
Musicien virtuose,
artiste d’une grande curiosité, d’une gentillesse et d’une modestie rares,
Marcel Azzola a incarné l’accordéon pendant quatre-vingt ans d’une longue et
très riche carrière entre musette, chanson (avec Edith Piaf, Yves Montand ou Jacques Brel parmi beaucoup d'autres),
musique classique et jazz dont il a occupé les franges et où il a tracé une
voie nouvelle, se faisant pédagogue et messager de la tradition auprès des jeunes et des moins jeunes avec une disponibilité et une générosité en tous points conformes à un personnage éminemment populaire…
Marcel Jean Azzola est né 10 juillet 1927 à Paris, dans le
XXe arrondissement, dans la maternité qui existait alors rue de La
Chine et où serait également venue au monde Edith Piaf. Originaires de Lombardie, Giuseppe et Angelina Azzola ont
fuit l’Italie mussolinienne en 1922. Ils auront cinq enfants: quatre
filles et un fils, Marcel, qui se situe au centre de la fratrie. La famille est
établie à Pantin où se trouve une forte communauté italienne. Giuseppe, maçon
de son état, a dirigé un orchestre de mandolines dans son Piémont natal, et prend
la musique très au sérieux. Il entend que ses enfants disposent d’une éducation
musicale. Ainsi ses deux filles aînées étudient-elles le violon. Marcel suivra
également leur exemple à l’âge de 6 ans. La rencontre avec l’accordéon
intervient trois ans plus tard quand Marcel tombe sur une répétition de
l’Amicale des Aveugles de Pantin, dans la salle des fêtes municipale.
L’orchestre est constitué exclusivement d’accordéons (chacun avec des emplois
particuliers) et le jeune garçon, séduit, décide d’adopter l’instrument. Il s’en
suit six mois d’un premier apprentissage, quelque peu laborieux, au sein de cette formation: Marcel devant assimiler des rudiments de braille pour
déchiffrer les partitions! On se met ensuite en quête d’un professeur. Après un essai non concluant avec Paul Saive (qui a notamment formé
Jo Privat), un ami de la famille oriente Marcel vers un autre maître: le
concertiste Médard Ferrero, mais qui délègue son enseignement à Attilio Bonomi,
lui aussi un familier des Azzola. Sous sa férule, Marcel fait des progrès
rapides et spectaculaires. En contrat avec une guinguette de Bobigny, Attilio
Bonomi embarque avec lui son élève (d’abord en tant qu'éphémère batteur!). Et
c’est ainsi que Marcel Azzola débute sa carrière professionnelle, à 11 ans
seulement. Il délaisse l’Amicale des Aveugles pour l’Orchestre de l’Amicale
Accordéoniste de L’Humanité, le journal communiste fondé en 1904 par Jean Jaurès, conformément aux convictions politiques de son
père. Il se retrouve ainsi à jouer en 1938 pour la Fête de L’Humanité dont Charles
Trenet est la vedette. En juin 1939, Marcel Azzola remporte un premier
prix: la coupe du concours de Suresnes.
Un an plus tard, c’est l’Exode. Attilio Bonomi convoie les Azzola
chez sa belle-famille (qui finira déportée à Dachau), en Savoie, tandis que
Giuseppe reste à Pantin pour subvenir à leurs besoins. Marcel se fait gardien
de vaches, mais il anime également de petits bals et joue pour les maquisards.
En 1941, la famille Azzola se retrouve à Pantin et Marcel parfait dès lors sa formation
directement auprès de Médard Ferrero, grand technicien ayant conçu ses propres
méthodes pédagogiques, qui lui fait travailler, à l'accordéon, des pièces classiques adaptées
pour le piano ou le violon. Parallèlement, la guerre n’empêche pas Marcel de
trouver des engagements dans les brasseries ou les bals clandestins où il se
rend en vélo. Le vélo, le gamin de Pantin le pratique aussi, pour le plaisir
(comme le football), avec son ami René, dit
«Didi» Duprat (1926-1996), futur guitariste de jazz, bientôt membre
de l’orchestre de Gus Viseur et déjà grand admirateur de Django Reinhardt. Par ailleurs,
Marcel remplace au pied levé son aîné, José Rossi, qui entre dans la
clandestinité pour échapper au S.T.O. A cette occasion, il côtoie un certain
Démého, violoniste-batteur et amateur de musiques syncopées jazzy, qui l’initie
à l’improvisation. En 1943, Marcel se trouve un nouveau maître, le pianiste
Jacques Mendel, qui développe sa musicalité par l’analyse profonde des grands compositeurs
classiques. Mais le professeur, qui porte l’étoile jaune, doit se réfugier dans
l’Allier. De bistrots en restaurants, Marcel multiplie cependant les rencontres
et les découvertes musicales.
