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Dusko Gojkovic

5 avril 2023
14 octobre 1931, Jajce, Royaume de Yougoslavie - 5 avril 2023, Munich, Allemagne
© Jazz Hot 2023

Dusko Gojkovic, San Remo, Italie, 2006 © Umberto Germinale-Phocus
Dusko Gojkovic, San Remo, Italie, 2006 © Umberto Germinale-Phocus
 
Duško GOJKOVIC

Soul Connection(1


«J’ai eu la chance de rencontrer vivants la plupart des grands musiciens qu’un jeune
qui apprend la trompette rêvait de rencontrer.
Louis Armstrong… mais avant lui, Roy Eldridge. Puis Dizzy, avec qui j’ai joué, et Miles Davis. J’ai rencontré Chet Baker,
la première semaine où je suis arrivé à Francfort. 
Il y a aussi, parmi les musiciens que j’aime, Clifford Brown. Malheureusement,
je n’ai jamais pu le rencontrer. 
C’est un de mes musiciens favoris, avec Fats Navarro bien sûr.
Miles Davis, je l’avais rencontré avant même d’arriver aux Etats-Unis. Je l’avais vu en 1957 à Munich.» Jazz Hot n°563


Dans cet interview savoureux de 1999, Dusko Gojkovic (tp, flh, comp, arr) révélait les répercussions de la complexité tendue des Balkans sur sa vie d’artiste: d’une mosaïque d’identités, il se définissait comme monténégrin (par son père) et serbe (par sa mère), le Monténégro étant alors la partie adriatique de la Serbie qui incluait le Kosovo; répercussion aussi pour vivre dans une atmosphère devenu hostile aux Serbes, du fait de la guerre Otan/USA/UE poussant au démantèlement d’une Yougoslavie née dans la résistance anti-nazie, puis fédéraliste, non alignée de (Josip Broz, dit Tito (1892-1980), dont la cohésion devait être absolument brisée pour permettre l’absorption de petits Etats éclatés par l’UE et son bras armée l'Otan, une volonté d'extension dopée par la réunification allemande de 1990, et pour priver de débouché maritime et finir d’encercler la Serbie orthodoxe, dont les racines étaient trop proches de celles la Russie.
Cette situation d’ostracisme occidental oblige Dusko à prendre un passeport allemand en 1995, après le passeport yougoslave très souple
(2), pour continuer à voyager, à travailler comme musicien international de jazz, pour éviter d'être banni des concerts, clubs et festivals, comme cela s'est de nouveau produit récemment pour les artistes et sportifs russes. Dans ses mots en 1999, après les tombereaux de propagande négative déversés sur la Serbie, il affirmait avec courage et sans détour :«Je suis serbe»: «Je me suis décidé à demander le passeport allemand, parce qu’avec cette guerre et les bouleversements qui arrivaient dans mon pays, je ne pouvais plus voyager. J’ai la citoyenneté allemande. Mais, en réalité, on ne change pas de nationalité, on peut avoir un passeport chinois, ce n’est qu’un papier. Du fait que j’étais serbe, je subissais des mauvais traitements, dans les aéroports, par exemple: "Vous avez un passeport yougoslave? Mais vous êtes quoi? Vous êtes serbe?". Et, allez, rien ne fonctionnait plus. J’ai perdu beaucoup de tournées, dont une jolie tournée en Angleterre. Alors j’ai décidé de changer mes papiers… Je me sens monténégrin-serbe, si vous préférez. Quand on me demande d’où je viens, c’est ce que je dis. En même temps, avec quarante ans à courir le monde pour jouer du jazz, je suis de partout, j’appartiens au monde. Mais la question posée comme vous l’avez fait nécessite la réponse: "je suis serbe". Quel que soit le passeport que je détienne.» (Jazz Hot n°563)
Dusko devra donc «centraliser» sa vie en diaspora en Allemagne comme port d’attache, sa mère et sa sœur y résidant déjà. Dusko y décède, à Munich, en Bavière, une des ex-zones occupées américaines évangélisées par le jazz, et par laquelle sera aussi passé, parmi de nombreux talents du jazz de l’Est, le bassiste tchèque George Mraz, avant de partir, déjà identifié, aux USA. Dusko y croise la route de nombreux musiciens du cru dont Claus Raible qui figure sur son enregistrement Balkan Project.
Le melting pot yougoslave plus les circuits de concerts du Comecon(3) donnent une orthographe, avec et sans accents, très variable de ses nom et prénom(4)
Vous lirez également avec intérêt le récit de souvenirs de Roberto Magris, du jazz au temps du communisme. 
Une complexité d’influences, de confluences, d’ouvertures et de contraintes qui ont contribué à faire de la musique de Dusko Gojkovic, une expression affirmée, dense de racines et d’aventures humaines percutées par la «grande» histoire. Avec le recul, ce rideau, dit «de fer», était surtout un rideau abscons de pouvoirs aux visées très simplistes, qui en réalité ne se disputaient que pour regagner ou reperdre des emprises territoriales séculaires, voire millénaires (le communisme n’y est qu'une couche supplémentaire superficielle plutôt salvatrice des différences en comparaison de la financiarisation occidentale), via leurs administrations kafkaïennes ne détruisant que la vie des gens, des artistes parmi beaucoup d'autres, au nom d’un rideau de fumée étiqueté «liberté» en Occident, concept qui sans égalité et sans justice, en Europe comme aux USA aussi bien qu'à l'Est, ne reste dans la réalité que le privilège des dominants (cf. les nombreux discours de Martin Luther King, Jr.).
Hélène Sportis
Photos Umberto Germinale-Phocus,
Image extraite de YouTube
Avec nos remerciements



