2 novembre 2017
Les dirigeants politiques du Parlement catalan, légalement élus par des élections libres, ne pourront être libérés que sous la pression des peuples, des esprits libres d’Europe!
Comme aux pires heures du franquisme, le gouvernement espagnol de Rajoy emprisonne les représentants politiques pacifiques du peuple catalan, légalement élus.
Le déroulement des évènements à Madrid confirme que la royauté espagnole n'a jamais été une démocratie car elle a été installée par Franco en personne sous la tutelle permanente des franquistes, les représentants locaux de l'oligarchie européenne. Elle a tous les attributs et les pouvoirs d'une société fasciste qui s'est simplement adaptée à la réalité politique européenne pour des raisons d'ouverture économique au marché européen et de consommation.
Répétition de l'histoire, le pouvoir espagnol enferme donc à nouveau la légalité démocratique, quarante ans après la mort de Franco. Si cela paraît moins tragique que les événements de l'entre-deux-guerres, les mécanismes n'en sont pas moins les mêmes, et rien ne garantit contre une évolution dramatique de la situation. L'emprisonnement d'élus politiques pacifistes est tout simplement une honte pour tous les dirigeants d'Europe.
L’Union européenne, l'ensemble de ses dirigeants, font aussi la preuve qu'ils n'ont jamais défendu les valeurs de la démocratie, que pour des effets d'affichage, masquant un fonctionnement arbitraire d'une entité supranationale à vocation totalitaire dont les actes et les décisions sont tournés vers le renforcement du pouvoir absolu de l'oligarchie européenne et mondiale.
Yves Sportis
© Jazz Hot n°682, automne 2017
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