Wynton MARSALIS - JAZZ AT LINCOLN CENTER ORCHESTRA
On peut aimer les autres… en restant soi-même!
Jazz à Lincoln Center aura 30 ans en 2017. Cela faisait quelques temps que nous n’avions donné la parole à Wynton Marsalis (Jazz Hot n°614, 2004). Par la profondeur de ses propos autant que par la place centrale qu’il occupe sur la scène du jazz. Il doit à une personnalité hors norme, à ses qualités exceptionnelles d'instrumentiste, de compositeur, de chef d’orchestre et de directeur artistique de Jazz At Lincoln Center (JALC), d’être un artiste essentiel pour l'avenir du jazz au XXIe siècle.
Le trompettiste était de passage à Paris en février dernier où il a donné un beau concert à L’Olympia avec le Jazz at Lincoln Center Orchestra (voir notre compte rendu, Jazz Hot n°674), première étape d'une tournée européenne. La veille, il était l’invité d’une réception donné en son honneur à l’Ambassade des Etats-Unis, au cours de laquelle il a pris la parole pour rappeler les liens qui unissent Américains et Français dans l’histoire, du jazz en particulier, et le rôle de ces derniers dans la reconnaissance internationale de cet art, citant en particulier Jazz Hot. Il n’a d’ailleurs pas manqué de prendre le temps d’une interview pour votre revue, avec beaucoup de disponibilité malgré son emploi du temps chargé. Depuis notre dernière rencontre, le directeur artistique de Jazz at Lincoln Center, depuis l'origine, n’a pas ralenti le rythme de ses activités. Alors que le complexe, situé en plein cœur de Manhattan, poursuit une programmation de concerts de qualité et l’organisation de programmes pédagogiques, le projet JALC s’est enrichi d’une nouvelle dimension avec la création en 2015 d’un label: Blue Engine. En outre, Wynton Marsalis est devenu, en 2013, directeur du département jazz de la Juilliard School.
Evidemment, le musicien n’est pas en reste: il tourne régulièrement à travers le monde, compose, dirige tous les types de formations, ne se prive pas de rencontres improvisées, et vient de publier l’enregistrement, réalisé en 2013, d’une de ses dernières créations: The Abyssinian Mass. Par ailleurs, l’ancien jeune prodige –55 ans en octobre prochain– affiche une belle confiance dans le jazz, fort de très nombreux talents en éclosion, et balaie avec son éternelle conviction et un petit sourire, toute forme de pessimisme quant à l'avenir d'une musique qu'il promeut avec la qualité des grands pionniers de cette histoire, pas seulement musicale, dont il est l'un des descendants parmi les plus intenses. Wynton Marsalis doit certainement beaucoup au jazz, et il le rend avec une générosité, une qualité et une largeur de vue exceptionnelles.
Propos recueillis par Jérôme Partage Photos de David Sinclair, Jose Horna, Umberto Germinale (Phocus), Jacky Lepage Discographie et vidéos par Guy Reynard
© Jazz Hot n°676, été 2016
Jazz Hot: Lors de la réception donnée en votre honneur à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, vous avez insisté sur le rôle des Français dans l’histoire du jazz…
Wynton Marsalis: Oh, oui! C’est très important pour nous! En fait, dès l’origine, à New Orleans, les Français ont joué un rôle dans l’élaboration du jazz car ils permettaient à leurs esclaves d’utiliser les percussions. L’histoire des débuts est très importante. Les musiciens ont toujours eu conscience de ce lien: de John Lewis qui dédicaça une composition à Charles Delaunay, à Sidney Bechet et Kenny Clarke qui trouvèrent refuge en France. Ellington reçut un très bon accueil à Paris, beaucoup de musiciens y ont enregistré des disques. Il y avait aussi les Hot Clubs, la discographie… Charles Delaunay et Hugues Panassié ont apporté une reconnaissance mondiale au jazz. Mais ce lien est aussi vrai pour les musiciens de ma génération, avec tous ces festivals et tous les gens qu’il y a ici: pour moi, il s’agit de ma relation avec Jean-Noël Ginibre et sa mère Simone, de celle avec le festival de Marciac ou de ma rencontre avec Maurice André. Toutefois, beaucoup de musiciens américains ne connaissent pas l’histoire –je ne sais pas ce qu’il en est des musiciens français–, c’est pourquoi je l’enseigne à mes étudiants.
L’année prochaine, Jazz at Lincoln Center fêtera ses 30 ans. Quel bilan tirez-vous de ces trois décennies?
Non, vraiment? 30 ans… (Il soupire) Je n’arrive pas à croire au succès qu’a rencontré JALC. C’est incroyable d’être arrivé à bâtir un orchestre, une bibliothèque, des salles de concerts, des programmes éducatifs! Et tous ces jazzmen disparus dont nous avons pu jouer la musique: Benny Carter, Gerry Mulligan, John Lewis, Elvin Jones… Aujourd’hui, nous avons beaucoup de jeunes musiciens impliqués, un festival mettant en compétition les lycées –Essentialy Ellington–, etc. Le volet pédagogique de JALC est-il le plus important?
