Marciac (Gers)
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1 sep. 2013
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Jazz in Marciac, 26 juillet au 15 août 2013
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© Jazz Hot n°664, été 2013
Comme chaque année JIM commence et finit avec le festival Off. Il revint donc à Philippe Audibert (cl, ss, ts) de lancer cette 36e édition le matin ensoleillé du 26 sur la place de la Mairie à la tête d’un excellent quintet (Benoît de Flamesnil, tb, Félix Hunot, bj-g, Gilles Chevaucherie, b, Sylvain Glevarec, dm) dans un programme Bechet (« Blackstick », « Strange Fruit » en duo ss-g) et Lester Young (« Moten Swing », « Blue Lester », « The Man I Love »). Jim c’est 21 jours de concerts, avec en plus du Off, 15 soirées à L’Astrada et 16 sous le chapiteau. Sur ces trois sites, il y eut pas moins de 10 trios piano-basse-batterie. Si on ajoute la soirée « stride » (Chris Hopkins, Rossano Sportiello, Bernd Lhotzky, Louis Mazetier à L’Astrada), et des trios augmentés d’une guitare (Laurent Cugny, Off) ou de percussions (Ahmad Jamal, Chapiteau), JIM peut aussi être considéré comme un festival de piano, ce qui laisse le signataire, qui a consacré sa vie à la promotion des cuivres, assez désabusé. Nous ne donnons que quelques grandes lignes d’un programme riche et varié. Sous le chapiteau, Robert Cray en quartet lance les festivités avec des extraits de son CD Nothing But Love. Belle voix, bons solos de guitare dans du blues, de la soul et un thème qui n’est pas sans évoquer le rock’n roll de Chuck Berry. Ce 26, Marcus Miller prend la suite avec son programme de tournée, bien réglé, et les excellents solos d’Alex Han (as) et surtout Sean Jones (tp) – le public n’a pas l’air de savoir qu’à niveau artistique égal, la trompette est infiniment plus dure que le sax. Notons un « Dr. Jeckill & Mr. Hyde » anthologique. Le 27 fut consacré à l’improvisation libre d’abord par le groupe féminin ACS (Geri Allen, p, Terri Lyne Carrington, dm, Esperanza Spalding, b), à l’exception d’« Unconditional Love » (de Geri, chanté par Esperanza), puis, en mieux grâce au son de ténor et à un piano versatile (souvent teinté de « technique classique ») par Wayne Shorter en quartet avec Danilo Perez (p), John Patitucci (b) et le jeu brutal de Brian Blade (dm). Le 28, une habituée du Off, Virginie Teychené, eut l’occasion de faire, avec talent, et en compagnie notamment d’Olivier Ker Ourio (hca) en invité, la première partie de la star George Benson sous le chapiteau. Beau timbre, sens du phasé, feeling de Virginie au service de thèmes de Duke Ellington, Betty Carter, Quincy Jones. Elle a terminé par « I Ain’t Got Nothing But the Blues » une prestation qui signe sa consécration. Puis ce fut George Benson, 70 ans, vedette des variétés américaines de classe comme Sinatra, Ray Charles ou Nat King Cole auquel il a rendu un bref hommage avec « Nature Boy » et « Unforgettable » (sans Wynton contrairement au CD). George Benson nous a délivré quelques solos et même quelques instrumentaux comme piqure de rappel de son excellence à la guitare (Ibanez). A partir de « La Mer (Beyond the Sea) » générant un swing délectable (merci Trenet, aussi !) la foule fut conquise. Le 29, le trio Chano Dominguez a délivré des thèmes de Monk (« Evidence ») et de Miles Davis (« Blue in Green », surtout « All Blues » très réussi), dans un jeu post bop de grand niveau et sans les traces annoncées de flamenco (hormis dans un titre de Miles, « Flamenco Sketches »). Puis Chucho Valdès flanqué d’un fameux bassiste, Gaston Joya, et de percussionnistes ad hoc a enthousiasmé le public