 Marcel Azzola avec Toots Thielemans © Sony DSC, by courtesy of Catherine Azzola (collection privée) Déterminante est celle avec Geo Daly (1923-1999), alors accordéoniste et
pas encore vibraphoniste, qui lui dévoile ses partitions originales de Duke
Ellington. Dans une récente biographie, Marcel Azzola se rappelait de
l’impression que lui avait laissé l’une de ces partitions: «Elle était chargée en accords
superbes et les harmonies se prêtaient très bien au jeu de l’accordéon. Il
suffisait de jouer les notes qui étaient écrites, et ça sonnait tout de suite,
formidablement. Les musiques d’Ellington furent, pour moi, une
révélation.»1 Avec la fin de la guerre, le jazz devient l’objet d’un engouement
généralisé, ce que Marcel Azzola a également raconté dans Jazz Hot: «Tout
se noue à la Libération. Les gens avaient tellement rêvé de la musique
américaine, notamment de jazz, pendant l’Occupation. On baignait là-dedans. Alors,
Didi Duprat, Gus Viseur, les Manouches, Django, comment voulez-vous que j’y
échappe? […] D’ailleurs, tout le monde touchait plus ou moins au jazz.
L’armée des Libérateurs jouait du jazz, il y avait des bases américaines –où
j’ai joué, d’ailleurs–, le jazz passait à la radio.» 2 En 1948, Roger Paraboschi (batteur de Django Reinhardt et d'Yves Montand), qui
a ouvert Marcel Azzola au bebop, lui permet d’assister au concert de Dizzy
Gillespie, dont il assure la première partie, à la Salle Pleyel, depuis les
coulisses. Quant à Django, après quelques entrevues furtives en compagnie de
Didi Duprat, la véritable rencontre a lieu en 1950: alors que Sarane
Ferret, guitariste chez Gus Viseur, reconduit Marcel en voiture après un
concert, il décide d’effectuer une étape. Et voilà qu’il l'embarque, au
petit matin, dans l’appartement de Django à Pigalle. Ce dernier est en train de
se raser. Marcel exécute alors pour lui la Toccata
de Bach à la demande de Sarane Ferret. Ayant fini sa toilette, Django se
retourne et lui déclare très sobrement: «C’est pas mal!». Un immense
compliment de la part du guitariste qui les distribue avec une extrême
parcimonie…
Entre la fin des années 1940 et le début des années 1950, Marcel
Azzola, enchaîne les étapes: il participe en 1948 à la Coupe mondiale de
l’accordéon à Lausanne, dont il remporte la quatrième place (la première étant
enlevée par Yvette Horner); mais, dans la foulée, il obtient le premier prix
du concours international de Stradella, en Italie; l’année suivante, il
participe à son premier enregistrement («Mademoiselle Paris» avec
la chanteuse Renée Lebas); il étudie encore la composition et
l’orchestration auprès de Nadia Boulanger et Astor Piazzolla, tout en
fréquentant le Club-Saint-Germain où il découvre, émerveillé, un pianiste qui a
tout juste son âge: Martial Solal.
En 1953, il grave un premier disque sous son nom, chez
Barclay, ce qui étend sa notoriété et l’amène à collaborer avec les vedettes
montantes ou confirmée de la chanson française: Gilbert Bécaud, Barbara,
Juliette Gréco, Boris Vian ou encore Edith Piaf auprès de laquelle il enregistre
«Sous le ciel de Paris» en 1954. En décembre 1956, il est de la
célèbre tournée de trois mois effectuée par le couple Montand-Signoret à
travers les pays de l’Est et l’URSS, dont dix jours passés à Moscou. Cette
aventure marquera profondément l’accordéoniste: «Etant issu d’un milieu communiste, il en est revenu avec des désillusions.