Non. L’activité principale ce sont les concerts. Nous jouons tout le temps, et la programmation des salles de concert est très riche. Mais quand on ne joue pas, effectivement, on enseigne…
Aviez-vous dès l’origine la vision de ce qu’est devenu JALC?
Non, au début je ne savais pas où on allait. C’est venu progressivement, je pense à partir de 1992 lorsque je tournais avec mon septet et que je commençais à enseigner. Mais JALC est l’aboutissement des idées de beaucoup de gens, pas seulement les miennes. Et il y a toujours de nombreuses personnes qui travaillent sur ce projet, comme notre directeur pédagogique, Todd Stoll, qui est aussi trompettiste. Sa vie est dédiée au jazz. Quand j’ai une question, c’est à lui que je demande, et c’était déjà le cas avant qu’il rejoigne JALC. Il y a aussi Greg Scholl, le directeur exécutif depuis 2012, qui a été à la tête du label The Orchard, et qui a amené beaucoup de nouvelles idées. D’ailleurs, nous avons maintenant notre propre label, Blue Engine Records, dirigé par Gabrielle Armand qui vient de chez Sony Records. JALC, aujourd’hui, c’est environ cent-dix personnes et un budget annuel de 50 millions de dollars.
Le premier titre sorti sur ce nouveau label est un Live in Cuba du Jazz at Lincoln Center Orchestra, enregistré à La Havane en 2010. Qu’avez-vous retiré de cette expérience?
C’était très profond. Beaucoup d’étudiants cubains sont venus participer à notre master class et ont joué avec nous sur scène. Il y a eu des moments très intenses. Carlos Henriquez1, qui a bénéficié des programmes pédagogiques de JALC, était notre directeur musical. C’est lui qui a choisi le répertoire. Il y a eu quatre concerts, tous pleins à craquer. Chucho Valdés était notre invité. Mon père 2 est très proche de lui depuis longtemps. Et il a comme moi un père musicien... Cuba et New Orleans, c’est la même histoire! Nous avons le même mysticisme, le rapport spirituel à la musique: un mélange des croyances africaines et de culte des saints. Nous avons aussi les mêmes social clubs, le même type d’architecture…
Beaucoup de concerts de JALC relèvent du jazz staight-ahead, mais d’autres esthétiques sont également représentées. Vous tenez à couvrir un large spectre?
J’aime le jazz staight-ahead. Mon sentiment est que le monde du jazz est très vaste. Après, tout est une question de juste mesure. Si vous êtes de culture française, vous tenez à ce que votre culture reste ouverte à d’autres influences. Pour autant, vous allez quand même en défendre les fondamentaux, comme la langue. On peut aimer les autres en restant soi-même. Aux Etats-Unis, beaucoup de festivals et de musiciens de jazz tournent le dos au jazz pour des raisons commerciales mais également pour échapper à l’exigence d’un art connecté à la culture afro-américaine. Il y a en effet une pression qui s’exerce pour ne pas jouer du jazz staight-ahead: «Joue ce tout que tu veux, mais pas staight-ahead!» Moi, je ne cherche pas à porter préjudice à qui que ce soit. J’aime le jazz, et mon boulot c’est de préserver cette forme d’art dans son identité. Et l’identité du jazz, c’est le swing, le 4/4. Pourquoi? Parce que cette musique, c’est ça. Dire que cette musique n’a pas d’identité, c’est la desservir3. Donc, nos saisons de concerts sont construites autour du jazz, du jazz qui swingue, du staight-ahead. Cela ne signifie pas que nous sommes contre les autres, même s’ils sont souvent contre nous! (Sourire) Nous aimons ce que nous sommes, sans pour autant rejeter qui que ce soit. L’activité de JALC rayonne-t-elle au-delà de New York?
Nous avons des programmes pédagogiques avec Chicago, Detroit, Los Angeles, Mesa (Arizona) et des partenariats avec des médias nationaux comme la National Public Radio et WGBO avec lesquelles nous produisons une émission, Jazz Night in America, présentée par Christian McBride4.
JALC entretient-il des partenariats avec d’autres institutions comme la Mutual Musicians Foundation à Kansas City ou la Rutgers University?
Nous nous connaissons les uns les autres. Il nous arrive de travailler ensemble sur des projets ponctuels: notamment avec Bobby Watson à Kansas City. Mais nous n’avons pas de programmes éducatifs coordonnées. C’est un aspect sur lequel il nous faudrait travailler à l’avenir, de même que de créer un véritable réseau, ce qui serait profitable à la musique.
Dix ans après Katrina, comment se porte New Orleans?
Je n’y vis plus, donc je ne sais pas vraiment.
Existe-t-il une relation particulière entre JALC et New Orleans?