Né le 14 octobre 1931 à Jajce au Royaume de Yougoslavie, aujourd’hui située en Bosnie-Herzégovine, Dušan Gojković(4) grandit à Belgrade ­–Beograd en serbe–, capitale yougoslave et serbe depuis 2006, un carrefour si explosif sur le plan géostratégique, qu’il est très âprement disputé entre l’Orient et l’Occident depuis 7000 ans: la ville a été détruite une trentaine de fois! Dusko part donc de la Yougoslavie titiste en 1955, avec un passeport yougoslave, pour aller travailler en République Fédérale Allemande, à Munich, Francfort, Cologne, trois villes en zone occupée américaine (1945-1948), d’où une forte présence du jazz qui attire les jeunes pousses. Dusko a tété à l’adolescence la Jazz Hour de Voice of America(5) de Willis Conover qui irradie à l’Est, avalé des disques de jazz, fréquenté l’Académie de musique de Beograd (1948-1953) et joué dans l’Orchestre de Radio Belgrade (1949-1954). A son arrivée en RFA, il travaille avec Albert Mangelsdorff, Max Greger, puis il grave son premier disque en co-leader, Vier Temperamente (cf. vidéographie) avec le Frankfurt All-Stars, un second à Cologne avec le Kurt Edelhagen Ensemble en mai 1959, A Toast to the Bands, formation dans laquelle il reste de 1957 à 1960. Pour l’anecdote, Jean-Louis Chautemps faisait également partie de cette session. Lorsqu’il joue à Newport en 1958, Dusko a déjà accompagné en Europe, Chet Baker, Stan Getz et Oscar Pettiford. Il n’est déjà plus un inconnu!


«Une grande partie de ce que j’écris est basée sur des musiques, des mélodies etdes rythmes folkloriques de Macédoine,
de Serbie, influencés par les Gitans et les musiques orientales. 
Il y a un grand mélange de musiques dans cette région. 
Alors, je pioche dedans ce que je ressens. Quand j’étais petit, j’ai entendu ces musiques et elles sont restées quelque part
dans ma tête. 
J’ai grandi au Kosovo. Mon père y avait une maison.C’est une région de la Yougoslavie où il y a des Roumains,
des Gitans, des Bulgares… 
un melting pot incroyable» Jazz Hot n°563