Cependant, l’expérience n’a pas été négative car il a aussi rencontré des gens
formidables. Par ailleurs, il avait une immense admiration pour Simone Signoret
et Yves Montand. Elle, pour sa grande intelligence (il a d’ailleurs eu
davantage d’échanges avec elle, sur le plan politique, durant la tournée). Lui,
pour son extraordinaire capacité de travail. Sa relation avec Montand étant
plus centrée sur le domaine professionnel…», rapporte Catherine Azzola,
sa fille.

Musicien multidimensionnel, Marcel Azzola déroule ainsi,
durant plus de cinquante ans, une carrière entre musette, chanson, musique
classique et jazz. On retiendra parmi ses multiples collaborations, bien
évidemment celle avec Jacques Brel qui, en 1968, pendant l’enregistrement de
«Vesoul», apostrophe, de façon impromptue, son accordéoniste avec le
fameux «Chauffe Marcel!» qui collera à la peau de Marcel
Azzola pour le reste de son existence (Marcel y est exceptionnel, et pour beaucoup dans l'intensité de l'interprétation de Brel). Autre association marquante, celle avec
Marcel Mouloudji. Ensemble, ils enregistrent, en 1976, une anthologie de la chanson
musette: Et ça tournait!.
Parallèlement, il dirige son orchestre de bal avec l’ami de toujours, Didi
Duprat; activité qui perdure jusqu’au début des années 1980, ce qui ne
l’empêche pas de travailler également pour le cinéma: il enregistre ainsi
une centaine de musiques de film, de Mon
Oncle (Jacques Tati, 1958, où il est déjà en duo avec Lina Bossatti) à Mort d’un pourri (Georges Lautner, 1977,
sur une musique de Philippe Sarde et avec la participation de Stan Getz) ou encore Milou en Mai (Louis Malle, 1990, avec
Stéphane Grappelli, Marc Fosset et Maurice Vander).
 Marcel Azzola avec Christian Escoudé © Catherine Azzola, by courtesy En filigrane, le jazz reste présent. A la fin des années 1970,
alors qu’il est venu écouter le duo Marc Fosset-Patrice Caratini au Caveau de
La Montagne, le guitariste et le contrebassiste lui proposent de se joindre à
eux. Ainsi naît un trio qui va entraîner bien d’autres projets jazz, notamment
en compagnie de Christian Escoudé, Didier Lockwood, Toots Thielemans ou encore
Dany Doriz, avec lequel il enregistre Jazzola
(Black & Blue, 1999). «Je
l’ai connu, il y a vingt-cinq ans, par l’intermédiaire de Marc Fosset qui
m’avait demandé de le remplacer pour un concert de la série «De
Ménilmontant à Broadway» dans lequel Marcel se produisait. Depuis mes
débuts, j’étais très admiratif de lui: il a pratiquement tout inventé
dans l’accordéon jazz. A partir de là, nous sommes devenus amis et nous avons
très souvent joué ensemble. Il avait toutes les qualités: une technique
extraordinaire et une extrême simplicité. Il était de plus un compositeur
talentueux. On avait encore quelques concerts prévus l’été dernier avec la
chanteuse Patricia Bonner. Nous avions répété chez lui en juin. Il ne devait
intervenir que sur quelques morceaux, mais, durant la répétition, il voulait tout
jouer! Il avait été extraordinaire. Malheureusement, sa santé ne lui a
finalement pas permis d’être présent…», relate l’éminent vibraphoniste et patron du Caveau de
La Huchette. L’orchestre «Jazzola» a ainsi perduré bien au-delà de
cet enregistrement initial, Philippe Duchemin prenant la suite de Georges
Arvanitas: «La qualité
musicale rare de Marcel était son éclectisme. Il était capable d’aborder
différentes musiques et différents styles avec l’humilité qui le caractérisait.
Il se donnait à fond et mettait toujours son entourage en valeur. En tant
qu’homme, il était d’une modestie étonnante. Il ne s’affichait jamais comme
leader, et bien sûr, le public ne voyait que lui! Il était pour les gens une
icône populaire! Une fois, nous jouions dans un festival et étions sur place la
veille. La direction nous avait proposé d'assister en tant que spectateurs à un
autre concert comme cela arrive fréquemment. Marcel avait acheté son billet en
cachette sans se présenter alors que nous étions invités. Cela s’est su, mais
Marcel n’a jamais voulu se faire rembourser!», se souvient le
pianiste.