Non, pas spécialement. Mais nous avons une relation particulière avec le New Orleans Jazz Orchestra d’Irvin Mayfield qui vient régulièrement jouer au Lincoln Center. Toutefois, cette relation n’est pas formalisée. J’adore Irvin, et je suis fier de ce qu’il a réalisé. Il participe à une forme d’excellence dont nous avons besoin. Par ailleurs, New Orleans bénéficie d’un nouveau lieu, le Jazz Market 5, qui est formidable!
Votre disque paru début 2016 (enregistré en 2013), toujours chez Blue Engine Records, The Abyssinian Mass, réunit le LCJO et la Chorale Le Chateau. Pouvez-vous nous en dire plus?
C’est beaucoup de musique… La signification de cette messe est que chacun a sa place dans la maison de Dieu. C’est ma croyance en une humanité universelle, sans séparation religieuse. Nous avons essayé de produire de nouvelles choses, de reprendre des choses anciennes et de tout faire tenir ensemble. Sans barrière, comme entre générations. On retrouve dans cette messe différentes techniques qui ont été développées dans l’histoire de l’église afro-américaine –les chœurs, le blues– et d’autres également comme l’appel à la prière des muezzins.
L’Eglise reste un élément central de la culture jazz?
C’est là où tout commence. C’est là où l’on apprend à jouer. Le feeling de l’église et le jazz sont nés avec la musique religieuse de Buddy Bolden.
Cette culture venue de l’église, les musiciens européens ne l’ont pas…
Django Reinhardt savait jouer le jazz, de même que Tete Montoliu. Joey Alexander, ce gamin d’Indonésie, sait jouer le jazz. Pourquoi? Je ne sais pas. C’est ce que disait Sidney Bechet: «Vous voulez savoir pourquoi ces gens savent jouer? Parce qu’ils le peuvent!» Le fait est que vous pouvez apprendre à jouer ce que vous entendez. C’est une question d’état d’esprit, de compréhension. Quel que soit le lieu d’où vous venez.
Les nouveaux talents apparus ces dernières années (Cécile McLorin-Salvant, Aaron Diehl, Dan Nimmer, etc.) vous rendent-ils optimiste pour l’avenir du jazz?
Je suis optimiste parce que nous avons beaucoup de jeunes musiciens: Sullivan Fortner6, whaou! Il sait jouer! Russell Hall (b), Patrick Bartley (as), Julian Lee (ts),… et je pourrais encore prolonger la liste. La question principale qui s’est toujours posée pour moi est l’intégrité du musicien. L’intégrité est une question difficile dans le monde d’aujourd’hui et notamment dans les arts.
On entend parfois des anciens se plaindre que les jeunes ont des personnalités moins originales, davantage formatées. Qu’en pensez-vous?
Je ne suis absolument pas d’accord. Je peux vous citer les noms de tout un tas de très jeunes musiciens, de moins de 20 ans –Anthony Hervey (tp), Eric Miller (tb), etc.– et vous assurer qu’ils sonnent comme personne d’autre. Mais il est vrai que beaucoup de musiciens sonnent de la même façon parce qu’ils jouent les mêmes choses. Il est difficile de développer sa propre personnalité. Pourtant, il y a toujours des voix uniques qui apparaissent.
Depuis juillet 2014, vous dirigez les Jazz Studies de la Juilliard School. Qu’est-ce que vous cherchez à transmettre en priorité aux jeunes musiciens?
Comprendre l’importance du leadership, être très clairs dans ce qu’ils veulent faire, définir leurs propres buts. Je cherche à les encourager à être aussi bons que possible; je leur dis que nous avons besoin de grandeur, que nous avons besoin qu’ils affirment leur leadership. Chacun de mes étudiants possède son identité, et je leur demande donc de la développer, pas de me suivre, de suivre les autres ou un quelconque programme universitaire. J’essaie de leur donner la confiance nécessaire pour qu’ils s’accomplissent, avec leur talent propre, ainsi qu’une méthodologie.
La transmission individuelle, de musicien à musicien, n’est-elle pas plus fondamentale que les programmes pédagogiques?
La question n’est pas là. L’enjeu est ce que l’on communique et la qualité de cette communication.
Dans les années quatre-vingt-dix, vous étiez au cœur d’un débat entre avant-garde et tradition. Qu’en reste-t-il aujourd’hui?
Je n’ai jamais débattu avec personne. Ce sont les autres qui parlaient. Moi, je joue, je ne débats pas. Ma seule réaction c’est de dire: «Qu’est-ce que c’est que ces conneries?». Ces affirmations sur la soi-disant avant-garde ne reposent sur rien. Elles n’étaient pas réelles à l’époque, et elles ne le sont toujours pas. Ce sont des palabres à caractère raciste qui opposent Noirs et Blancs.
