Au rayon des prestiges, on comptait sur quelques nouveautés au Palais des Beaux-Arts et sur l’affiche du « Skoda Jazz Festival». Ainsi, le 15 novembre, nous sommes allés au « Bozar » (nouvelle appellation du Palais pour satisfaire les Flamands), curieux de connaître l’issue d’un projet surprenant : Brad Mehldau (p), Larry Grenadier (b), Jeff Balard (dm), Joshua Redman (ts, ss) + un batteur rock + le London Symphony Orchestra. Et bien, bof, disons tout de go que le résultat ne valait pas le déplacement. Pendant toute la première partie, on a cherché où menaient ces collages, où se trouvait la nécessité d’employer tant de monde sur des arrangements pauvres et des structures initiales simples et répétitives. En fin de deuxième partie (car il y avait un entracte pour nous laisser réfléchir), nous avons quand même écouté une œuvre symphonique où toutes les parties concordaient et s’accordaient. Mais fallait-il tout ça pour ça ? Pour un simulacre de renouveau classique ou pour une négation du swing ?
Jean-Marie Hacquier
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