Pour effectuer ces allers-retours stylistiques permanents,
Marcel Azzola avait trouvé une partenaire idéale avec la chanteuse, pianiste et
violoniste talentueuse, Lina Bossatti, avec laquelle il a partagé la scène pendant soixante
ans. A partir de 1982, ils forment un duo accordéon-piano (et également
accordéon-violon alto) qui reprend des chansons de Piaf, de Brel, des thèmes
traditionnels ou des compositions de musique classique… Une complicité musicale exceptionnelle qui finira par les unir à la ville comme à la scène.
Par sa virtuosité et sa musicalité fondées sur une culture encyclopédique de la musique, populaire et savante, Marcel Azzola a non
seulement contribué à rapprocher la tradition musette du jazz, mais également à donner ses
lettres de noblesse, sans perdre la fibre populaire, à un instrument longtemps méprisé de l'académie, avec quelques autres géants de l'instrument, depuis Gus Viseur, Tony Murena et Jo Privat jusqu'à Astor Piazzolla. Toujours avide de
transmettre sa passion, il enseigne durant vingt ans à l’Ecole nationale de
musique d’Orsay et milite pour l’entrée de l’accordéon au conservatoire. Ce qui abouti à ce qu’en 2002, le «piano du pauvre» intègre
le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Par son
exemple, il aura fait émerger d’éminents représentants de l’accordéon jazz & beyond, de
Richard Galliano à Ludovic Beier pour ne parler que de l’hexagone. D’une gentillesse et d’une modestie
légendaires, la nature ouverte et généreuse de Marcel Azzola était
particulièrement précieuse pour les jeunes musiciens, comme s’en souvient Hugo
Lippi: «Jeune débutant, je l’ai rencontré vers 2004-2005, à l’occasion d’un concert carte blanche à Marc
Fosset où j’intervenais sur quelques morceaux. J’avais été frappé par le fait
que Marcel était resté écouter les autres musiciens durant la répétition alors
que lui en avait terminé. Il avait beaucoup de bienveillance et d’écoute à
l’égard des jeunes musiciens. Il s’intéressait vraiment aux autres: quand
on parlait avec lui, c’était un vrai échange. C’est lui qui m’a poussé à
enregistrer. Il m’a dit: "Il faut y aller!"». Son
amour de l’accordéon passait également par une belle collection d’instruments anciens
qu’il enrichissait en véritable historien et conservateur de la mémoire de l'instrument.
Sous dialyse depuis quatre ans, Marcel Azzola, très affaibli
ces derniers mois, ne désespérait cependant pas de remonter sur scène (sa
dernière apparition, en duo avec Lina Bossatti, remonte à février 2018). Son
cœur a lâché le 21 janvier à l’hôpital de Poissy. C’est dans cette même ville
qu’ont eut lieu ses obsèques, le 28 janvier 2019 en présence de nombreux
musiciens: Christian Escoudé, Patrice Caratini, Ludovic Beier, Sylvain
Luc, Dany Doriz, Patrice Galas, Philippe Duchemin, Hugo Lippi, André
Ceccarelli, et beaucoup d'autres, et lors desquelles son accordéon résonna encore. Il repose
aujourd’hui au cimetière de Villennes-sur-Seine, commune où il résidait.
Inutile de dire que Marcel Azzola fut égal à lui-même pour Jazz Hot et tous les membres de l'équipe avec qui il échangea: attentif, généreux, disponible, souriant avec ce regard franc, simple et direct qui émanait de la dimension populaire de son œuvre et de l'homme. Nous partageons la peine de Lina Bossatti, de Catherine Azzola et de ses proches.
1. Claude Lemire,
Marcel Azzola. Parcours d’un musicien atypique, L’Harmattan, Paris, 2017, p.
