Jérôme Partage
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Rédacteur et photographe
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Né à Marseille, le 26 juillet 1975, Jérôme Partage a découvert le jazz à la sortie de l’adolescence, à l’occasion d’un passage au club le Pelle-Mêle, près du Vieux-Port, où son père l’avait emmené après une soirée à l’opéra. La discothèque paternelle lui fournit l’occasion de découvrir les grands solistes, en premier lieu Louis Armstrong et Ella Fitzgerald, dont le fameux duo sur « Summertime » lui inocule définitivement le virus du jazz. Au cours de ses études d’histoire à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence (il est titulaire d’un DEA et a travaillé sur la représentation du Moyen Age dans la culture fantastique et sur celle des femmes dans l’iconographie politique médiévale), la fréquentation de la médiathèque lui permet de poser les bases de sa culture jazz.
A la fin de ses études, en 2000, Jérôme Partage « monte » à Paris avec pour ambition de devenir journaliste. C’est à cette occasion qu’il a un premier contact professionnel avec le jazz en allant filmer des concerts pour une émission hebdomadaire, réalisée par Ivan Landrieu et diffusée sur internet. Au bout de quelques temps, il assure les interviews des musiciens dans les clubs puis en plateau, se voyant finalement confier la présentation de l’émission jusqu’à l’arrêt de la web TV qui la programmait. Après cette première expérience, il effectue des piges dans la presse écrite (notamment pour le magazine L’Ecran fantastique et la revue Notre Histoire). C’est en août 2001 qu’il sonne à la porte de Jazz Hot avec quelques chroniques sous le bras, ayant préalablement potassé les revues de presse de Boris Vian.
Jérôme Partage devient rapidement un permanent de la revue, prenant progressivement en charge le courrier, la réception des disques, l’agenda, les Hot News et quelques tâches administratives. Il participe ainsi à l’organisation de la tournée de Michel Sardaby, pour les 70 ans de Jazz Hot, en 2005. A partir de 2006, il s’occupe également de la vente des espaces publicitaires de la revue.
Parallèlement à son implication dans Jazz Hot, il fonde en 2008, avec son collègue de la rédaction, Jean Szlamowicz, Spirit of Jazz dont la vocation est l’organisation de concerts. L’association démarre son activité avec une mémorable tournée de Ted Curson qui donnera lieu, en 2012 à la sortie d'un disque live, enregistré à La Sorbonne (Jazz Hot N°662).
Travaillant surtout dans les coulisses de Jazz Hot, il a reçu son plus beau compliment de la part de Benny Golson qui lui demandait : « What instrument do you play ? – I play the pen. To sign the checks. – The best instrument man, the best instrument ! ».
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