1966. Dusko Gojkovic, Belgrade Blues, PGP RTB



Au tournant 1959-1960, Dusko commence à creuser et connecter les âmes des musiques des Balkans comme matériau de composition pour le jazz, sans doute le pionnier pour ces expressions nombreuses, un mélange qui va faire sa couleur spécifique dans de nombreux disques en leader, dont les deux premiers (cf. vidéographie), Belgrade Blues, enregistré à Belgrade le 19 mai 1966 avec Nat Pierce (p), Sal Nistico (ts), Carl Fontana (tb), Mike Moore (b), Ronnie Zito (dm), pour le label Radio Television Beograd/RTB-Yougoslavie, et surtout Swinging Macedonia, gravé à Berlin les 30-31 août 1966 avec Mal Waldron (p), Nathan Davis (ts,sop,fl), Eddie Busnello (as), Peter Trunk (b), Cees See (dm), pour Philips. Dusko participe en août 1960 et juillet 1961 à l’alternatif Festival de Comblain-la-Tour avec George Gruntz (p), Erik Peter/Karl-Theodor Geier (b), Pierre Favre/Eberhard Stengel (dm) dont RCA-Italie gardera deux thèmes pour les graver. Mais avant son départ outre-Atlantique, Dusko a enregistré son premier disque leader, le 14 février 1961 Internacionalni Jazz Oktet Duška Gojkovića Sa Keni Klarkom avec l’octet de Kenny Clarke (dm)/Francy Boland (p,arr), comprenant Derek Humble (as), Karl Drewo (ts), Heinz Kretschmar (bcl), Bubi Aderhold (bar), Jean Warland (b), à Cologne, en RFA, mais pour le label Radio Television Beograd-RTB-Yougoslavie: encore un exemple que la musique adoucit les mœurs! Dusko n’est cependant toujours pas retourné jouer en Yougoslavie pour le moment. En 1961-1962 à Berklee, Dusko, bénéficiant d’une bourse pour la composition et l’arrangement, a pour condisciple Gary Burton, mais aussi Sadao Watanabe, ce qui l’amènera à travailler et enregistrer aussi sur cette nouvelle terre du jazz, le Japon.

«Les big bands, j’aime ça… je crois que je suis oldfashioned (vieux jeu), mais j’aime le groove, le swing et que, derrière la technique, il y ait du feeling, de l’émotion…»
(cf. Jazz Hot n°563), C’est ainsi que Dusko sera recruté par Maynard Ferguson (1962-1964), Woody Herman avec lequel il repart en 1965 à Belgrade pour la première fois, et rejoue durablement avec Kenny Clarke/Francy Boland, avec Benny Bailey, Idrees Sulieman, Johnny Griffin, Sahib Shihab, Jimmy Woode, joue dans le NDR Big Band de Hambourg avec Herb Geller, Walter
Norris et Howard Johnson, Thad Jones et Mel Lewis, Gerry Mulligan, Clark Terry, Duke Jordan, Slide Hampton, Sonny Rollins, Lee Konitz, Phil Woods: un vivier de talents où tous, au-delà de leurs qualités d’expression, sont des mélodistes, des conteurs, des amoureux de ballades, d’atmosphères contrastées, épicées, en lien étroit avec la danse, captant leurs auditoires, y compris parfois ceux qui partagent la scène avec eux, comme Dusko que ce monde du jazz de la grande époque a fasciné, avant d’en devenir lui-même un protagoniste et un maestro pour les générations suivantes.

1993. Dusko Goykovich, Soul Connection, Enja



En jazz lover, Dusko admire aussi les pianistes à l’esprit new-yorkais, et après Mal Waldron en 1966, il recrutera Kenny Drew pour Celebration en 1987, Tommy Flanagan pour Soul Connection en 1993, et Kenny Barron pour Bebop City en 1994, avec, pour compléter ses formations, des leaders-sidemen (détails cf. vidéographie).

Après une mauvaise période sur le plan santé (1988-1992), correspondant étrangement à celle du démantèlement de son pays natal, le phénix Dusko repart de plus belle, et en dehors des artistes magnifiques déjà cités, il en rencontre de nombreux autres, avec des conversations musicales suivies dans le temps, Tete Montoliu (p), Gianni Basso (ts), Andy McGhee (ts), Dado Moroni (p), Stjepko Gut (tp)­, son compatriote serbe, son cadet de presque vingt ans,­ et Scott Hamilton (ts) avec lequel il enregistre les deux derniers albums de sa discographie, à Monaco (label Organic Music), les 14 mars 2011 pour Tight but Loose, et 8-9 février 2015 pour Second Time Around, avec la même rythmique Bernhard Pichl (p), Rudi Engel (b), Michael Keul (dm) pour les deux.

Côté Balkans, depuis son retour en Yougoslavie avec Woody Herman en 1965, malgré les vicissitudes politiques et guerrières, malgré son éblouissant parcours international, Dusko n’aura de cesse que de reprendre racines, comme en témoignent deux albums parmi ses derniers disques: A Handful o' Soul est enregistré à Belgrade en février 2004 (Enja), à l’occasion du bicentenaire de l’Etat serbe moderne, avec l’International All Stars Big Band où sont représentés le Japon, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume Uni, les Usa, la Hongrie, la Macédoine, la Croatie, la Serbie, par Nemanja Jovanovic/Tomanao Hara/Marko Djordjevic (tp), Vito Giordano/Stjepko Gut (tp,flhrn), Rudy Migliardi/William Kellem (tb), Phil Abraham (tb,vcl), Auwi Geyer (btb), Heinz von Hermann (ss), Brad Leali/Peter King (as), Aleksandar Jacimovic (ts), Michael Lutzeier (bar), Manuel Rocheman (p), Brank Pejakovic (b), Ratko Divjak (dm) Uros Secerov (perc).