avec sa musique colorée, dont « Bebo » dédié à son père, et des solos de piano truffés de citations (« Vol du Bourdon », Inventions de Bach, etc.). Son excellent trompette Reinaldo Meilan n’a pas pris de solo (seulement des exposés/codas et des riffs). Le 30, en trio (« Painting ») comme en solo (transcription d’un chant bulgare) Shai Maestro a démontré qu’il aurait sa place dans un festival de « piano classique » (beau bis !). La diffusion d’enregistrements de Fats Waller à l’entracte a permis ce passage d’un genre sans pulsation régulière à un autre, illustré par Diana Krall (p, voc) seule ou en orchestre (Stuart Duncan, vln !), dans (une part) du répertoire (« Deed I Do », « Sit Right Down and Write Myself a Letter », « Sunny Side of the Street », « Just You, Just Me ») formulé avec swing. L’autre partie de son show est constitué de chansons mièvres voire à des tendances country, le tout dans la tradition des variétés d'outre atlantiques de haut vol. Le programme du 31 a remis les pendules à l’heure. En première partie, Kenny Barron débute en trio (George Mraz, b, Lewis Nash, dm) par « Be Bop » de Gillespie. On aura un beau Medley Ellington-Strayhorn en solo, puis avant le bis (« Phantoms ») un « Uncle Bob » dédié à Monk très axé sur le swing. Le Quintet de Wynton Marsalis très rodé (Walter Blanding, ts-ss, Dan Nimmer, p, Carlos Herinquez, b, Ali Jackson, dm) alterne ballades et swing avec des originaux et des standards. On soulignera, la ballade « Goodbye » par le chef, « Number Five » de Nimmer pour le swing (incidemment le pianiste le plus jazz jusqu’ici), puis « Blues ». La série marsalienne de bis a notamment permis d’entendre Wynton Marsalis magistral dans « Ghost of a Chance » et dans un blues, « Better Go » d’Harry Edison-Ben Webster (avec sourdine plunger). Tout simplement admirable. Mais aussi, la preuve fut ici donnée que les fondamentaux jazz historiques ne font pas recette. Le 1er août, c’est une foule bien plus considérable qui a comblée le chapiteau pour Gilberto Gil dans une « pop music » dansante qui puise dans le folklore (une racine : scottish), avec violon et accordéon. A noter que cet ancien ministre de la culture fait en effet preuve d’une culture musicale de sa région (Nord du Brésil) dans ses explications bien venues. En seconde partie, Roberto Fonseca flanqué d’une anche bavarde (Javier Zalba), n’a pas trop mis en valeur l’excellent Robertico Garcia (tp, flh) sauf dans la danzon du début. Le reste n’a pas été aussi « Tradicional » (cubain) qu’annoncé. Le 2, le public fit une ovation à Richard Galliano qui a interprété des compositions d’Astor Piazzola et de lui-même (« New York Tango », « Tango pour Claude ») ainsi que L’Eté de Vivaldi (incroyable virtuosité avec l’accordéon qui sonne comme un violon) et « La Javanaise ». Dans cette heure de gloire, Galliano fut magistralement entouré d’un bassiste et d’un quatuor à cordes (Bertrand Cervera, 1er violon). Ensuite Jacky Terrasson a sous employé l’excellent Stéphane Belmondo (belle ballade au bugle) et même Michel Portal (manipulations de « C’est si bon », « Caravan »). Par contre la sympathique chanteuse Malia put faire un récital (« I Love You, Porgy », « Felling Good » - bon solo de Terrasson-, « Moon River », « Don’t Explain », avec un excellent solo de Belmondo). Le 3, Wynton Marsalis (en première partie !) nous a livré le résultat de deux jours de travail à Tarbes de son quintet (cf. supra) avec le Sachal Ensemble du Pakistan. La direction d’Ali Nijat semble utile à tous pour la métrique. En plus des trois percussions, il faut saluer Ahmad Nafees (sitar) et surtout Abbas Baqar (fl) qui ont une « oreille » surprenante pour reprendre dans les échanges les phrases improvisées par Blanding et Marsalis. Le programme fut notamment « Take Five », « Limbo Jazz » d’Ellington, « My Favorite Things », « Blues Walk » et « New Orleans Blues » de Morton avec des solos superlatifs de Wynton Marsalis et Dan Nimmer, et un mélange sans incongruité (on pouvait noter le passage en swing de la rythmique pour les solos jazz). Une idée étrange qui s’est soldée par une réussite. En seconde partie, ce fut un plaisir de retrouver le tandem Herlin Riley (le Wynton Marsalis de la batterie) et Reginald Veal (b) derrière un Ahmad Jamal, percussif, répétitif, puissant, assez minimaliste (pas de déluges de notes) qui a présenté Saturday Morning. Herlin a eu pour notre bonheur profusion de solos. Le 4, retour dans les variétés américaines. Tout d’abord le chanteur Curtis Stigers, également sax (soprano, et surtout ténor R’n B), qui touche aussi au blues (« My Babe » de Willie Dixon) et au phrasé jazz (« You’d Be So Nice »). Puis, Al Jarreau occupe la scène avec un style très personnel, maniéré, ponctué de vocalises imitant basse ou percussions. Ces deux artistes ont en commun de l’humour. Le 5, avant la leçon sans faille de guitare espagnole, flamboyante, dansante, populaire, par le maître Paco de Lucia, Raynald Colom a décliné sa trompette avec piano (« Fairway » en hommage à Mulgrew Miller), avec le guitariste Juan Chicuelo Gomez et en quintet augmenté de Chicuelo dans « Toulouse » de Nougaro. Raynald joue en gonflant les joues ce qui donne une sonorité charnue mais pas plaisante, en outre ça le limite dans les nuances et la tessiture aiguë. Comme nous sommes dans une société où le ridicule ne tue plus, soulignons que pour Paco de (la) Lucia, il n’y eut que cinq photographes autorisés pour trois minutes dans le 6e morceau ! Alors que dans la foule du chapiteau les photos et vidéos avec des portables allaient bon train toute la soirée. Pas d’anecdote de ce genre le 6, ils furent tous là (et plus encore) pour la totalité (sic) de la soirée blues, genre qui est une racine du jeu « jazz conforme à l’histoire ». Tout d’abord du blues sans mixage exotique par un bon quartet autour d’Eric Bibb (voc, g), composé d’un batteur parfois souple aux balais (le photogénique Larry Crockett), d’une vraie contrebasse (Trevor Hutchinson) et du « son fifties » de la telecaster du très acclamé Steffan Astner. Excellent répertoire de « Feelin’ Bad » au musclé « With My Maker, I’m One » (tiré de l’album Jericho Road). Notons aussi un hommage à Bukka White. Suit le trio plus brutal de Taj Mahal (g, voc) dans un concert interrompu au bout de trois morceaux (dont un saignant « Oh, Babe ») pour cause d’orage gersois. Très bon moment musical malgré tout. La soirée du 8 (au 9) fut consacrée au saxophone et dédiée à Lily Coleman, épouse de Bill, parrain de JIM, dont nous venions d’apprendre le décès et qui fut longtemps une âme bienveillante sur ce festival. Tout d’abord le Quartet de Ravi Coltrane (ts) dans deux titres puis augmenté de Steve Coleman (as). Le répertoire est l’œuvre de Ravi et Steve ainsi que de Ralph Alessi (« Klepto »). L’ambition de Ravi est d’être un disciple de son père John qui, lui, devint un chef de file. Il est appliqué dans sa démarche sans atteindre le lyrisme et les paroxysmes déchirants de son père. Il bénéficie toutefois par cette parenté d’un capital de sympathie. Lorsque le quartet Joshua Redman (ts) prit la suite, on est monté d’un cran dans le même créneau esthétique. La filiation de Joshua n’est pas avec son père Dewey, mais avec John Coltrane (son « Summertime » pour débuter). Sa sonorité est moins ample, mais le niveau technique est peu égalé aujourd’hui (notamment la netteté du registre aigu). Sa prestation fut supérieure à celle de l’an dernier. Reuben Rogers (b) et surtout Gregory Hutchinson (dm) ont leur part dans cette réussite. Beau blues formulé avec swing ( !) (« Let Me Down Easy ») et une version de « Stardust » à mettre dans les annales. On n’imagine pas plus parfait, donc le gros du public a quitté le chapiteau après ça. Pourtant Céline Bonacina (bs, as, ss) a un univers qui ne cherche pas la comparaison. D’entrée de jeu, son « Out of Everywhere » et surtout « Circle Dance » n’ont pas manqué d’attrait. L’alliage sax (baryton surtout) avec la voix (Leila Martial) et le vibraphone (Illya Amar), dans un contexte très rythmique, méritait l’écoute. Le 9, fut une soirée homogène par deux vétérans du funk, ex-James Brown, Fred Wesley (& the New JB’s) puis Maceo Parker. Le groupe de Wesley (tb) a commencé par « La Bossa » du leader pour montrer qu’il peut faire autre chose. Puis ce fut du funk (« Bop to the Boogie », etc.) dont un thème qui alterne avec des passages en ternaire. Wesley chante bien, les arrangements pour les souffleurs sont bien réglés (riffs). Bons solos de Gary Winters (tp, flh – registre aigu précis) et Ernie Fields (ts). Le volume sonore fut plus élevé avec Maceo Parker. Après une courte démonstration jazz à l’alto (« Satin Doll »), il s’est consacré à ce qui n’en est pas, selon ses propres dires, le funk. Ces têtes d’affiche ont 70 ans mais le public est très jeune (exactement l’inverse du jazz traditionnel). Maceo Parker chante beaucoup (notamment une courte imitation de Ray Charles) et joue toujours copieusement, mais il a aussi laissé la vedette à sa chanteuse (« Stand By Me »), son robuste trombone (« When I Fall In Love ») et pour un solo (trop) long à son fils, Marcus Parker (dm). La programmation du chapiteau s’est terminée le 10 par un espace accordé au jazz de Django Reinhardt sous les doigts experts du trio Rosenberg avec Costel Nitescu (vln). Des thèmes composés par Django (dont l’incontournable « Nuages ») ou joués par lui (« Dream of You »), ainsi qu’un beau « Old Man River ». Virtuosité, élégance, swing à la Django/Grappelli. Sublime. Parmi les bis, un « Dark Eyes » relève d’une autre culture, slave. Passerelle pour le compositeur Goran Bregovic qui a animé la seconde partie, avec une musique parfois poignante prodiguée avec un taux de décibels considérable. Pour beaucoup JIM se terminait là. Aucun badge d’accréditation des photographes et journalistes ne dépassait le 10 août. Mais, une programmation parallèle à L’Astrada a continuée pendant quatre jours dans des conditions d’accès limitées pour les médias, et sous forme d’invitation. « Pour ne pas abuser », nous avons choisi de n’assister qu’à un seul concert à L’Astrada, le 11 : celui d’Eric Reed (p) en trio (Darryl Hall, b, Mario Gonzi, dm) dédié à Mulgrew Miller. Eclectique, il a d’abord fait « démonstratif » (« Stablemates » de Golson, « Con Alma » avec solo de basse, « Moose the Mooche » – alternative avec Gonzi) avant de faire « expressif » à partir de « Prayer » dédié à George Cables, partie où on retiendra « Amazing Grace » (en solo), « In Your Own Sweet Way » de Brubeck, « Reflections » de Monk (en solo, soupçon de stride !) et un low down « Blues de Marciac ». Deux bis signés Monk dont un beau « Round About Midnight ». L’état d’esprit d’Eric Reed est le suivant : « Il n’y a pas d’opposition entre tradition et innovation… John Coltrane n’était pas plus grand que Ben Webster » (La Dépêche du Midi, 11 août 2013, p. 29).