La véritable avant-garde dans le jazz, n’est-ce pas en fait sa capacité à servir d’exemple, de modèle de civilisation par ses valeurs? Le jazz était anti-ségrégationniste, quatre-vingt ans avant l’arrivée d’Obama, ou maintenait le lien culturel avec Cuba au plus fort de l’embargo…
C’est à cause de l’intelligence de la musique, car la musique est très intelligente et clairvoyante. Mais parce qu’il y a beaucoup de liberté dans la musique, elle peut être aisément corrompue. C’est pourquoi la liberté doit être contrebalancée par des repères très stricts. Dans le jazz, c’est le swing. Le rythme et les harmonies vous contraignent à vous accorder aux autres. Dès lors, vous êtes vraiment libres. Jouer un standard, ce n’est rien de moins que la démocratie.
D’année en année, on voit en Europe la part du jazz qui se réduit dans la programmation des festivals de jazz…
C’était déjà comme ça il y a vingt ans! Là, encore, c’est une question d’intégrité. Quelle est votre priorité en tant que producteur, organisateur? Le jazz ou l’argent? Ceux qui veulent simplement faire de l’argent vont chercher à ratisser large musicalement et utiliser le nom de «jazz» parce que c’est un nom commode. La situation est similaire aux Etats-Unis. C’est pourquoi les jeunes ont besoin d’être éduqués pour ne pas être réduits à des cibles du marketing.
Quels sont vos projets en tant que musicien?
Il y en a tellement… Je vais écrire des pièces pour le New York Philarmonic; je compose un ballet pour tap-dancers. Et puis il y a plein de projets avec l’orchestre, sans compter que nous avons en réserve quatre-vingt enregistrements du J@LCO à sortir chez Blue Engine Records.
Et aucun projet personnel en dehors de JALC?
Non. Je suis déjà très occupé, et je suis heureux de travailler pour cette institution!
*
1. Né dans le Bronx en 1979, Carlos Henriquez, a remporté la compétition Essentially Ellington en 1996. Il a rejoint le septet de Wynton Marsalis et LCJO en 1998. 2. Ellis Marsalis (cf. Jazz Hot n°612) est en tournée l'été 2016. 3. On remarquera avec Wynton Marsalis que la totalité des grands critiques et théoriciens de jazz, des grands producteurs du jazz, concerts et disques, depuis Robert Goffin, Hugues Panassié, Charles Delaunay, Stanley Dance, John Hammond, Norman Granz en passant par Alfred Lion, Francis Wolff, Bob Weinstock, Teo Macero, etc., jusqu'à Don Schlitten et Joe Fields, se sont attachés à définir par leur travail, tout au long de leur vie, une identité du jazz qui a permis l'existence d'un secteur autonome et d'une production indépendante. Il a fallu attendre les trente dernières années pour voir l’identité du jazz être diluée dans une étiquette fourre-tout, sous l'impulsion des musiques de masses promues par les multinationales, modèle américain, et des musiques dites «actuelles» produites par l'institution sur le modèle impulsé par la France de François Mitterrand et Jack Lang. Sans la résistance de la culture jazz à la fin des années 1980, au travers des efforts de quelques indépendants et du programme en particulier développé par Wynton Marsalis, nul doute que le jazz de culture serait devenu une marge oubliée du secteur jazz, même aux Etats-Unis; ce qu'il est malgré tout sur le plan de la promotion et de la diffusion, car on le remarque aussi bien dans la production de concerts (festivals) que de disques, le jazz n'est plus au centre des projets qui portent son étiquette, mais un à-côté (cf. les programmations des festivals et les sorties de disques des grandes maisons de disques). L’argent du jazz (privé et public), de fait, profite aujourd'hui davantage aux médias généralistes et aux autres musiques qu'aux médias spécialisés et à la musique de jazz. A l'exception notable de Jazz at Lincoln Center, où malgré le caractère institutionnel, le programme animé par Wynton Marsalis, personnalité savante, constitue la plus importante résistance, voire la seule issue à terme, pour que le jazz soit «sanctuarisé» au XXIe siècle. Il existe aussi à New Orleans, Chicago, Kansas City, etc., d'autres pôles de résistance, principalement animés par des musiciens. La proximité des racines a une réelle importance dans la capacité à proposer pour le jazz un autre avenir que la dilution dans la consommation de masse et les musiques indifférenciées.
4. Les archives de l’émission sont accessibles sur le site internet de WBGO: http://www.wbgo.org/jazznight 5. Irvin Mayfield, trompettiste et leader du New Orleans Jazz Orchestra, est également à l'origine du Jazz Playhouse, un beau club sur Bourbon Street à New Orleans et du New Orleans Jazz Market, un centre culturel dédié au jazz, avec un auditorium et des boutiques, ambitieux projet à fondement culturel. Il en faisait la promotion en Europe, à paris en particulier, à l'automne 2015. http://www.phnojm.org/, www.irvinmayfield.com. 6. Né en 1986 à New Orleans, Sullivan Fortner est un pianiste, diplômé du Conservatoire Oberlin et de la Manhattan School of Music, qui a accompagné Donald Harrison, Justin Robinson, Stefon Harris, Roy Hargrove, Dianne Reeves… Il a enregistré en sideman pour Donald Harrison, Justin Robinson, entre autres, et, en 2015, il vient d'enregistrer son premier disque en leader, Aria, chez Impulse! «Just One of Those Things» avec Dianne Reeves https://www.youtube.com/watch?v=jwFUZEc5Ivo. At Washington’s Blues Alley https://www.youtube.com/watch?v=rQ5H3617iyI
JAZZ HOT et WYNTON MARSALIS: n°396-1982, n°416-1984, n°461-1989, n°470-1990, n°505-1993, n°506-1993,
n°510-1994, n°514-1994, n°556-1998, n°602-2003, n°614-2004, n°650
(supplément)-2011, n°674-2015/2016.