Dusko Gojkovic avec Gianni Basso, San Remo, Italie, 2006 © Umberto Germinale-Phocus
Dusko Gojkovic avec Gianni Basso, San Remo, Italie, 2006 © Umberto Germinale-Phocus

En 2006, Dusko fête ses 75 ans et un demi-siècle comme jazzman à Belgrade, avec la sortie de son album Samba Tzigane, trois ans après Samba do Mar, continuant ses tissages musicaux avec la musique populaire du Brésil. Et Balkan Project est enregistré à Belgrade en octobre 2009 avec son Soul Connection Big Band: Claus Raible (p), Kristijan Mlacak/Nikola Demonja/Tony Lakatos (ts), Bodin Draskoci/Ivan Platner/Luka Zuzic/ Mladen Lukic (tb), Dragoslav Freddie Stanisavljevic/Marko Dordevic/Novak Mijovic/ Strahinja Banovic (tp), Max Kochetov/Ugljesa Novakovic (as), Bojan Vukelic (bar), Martin Gjakonovski (b), Mario Gonzi (dm), comme un point d’orgue ou une résolution à propos des Balkans, depuis Belgrade Blues et Swinging Macedonia en 1966.

Avec une carrière très consistante, également sur le plan discographique en leader, co-leader et sideman, Dusko a travaillé dans tous les clubs, salles de concerts et festivals de la planète. En 1999, il avait eu de jolis mots à propos de la Ville-Lumière qui tenait une place particulière dans son cœur, un amour de jeunesse impossible: «Avant d’aller aux Etats-Unis, j’avais l’habitude de venir souvent à Paris, à l’époque où Kenny Clarke, Bud Powell, Johnny Griffin, Dexter Gordon étaient là. J’allais au Blue Note et je faisais des bœufs avec ces gars-là… J’ai toujours été tourné vers la scène parisienne du jazz et je voulais vivre ici, mais j’étais étranger, étudiant, je ne n'ai pas pu obtenir de papiers. Alors je suis resté en Allemagne. » (Jazz Hot n°563) . Comme dans une fable sans fin ni logique à la Kafka, Dusko Gojkovic a été poursuivi et contrecarré dans ses projets par l’administration tracassière et toute-puissante sa vie durant, et comme on le lit, ce n’était parfois pas plus simple à Paris –la capitale historique des Droits de l’Homme qui longtemps a su être la patrie des artistes qui cherchaient refuge–, mais déjà plus du temps de la jeunesse de Dusko…

Etre aussi entravé pour faire naître un art aussi libre que le jazz est sans doute une des caractéristiques des artistes qui le portent, ce n’est peut-être pas un total hasard si, lorsqu’ils y arrivent, et avec un talent superlatif comme Dusko, c’est parce qu’ils ont dû et su se dépasser pour aller se connecter avec les autres.

Jazz Hot partage la peine de ses proches.



Dusko Gojkovic, San Remo, Italie, 2006 © Umberto Germinale-Phocus
Dusko Gojkovic, San Remo, Italie, 2006 © Umberto Germinale-Phocus


1. Soul Connection est le nom de presque toutes les formations à géométrie variable de Dusko Gojkovic en tant que leader à partir de 1986, une devise entre mission et mantra, cherchant à connecter les âmes, une spiritualité toute balkanique qui n’est pas si loin des esprits de l’Afro-Amérique.

2. Alors que les passeports de la République fédérale de Yougoslavie prennent fin en Serbie le 31 décembre 2011, le passeport yougoslave avait pourtant été l’un des plus prisés du marché noir (6000 US$), car avec lui, aucun visa n’était, semble-t-il, requis pour aller de l’Est à l’Ouest, dans aucun pays jusqu’au début des hostilités occidentales contre la Fédération et notamment contre la Serbie.