Le Festival Off fut très fréquenté (crise oblige) et la gratuité ne signifie pas qualité moindre. Le niveau général fut élevé. Certains groupes ont remporté un énorme succès : le répertoire d’Aretha Franklin chanté de façon crédible par Emilie Hédou avec Soul Serenade (le 4, « Trouble in Mind » ; un « Dr. Feelgood » avec Pierre Jean, p, Michel Bonnet, tp) et un programme très actuel, dans la lignée de RH Factor et superlativement bien joué par The HeadBangers du trompette Nicolas Gardel (niveau digne du chapiteau) (28-29). De ci, de là, nous avons aussi remarqué Pierre Christophe (p) derrière Isabelle Carpentier (standards : « This Can’t Be Love », 26-27), un « Mo’ Better Blues » par Rémi Toulon (p) trio (29), l’expressive chanteuse Sylvia Howard dans un répertoire de référence (« Route 66 », « Just Squeeze Me », « Everyday I Have the Blues », avec Black Label Swingtet, 30-31), le coltranien Abdu Salim en trio (Akim Bournane, b, Tonton Salut, dm) (1er août, thème de Pharoah Sanders, etc.), le charme de la Guadeloupe avec Véronique Hermann Sambin (le 2, « Night in Tunisia », « The Man I Love », mais aussi « Toutou ni » arrangé par Xavier Richardeau, ss-ts-bs), le cornettiste Michel Bonnet à la tête de Mem’Ory (le 6, avec Patrick Bacqueville, tb : « Ory’s Creole Trombone », « Muskrat Ramble » ; un magnifique « Maple Leaf Rag » aussi), le retour de Mariannick Saint-Céran (le 8 avec le trio Thierry Ollé : « This Can’t Be Love », « Don’t Get Around Much Anymore »), la présence de Denise King (voc) (le 10, avec Olivier Hutman, p, parfois Olivier Temime, ts : « All Blues/Everyday I Have the Blues », « Old Black Magic », « I Got Rhythm »), un « Eronel » de Monk avec Julien Alour (tp dans la grande tradition bop, le 10), l’univers imaginaire de Jérôme Etcheberry (tp, flh) (le 12, parfait sur sa planète Hoozee Foozee : beaux thèmes « Magnolias », « Midnight Voodee », paraphrases comme « Tinos Barbacoa »), « Tropical Mood » par Boss Quéraud (cl) (le 13, New Orleans Fiesta), la nostalgie des années 20/30 avec Certains L’Aiment Chaud (14-15). C’est Kenny « Blue Boss » Wayne (p, voc) en combo (avec Drew Davies, ts) qui a clos le 36e JIM, le 15 août dans la lignée Fats Domino. La crise économico-financière et la pauvreté (pas encore pour tous) n’ont pas fait obstacle cette année à la fréquentation de JIM qui fut forte (jusqu’à 12 000 personnes le 7). Au moins 5 concerts sous le chapiteau ont atteint un taux exceptionnel (6000 places payantes le 7). Nous étions, semble-t-il, plus de 130 photographes et journalistes. A titre personnel, nous remercions Marie et les bénévoles du bureau de presse pour leur accueil et l’aide de tous les instants. Avec d’autres hyper-structures comme Montreux et Vienne, Marciac (885 bénévoles) est le lieu où l'on retrouve ou découvre les musiques les plus diverses, des vétérans célèbres et des vedettes de l’instant. Une explication, peut-être, à ce maintien dans le peloton de tête. Place à la 37e édition !
Michel Laplace
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