CONTACT: www.wyntonmasalis.org et www.jazz.org (Jazz at Lincoln Center) JAZZ AT LINCOLN CENTER ORCHESTRA : trompettes: Wynton Marsalis (tp, dir), Ryan Kisor (tp), Marcus Printup (tp), Kenny Rampton (tp) trombones: Chris Crenshaw (tb), Vincent Gardner (tb), Elliot Mason (tb) saxophones: Paul Nedzela (bar, bcl), Walter Blanding (ts), Sherman Irby (as, cl, acl), Ted Nash (as, ss, cl), Victor Goines (bcl, cl, ss, ts) Dan Nimmer (p), Carlos Henriquez (b), Ali Jackson (dm)
DISCOGRAPHIELeader/coleader CD 1980. Live at Bubba’s Jazz Restaurant Vol. 2, CMA Jazz 15013 (en fait sous la direction d'Art Blakey) CD 1981. God Rest Ye Merry Jazzmen, Columbia 37551 CD 1981. Wynton Marsalis, Columbia 468708-2 CD 1981. Fathers and Sons, Columbia 477299-2 LP 1982. The Young Lions, Elektra 96.0196-1 CD 1983. Think of One, Columbia 468709-2 CD 1983. Monterey Jazz Festival, Malpaso 9362-46703-2 CD 1984. Hot House Flowers, Columbia 468710-2 CD 1984-85. Black Codes From the Underground, Columbia 468711-2 CD 1984-91. Resolution to Swing, Columbia 473929-2 (compilation) CD 1985. J Mood, Columbia 468712-2 CD 1986. Standard Time Vol.1, Columbia 468713-2 CD 1986. Live at Blues Alley, Columbia 487323-2 CD 1986. Soul Gestures in Southern Blue Vol.1: Thick in the South, Columbia 468659-2 CD 1986. Soul Gestures in Southern Blue Vol.2: Uptown Ruler, Columbia 468660-2 CD 1987-90. Standard Time Vol.2: Intimacy Calling, Columbia 468273-2 CD 1988. The Majesty of the Blues, Columbia 465129-2 CD 1988. Soul Gestures in Southern Blue Vol.3: Levee Low Moan, Columbia 468658-2 CD 1989. Crescent City Christmas Card, Columbia CK 45287 CD 1990. Standard Time Vol.3: The Resolution of Romance, Columbia 466871 CD 1990. Tune in Tomorrow, Columbia 467785-2 CD 1991. Blue Interlude, Columbia 471635-2 CD 1991. Lincoln Center Jazz Orchestra, Portraits of Ellington, Columbia 472814-2 CD 1991-93. Lincoln Center Jazz Orchestra, The Fire of the Fundamentals, Columbia 474348-2 CD 1992-94. Lincoln Center Jazz Orchestra, They Came to Swing, Columbia 477284-2 CD 1992. Citi Movement (New York Griot), Columbia 473055-2 CD 1992-93. In This House on This Morning, Columbia 474552-2 CD 1993-94. Standard Time, Vol.4 : Marsalis Plays Monk, Columbia 67503 CD 1993-1995. Jump Start and Jazz, Sony Classical 062998-2 CD 1994. Live in Swingtown, Jazz Door 1290 CD 1994. Joe’s Cool Blues, Columbia 478250-2 CD 1995. Blood on the Fields, Columbia 57694 CD 1996-2003. Unforgivable Blackness: The Rise and Fall of Jack Johnson, Blue Note 7243 4 64195 2 CD 1997. Standard Time Vol.5: The Midnight Blues, Columbia 68921 CD 1998. Lincoln Center Jazz Orchestra, Live in Swing City, Columbia 69898 CD 1999. Fiddler’s Tale, Sony 60765 CD 1999. At the Octoroon Balls: String Quartet No.1, Sony 60979 CD 1999. Lincoln Center Jazz Orchestra, Big Train, Columbia 69860 CD 1999. Sweet Release and Ghost Story, Sony 61690 CD 1999. Standard Time, Vol.6: Mr. Jelly Lord, Columbia 69872 CD 1999. Reeltime, Sony Classical 51239 CD 1999. The Marciac Suite, Columbia 69877 CD 1999-2003. The Lincoln Center Jazz Orchestra With Wynton Marsalis Plays the Music of Duke Ellington, BrooksBrothers CD 2000. Goin' Down Home, WestWind 2166 (coleader Black Cultured Pearl) CD 2001. All Rise, Sony Classical S2K 89817 CD 2001. Marsalis Family/A Jazz Celebration, Marsalis Music 3302 CD 2002. Angel Eyes, Prism Leisure 752 CD 2002. Live at the House of Tribes, Blue Note 7243 477133 2 CD 2003. The Magic Hour, Blue Note 7243 597903 2 CD 2003. Lincoln Center Jazz Orchestra, A Love