3. Le Comecon, ou CAEM, Conseil d’assistance économique mutuelle (1949-1991) était le miroir socialiste de l’OECE (1948), Organisation européenne de coopération économique née du Plan Marshall en 1947. Le Comecon comprenait l’Urss, l'Albanie (1949-1961), la République démocratique allemande née en 1949 (1950-1990), la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie, la Mongolie, Cuba, le Viêt Nam, la Yougoslavie n’y entrant tardivement qu’en septembre 1964. Ce marché commun pour les biens et les personnes, valait beaucoup pour les échanges culturels dont les concerts de jazz. Voir l’article de Roberto Magris sur cet aspect de circuit intra Comecon des concerts.

4. Quelques-unes des orthographes du prénom et du nom de Dusko/Dusan Gojkovic: Duško/Dušan/Duskop/Duška, Gojkovića Gojković, Göijkovic, Gojkovich, Gojkovitch, Goykovic, Goykovich, Goykovitch, Goykevitch, Gregovitch, Gaykovich, Guyvohic, Gojkowic…, sans exhaustivité, et pour ne parler que de l’alphabet latin!


DUSKO GOJKOVIC & JAZZ HOT
n°563-1999: Dusko Gojkovic, Macédoine Swing, interview et discographie
Supplément n°588-2002:
chronique CD Dusko Gojkovic, Trumpets & Rhythm Unit
Supplément n°593-2002: chronique CD Nada Jovic & Dusko Gojkovic Quintet, Take Me in Your Arms
Supplément n°614-2004: chronique CD Dusko Gojkovic, Samba do Mar

Pour ne citer que quelques chroniques de disques récentes et sans les comptes rendus de concerts, festivals...



DISCOGRAPHIE
Le site, très bien réalisé, de Dusko Gojkovic, encore actif (on espère qu'il le restera), propose la belle et imposante discographie de Dusko Gojkovic, illustrée, qui témoigne de l'importance majeure de cet artiste: https://www.duskogojkovic.com/discography/

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VIDEOGRAPHIE

Dusko Gojkovic avec le Serbia Big Band, Belgrade Music Festival, 7 octobre 2019, image extraite de YouTube
Dusko Gojkovic avec le Serbia Big Band, Belgrade Music Festival, 7 octobre 2019, image extraite de YouTube 
 



Chaînes YouTube de Dusko Gojkovic:
https://www.youtube.com/channel/UC5YDLe1DM9DhFWVHjwNdtYQ/playlists
https://www.youtube.com/channel/UCyM-QAa8B7LieVpUv-ySvXg
https://www.youtube.com/channel/UCxT97Qms_WRI8wcCgvL6ZJw


1956. Dusko Gojkovic grave son premier disque en sideman Vier Temperamente, Brunswick, avec le Frankfurt All-Stars d’Albert et Emil Mangelsdorff, à Francfort, RFAllemagne, 22 mai
https://www.youtube.com/watch?v=6e9WBsOzFso

1961. Dusko Gojkovic/Kenny Clarke (dm), Francy Boland (p,arr), Derek Humble (as), Karl Drewo (ts), Heinz Kretschmar (bcl), Bubi Aderhold (bar), Jean Warland (b), album Internacionalni Jazz Oktet Duška Gojkovića Sa Keni Klarkom, label Radio Television Beograd-Yougoslavie, enregistré chez Electrola Studio Cologne, Rép. Fédérale d'Allemagne, 14 février
https://www.youtube.com/watch?v=jjNABDurwLE

1966. Dusko Gojkovic, Nat Pierce (p),  Sal Nistico (ts), Carl Fontana (tb), Mike Moore (b), Ronnie Zito (dm), album Belgrade Blues, label Radio Television Beograd-Yougoslavie, enregistré à Beograde, 19 mai
https://www.youtube.com/watch?v=IyktlB8hL_8
https://www.youtube.com/watch?v=4I7rh1Yrm18
https://www.youtube.com/watch?v=98SEfiHHdso
https://www.youtube.com/watch?v=AmUGauDO_4E
https://www.youtube.com/watch?v=H9TVvzBDgPU
https://www.youtube.com/watch?v=B0yi078-TCg


1966. Dusko Gojkovic, Mal Waldron (p), Nathan Davis (ts,sop,fl), Eddie Busnello (as), Peter Trunk (b), Cees See (dm), album Swinging Macedonia, Philips, enregistré à Berlin, 30-31 août
https://www.youtube.com/channel/UCyM-QAa8B7LieVpUv-ySvXg

1969. Dusko Gojkovic, Bent Jaedig (ts), Larry Vuckovic (p), Isla Eckinger (b), Makaya Ntshoko (dm), Ljubljana Jazz Festival, Yougoslavie, Label Helodon, juin
https://www.youtube.com/watch?v=B_4lOQkV2aI