31. 2. Jazz Hot n°514 (1994)
Jérôme Partage Photos: remerciements à Catherine Azzola, by courtesy

Marcel Azzola et Jazz Hot: n° 514-1994, n° 591-2003
SÉLECTION DISCOGRAPHIQUE
Leader/Coleader CD 1951-62. Marcel Azzola: 1951-1962, Frémeaux et associés 5696
LP 1978. Mouloudji, Marcel Azzola: et ça Tournait! Anthologie de la Chanson Musette, Disques Déesse LX 906 CD 1982. Trois temps pour bien faire, OMD 1526 CD 1982-86. Azzola/Caratini/Fosset: Valse Blues, OMD 1526 LP 1983. Mouloudji avec Marcel Azzola, Les Plus Belles Javas, Disques Déesse LX 82 CD 1986. Fleur de banlieue. Volume 2, OMD 1526 LP 1983. Marcel Azzola, Lina Bossatti: Pièces Pour Claviers, Mazo 10001 CD 1986. Fleur de banlieue. Volume 2, OMD 1526 LP 1986. Marcel Azzola/Patrice Caratini/Marc Fosset: Fleur De Banlieue (Vol. 2), Cara 013 (prod. Patrice Caratini) CD 1989. Transit rue des Orchidées, Zoo Records 9001
(coleader Itaru Oki) CD 1993. Musique à la mode, Verve 521 305-2 (avec Lina
Bossati) CD 1993. L’Accordéoniste: Hommage à Piaf, Verve 521
500-2 (avec Stéphane Grappelli) CD 1996. Marcel Azzola/Richard Galliano/Antonello Salis: Vignola Reunion Trio, Nel Jazz 0960-2 CD 1999. Jazzola, Black & Blue 657-2 (coleader Dany
Doriz) CD 2008. Didier Lockwood/Marcel Azzola Feat. Martin Taylor & Jean-Philippe Viret: Waltz Club, EmArcy 983765-9 CD 2008. Azzola, Bossatti: Marcel & Lina, Musique & Mouvement 20091
   
   
  
Sideman LP 1982. François Moustache Galepides, Moustache Salvador
Hampton et leurs amis jouent Brassens,
Philips 812 386-2 CD 1989. Marc Fosset, Crooner, OMD 1524 CD 1989. Stéphane Grappelli, Milou en mai, CBS 466285-2 CD 1989. Christian Escoudé, Gipsy Waltz, EmArcy 838 772-2 CD 1990. Stéphane Grappelli in Tokyo, Denon CY-77130 CD 1990. Collectif, Paris Musette, Label La Lichère 137 CD 1992. Christian Escoudé, Holydays, EmArcy 534 304-2 CD 1993. Collectif, Paris Musette vol. 2, Label La Lichère
207 CD 1995. Jean Bonal Trio, Invite Marcel Azzola, Paul
Beuscher 1012 CD 1997. Collectif, Paris Musette vol. 3, Label La Lichère
217 CD 1999. Florin Niculescu, Four Friends, Jardis Records 9923
VIDÉOS 1968. Jacques Brel, «Vesoul» https://www.youtube.com/watch?time_continue=14&v=tVKWiseNGUU
1982. Marcel Azzola & Stéphane Grappelli, «Les Feuilles mortes», TF1 Marcel Azzola (acc), Stéphane Grappelli (vln) https://www.youtube.com/watch?v=aqrJuNcgY34
1992. Documentaire Marcel Azzola,
l’homme à l’accordéon de Claude Paccaud https://www.youtube.com/watch?v=l5yMj4mq10A
2013. Dany Doriz Quartet + Marcel Azzola, Jazz Entraigues Festival Dany Doriz (vib), Patrice Galas (p), Patrica Lebeugle (b), Didier Dorise (dm), Marcel Azzola (acc) https://www.youtube.com/watch?v=NsuycF-C8KE
2017. Trio Azzola-Escoudé-Caratini, «Double Scotch», Maison de la Radio, Paris (24 juin 2017) Marcel Azzola (acc), Christian Escoudé (g), Patrice Caratini (b) https://www.youtube.com/watch?v=pGw2zhHRgP8
2017. Marcel Azzola & Lina Bossatti, «L'Accordéoniste», Maison de la Radio, Paris (24 juin 2017) Marcel Azzola (acc), Lina Bossatti (p) https://www.youtube.com/watch?v=3OnAik-Mnnc
|