Supreme, Palmetto 2106 CD 2003. Lincoln Center Jazz Orchestra, Don't Be Afraid: The Music of Charles Mingus, Palmetto 2114 CD 2006. Jazz at Lincoln Center Orchestra, Cast of Cats, Brooks Brothers CD 2005. Higher Ground Hurricane Benefit Relief Concert, Blue Note 3452382 CD 2006. From the Plantation to the Penitentiary, Blue Note 0946 373675 2 CD/dvd 2006. Congo Square, JLCO with Wynton Marsalis featuring Yacub Addy and Odadaa!, Jazz at Lincoln Center 42306 CD 2007. Two Men With the Blues, Blue Note 50999 5 04454 2 (coleader Willie Nelson) CD 2007. He and She, Blue Note 50999 5 10331 2 CD 2007. Jazz at Lincoln Center Orchestra, Portrait in Seven Shades, Jazz at Lincoln Center 001 (Ted Nash compositions) CD/DVD 2008. From Billie Holiday to Edith Piaf: Live in Marciac, Future Aco/Rampart Street Music 1945 (coleader Richard Galliano) CD 2009. Christmas Jazz Jam, Compass Productions 49023 (Somerset 26952) CD 2009. Here We Go Again: Celebrating the Genius of Ray Charles, Blue Note 50999 0 96388 2 (coleader Willie Nelson) CD 2009. Marsalis Family, Music Redeems, EmArcy/Marsalis Music 4600130 (coleader) CD/DVD 2009. Victoria Suite: Jazz At Lincoln Center Orchestra, EmArcy 14868 (invité Paco de Lucia) CD 2010. Jazz at Lincoln Center Orchestra, Live in Cuba, Blue Engine Records 1 CD/DVD 2011. Play the Blues: Live From Jazz at Lincoln Center, Reprise R2 528531 (coleader Eric Clapton) CD 2013. Jazz at Lincoln Center Orchestra, Big Band Holidays, Blue Engine Records 3 CD 2013. The Abyssinian Mass, Blue Engine Records 4 CD 2016. Lincoln Center Jazz Orchestra-New York Philharmonic, Swing Symphony, Blue Engine Records 6
Sideman LP 1979. Charles Earland, Comin’to You Live, Columbia 36449 CD 1980. Art Blakey, Live at Montreux and Northsea, Timeless SJP 150 CD 1980. Art Blakey, Blakey’s Theme, West Wind 2045 CD 1980. Art Blakey, Art Blakey, Aurophon 36019 (CMA Jazz 15013) CD 1981. Hal Willner, Amarcord Nino Rota, Hannibal 9301 CD 1981. Herbie Hancock, Magic Windows, Sony Music 4865722 CD 1981. Herbie Hancock Quartet, Columbia 38275 CD 1981. Art Blakey, Art Blakey in Sweeden, Amigo Ampl 839 CD 1981. Art Blakey, Album of the Year, Timeless SJP 155 CD 1981. Art Blakey, Straight Ahead, Concord Jazz 168 CD 1981. Chico Freeman, Destiny’s Dance, Original Jazz Classics 799-2 CD 1981. Fuse One: The Complete Recordings, Limelight 820 808 CD 1982. Art Blakey, Keystone 3, Concord Jazz 196 CD 1982. Jazz at the Opera House, Columbia 38430 LP 1983. Art Blakey, Aurex Jazz Festival ‘83, East World 80270 LP 1984. Ralph McDonald, Universal Rhythm, Polydor 422-823323 CD 1988. Marcus Roberts, The Truth Is Spoken Here, Novus 83051 CD 1989. Mingus Epitaph, Columbia 45428 CD 1989. Frank Morgan, Mood Indigo, Antilles 260 678 CD 1990. Shirley Horn, You Won’t Forget Me, Verve 847482-2 CD 1990. Jon Hendricks, Freddie Freeloader, Denon 76302 CD 1990. Mingus Epitaph, Columbia 45428 CD 1991. Michael White, Crescent City Serenade, Antilles CD 1991. Teresa Brewer, Memories of Louis, Red Baron 469 283 CD 1991. Steve Turre, Right There, Antilles 510040 CD 1991. Charles Fambrough, Proper Angle, Rhino 79476 CD 1991. Joe Henderson, Lush Life-The Music of Billy Strayhorn, Verve 511779-2 CD 1991. Branford Marsalis, The Beautiful Ones Are Not Yet Born, Columbia 468896-2 CD 1991. Marcus Roberts, As Serenity Approaches, Novus 63130-2 CD 1991. Doc Severinsen, Once More With Feeling !, Amherst 94405 CD 1992. Shirley Horn, Here’s to Life, Verve 511879-2 CD 1992. Elvin Jones, Tribute to John Coltrane, Columbia 487899-2 CD 