1969. Dusko Gojkovic, Maynard Ferguson & His Orchestra, prod. ORF, Wiener Konzerthaus, Vienne, Autriche 29 novembre
https://www.youtube.com/watch?v=JFtVL2iHvBk
https://www.youtube.com/watch?v=ZicS-BM7W8w


1983. Dusko Gojkovic, Karlheinz Miklin (s), Misha Krstic (p), Misha Blam (b), Lala Kovacev (dm), Jam Session Jazzfestival Belgrade, Yougoslavie
https://www.youtube.com/watch?v=rnItv88Mn7E

1987. Dusko Gojkovic, Kenny Drew (p), Jimmy Woode (b), Al Levitt (dm), album Celebration, enregistré à Londres, Hot House/DIW, 18 août
https://www.youtube.com/watch?v=mk9iMmFgH6I&list=OLAK5uy_mOuyFpe5uaJvMhzaj3EUimczvSovrzEpM

1993. Dusko Gojkovic (comp, tp, flh), Tommy Flanagan (p), Jimmy Heath (ts), Eddie Gomez (b), Mickey Roker (dm), album Soul Connection, Audiophile/Enja, enregistré à Brooklyn, NY, 28-29 juin
https://www.youtube.com/watch?v=eQWb5qkDBTc
https://www.youtube.com/watch?v=t_H4RfTZJOY
https://www.youtube.com/watch?v=MEJmkWNpaoQ
https://www.youtube.com/watch?v=-eRO_HdeAv8
https://www.youtube.com/watch?v=E8z-ypv01a0
https://www.youtube.com/watch?v=PSmA1J5AKus


1994. Dusko Gojkovic (comp, tp, flh), album Bebop City, Kenny Barron (p), Ralph Moore (ts), Abraham Burton (as), Ray Drummond (b), Alvin Queen (dm), album Bebop City, Enja, enregistré à New York, 9-10 décembre
https://www.youtube.com/watch?v=iuqHeSXW-Vw&list=OLAK5uy_kSooZRy_xR0nqCfHqZLXHGKHiMxfiaxHE

2001. Dusko Gojkovic, Tony Lakatos (ts), Kirk Lightsey (p), Jean-Louis Rasinfosse (b), Sangoma Everett (dm), Subway Jazz Club, Cologne, Allemagne, WDR, 9 janvier
https://www.youtube.com/watch?v=CHaf6HTMvok

2001. Dusko Gojkovic avec le Radio Television of Serbia Big Band/Sinan Alimanović (lead,p), Sarajevo Winter Festival, Serbie, 3 mars
https://www.youtube.com/watch?v=ywvFmIdqE5A
https://www.youtube.com/watch?v=UqX2VoD8Lwc


2006. Dusko Gojkovic, live at Unterfahrt Jazz Club, Munich, Allemagne, 26 mai
https://www.youtube.com/watch?v=yQwB69S-wUU

2008. Duško Gojković Be Bop Quintet, Nišville, Serbie, 2008, 14 août
https://www.youtube.com/watch?v=LO0QGxWSCLg
https://www.youtube.com/watch?v=1iaez5Y_n0c


2011. Scott Hamilton (ts)/Dusko Goykovich, Bernhard Pichl (p), Rudi Engel (b), Michael Keul (dm), album Tight But Loose, label Organic Music, Realistic Sound Studio, Munich, Allemagne, 14 mars
https://www.youtube.com/watch?v=XLlXqC4vrW8&list=OLAK5uy_lIToS4va0ocZv2Z-hlim_LFbFzJL3xe38

2011. Dusko Gojkovic, Burak Bedikyan (p), Ozan Musluoglu (b), Ediz Hafizoglu (dm), live au Nardis Jazz, Istanbul, Turquie, 20 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=ndQMmHIRz3A

2015. Dusko Gojkovic, Claus Koch (ts), Tizian Jost (p), Andy Kurz (b), Michael Keul (dm), live at Le Pirate, Rosenheim, Allemagne, 11 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=ZvYvngcimS4

2019. Radio Television de Serbia Big Band invite Dusko Goykovich et Stjepko Gut, Aleksandar Jaćimović (ts), Ivan Aleksijević (p), Miloš Grbatinić (dm), 51e Belgrade Music Festival, Kombank Hall, Belgrade, Serbie, 7 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=2QksAj7iat4
https://www.youtube.com/watch?v=HYZ1ZfyJURU


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