1992. Branford Marsalis, I Heard You Twice the First Time, Columbia 46083 CD 1992. Dizzy Gillespie, To Diz with Love: Diamond Jubilee Recordings, Telarc 83307 CD 1992. Michael White, New Year’s Eve Live at the Village, Antilles 314-512168-2 CD 1993. Jon Hendricks, Boppin’at the Blue Note, Telarc Digital 83320 CD 1992-93. Modern Jazz Quartet, and Friends, Atlantic 82538-2 CD 1994. J.J.Johnson, Tangerine, Verve 526588-2 CD 1995. Roy Hargrove-Walter Booker, Family, Verve 527630-2 CD 1995. Valerie Capers, Come on Home, Columbia 66670 CD 1996. Natalie Cole, Stardust, Elektra 61946 CD 1996. Ann Hampton Callaway, To Ella with Love, Sindrome 8933 CD 1997. Mark O’Connor, Liberty, Sony 63216 CD 1997. Nicholas Payton, Payton’s Place, Verve 557 327-2 CD 1998. Marcus Roberts, Truth Is Spoken Here, Novus 3051-2 CD 1998. Jeff Tain Watts, Citizen Tain, Sony 69551 CD 1999. Ann Hampton Callaway, Easy Living, Sindrome 8934 CD 1999. Tony Bennett, Bennett Sings Ellington : Hot & Cool, Columbia 63668 CD 1999. Ted Nash, Rhyme & Reason, Arabesque 146 CD 2000. Rodney Whitaker, Yesterday, Today and Tommorrow, Sirocco Jazz 1007 CD 2001. Harry Connick Jr., 30, Columbia 69794 CD 2001. Carole King, Love Makes the World, Koch International 8346 CD 2001. Irvin Mayfield, Half Past Autumn Suite, Basin Street Records 04032 CD 2001. Swing Set Quintet, Blue York, NewYork Undergound 5299 CD 2001. Ann Hampton Callaway, Signature, Shanachie Records 5127 CD 2001. Hollywood Bowl Orchestra, Hollywood Bowl Orchestra: Greatest Hits, Philips 289468686 CD 2001-02. Ramiro Gallo, Florece, Milan 36075 CD 2002. Ann Hampton Callaway, Signature, N-Coded/After Nine 4227 CD 2002. Little Jimmy Scott, But Beautiful, Milestone 9321-2 CD 2002. Mark O’Connor, In Full Swing, Sony 87880 CD 2002. Ted Nash, Still Evolved, Palmetto 2092 CD 2003. Branford Marsalis, Romare Bearden Revealed, Marsalis Music 3306 CD 2005. Moacir Santos, Choros & Alegria, Biscoito Fino 627 CD 2005. Herlin Riley, Cream of the Crescent, Criss Cross 1272 CD 2006. George A. Johnson, Jr., All Star Tribute, BCS Records 70002 CD 2006. Gary Bartz, Nubian Blue, Blue Note CD 2007. Zachary Richard, Lumière dans le Noir, Musicor 2373 CD 2007. Mark O'Connor, The Essential Mark O'Connor, Sony Classical 07418 CD 2008. Scotty Barnhart, Say It Plain, Burnside/DIG Music 137 CD 2008. David Benoit, Jazz for Peanuts-A Retrospective of the Charlie Brown Television Themes, Concord 7230454 CD 2009. Carnegie Hall, Lift Every Voice! Honoring the African American Musical Legacy, Columbia 74392 CD 2009. Harry Connick, Jr., Your Songs, Sony Music 47228 CD 2010. Natalie Merchant, Leave Your Sleep, Nonesuch 7559798039 CD 2011. Mighty Pirates Troubadours-Papo Vazquez, Oasis, Picaro 5637991916 CD 2011. Irvin Mayfield, A Love Letter to New Orleans, Basin Street Records 40638 CD 2012. Bob Telson, Old LP, Acqua Records 346 CD 2013. Ali Muhammed Jackson, Amalgamations, Sunnyside 1378 CD 2013. David Crosby, Croz, Blue Castle Records 11438 CD 2013. Harry Connick, Jr., Every Man Should Know, Columbia 88883729292 CD 2013. Ben Wolfe, From Here I See, MaxJazz 608 CD 2013. Marcus Roberts, Together Again: Live in Concert, J-Master Records CD 2013. Marcus Roberts, Together Again: In the Studio, J-Master Records CD 2013. George Benson, Inspiration: A Tribute to Nat King Cole, Concord 0577137 CD 2013. The Pedrito Martinez Group, Motéma Music 124 CD 2014. Craig Handy, Craig Handy & 2nd Line Smith, OKeh Records 88883721832 CD 2015. William Schimmel, Theater of the Accordion, Roven Records 51115 CD 2016. The Sachal Ensemble, Song of Lahore, Universal 002464402
Musique classique CD 1982. Haydn/Humel/L. Mozart Trumpet Concertos, Columbia 37846 CD 1984. Haendel, Purcell, Torelli, Fasch, Molter, Columbia 39061 CD 1984. Three Favorite Concertos, Columbia 39310 CD 1985-86. Tomasi/Jolivet: Trumpet Concertos, Columbia 42096 CD 1986. Carnaval, Columbia 42137 CD 1987. Baroque Music for Trumpets, Sony Classical 42478 CD 1988. A Portrait (Eastman Wind Ensemble), Sony Classical 44726 CD 1988. Quiet City, Columbia 44916 CD 1990-91. Baroque Duet (Kathleen Battle), Sony Classical 46672 CD 1991. A Carnegie Hall Christmas Concert, Sony Classical 48235 CD 1992. On the Twentieth Century (Judith Lynn Stillman), Sony Classical 47193 CD 1992. Concert for Planet Earth, Sony Classical 52570 CD 1993. The London Concert, Sony Classical 57497 CD 1993-95. Jump Start and Jazz, Sony Classical 62998-2 CD 1994. Plácido Domingo, Placido Domingo präsentiert : Klassische Momente, Sony Classical 66604 CD 1995. Liberty-Original Soundtrack, Sony Classical 63216 CD 1995. In Gabriel’s Garden, Sony Classical 66244 CD 2009. Wynton Marsalis Limited Edition, Sony Classical Essential Classics 7526492 CD 2016. Stravinsky: The Soldier's Tale-Marsalis: Meeelaan, Camerata Records 28062
VHS/DVDs (années de publication)
1982. Art Blakey, Live at Village Vanguard, Quantum Leap 869 (publié en 2004) 1990-91. Baroque Duet (With Kathleen Battle), Sony SHV 48419 1991. A Carnegie Hall Christmas Concert, Sony SHV 48361 1992. Concert for Planet Earth, Sony SHV 48362 1992. Accent on the Offbeat (Peter Martins)/The London Concert, Sony SHV 53482 1996. Marsalis on Music, Sony SH4V 66745 (=4 volets, Sony SHV 66312/66488/66489/66490) 2006. In This House, On This Morning, Geneon Entertainment 12842 2006. Congo Square, JLCO with Wynton Marsalis featuring Yacub Addy and Odadaa!, Jazz at Lincoln Center 42306 2008. Jazz at Lincoln Center Orchestra, Congo Square, Shanachie Records 6332
VIDEOS
1982 AVRO's Jazzarchief-Wynton Marsalis Band (1982) https://www.youtube.com/watch?v=y-OpqwouYaw
1988 Wynton Marsalis - Caravan (Live) https://www.youtube.com/watch?v=3u5lW99YygU
1991 Wynton Marsalis - Bourbon Street Parade https://www.youtube.com/watch?v=75rZm9FPrL8
2005 Wynton Marsalis - Full Concert - 08/13/05 - Newport Jazz Festival (OFFICIAL) https://www.youtube.com/watch?v=FJhW2Iy8aKw 2009 Wynton Marsalis - Jazz in Marciac - Wynton Marsalis "The passionate Music of Sidney Bechet": Wynton Marsalis (tp), Olivier Franc (ss), Wycliffe Gordon (tb), Bob Wilber (cl), Dan Nimmer (p), Carlos Enriquez (b), Ali Jackson (dm) + Marcus Roberts Trio: Marcus Roberts (p), Roland Guerin (b), Jason Marsalis (dm) www.youtube.com/watch?v=WOfFVQHftHc 2009 The Marsalis Family - Struttin' With Some Barbecue https://www.youtube.com/watch?v=gUnWt21HxMQ
2013 Blues Walk - Wynton Marsalis Quintet with Sachal Jazz Ensemble at Jazz in Marciac 2013 https://www.youtube.com/watch?v=mOkD_TsKUJo
2015. Wynton Marsalis with JLCO – Duke, Dizzy, Trane, & Mingus: Jazz Titans2 https://www.youtube.com/watch?v=T09sWN4gDjU
2015 John Coltrane: My Favorite Things-Sachal Jazz and Wynton Marsalis https://www.youtube.com/watch?v=8d9cD_Es9k4
Wynton Marsalis Haydn Trumpet Concerto https://www.youtube.com/watch?v=vpFaWJQHwbA
Kathleen Battle, Wynton Marsalis: Baroque Duet Part 01 https://www.youtube.com/watch?v=rNbSQJKgRAc
Kathleen Battle, Wynton Marsalis: Baroque Duet Part 07 https://www.youtube.com/watch?v=YgYVmus2XdY
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