Juliette Gréco
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23 sep. 2020
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7 février 1927, Montpellier (34) – 23 septembre 2020, Ramatuelle (83)
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© Jazz Hot 2020
1955. Around The World, St Germain-des-Prés, image extraite du documentaire d’Orson Welles (cf. Vidéos)
Juliette GRÉCO
Jolie môme sans tabou
Née le 7 février 1927, à Montpellier, dans l'Hérault, Juliette Gréco nous a quittés le 23 septembre 2020, à Ramatuelle, après une vie romanesque en tous points dans ce Paris entre Quartier latin et St-Germain-des-Prés, un quartier imprégné par le jazz, l'Afro-Amérique, le cinéma, l'existentialisme, la littérature et la philosophie, un melting pot des lendemains de Seconde Guerre dont Juliette Gréco a fait son matériau pour construire une carrière hors des sentiers battus du show business, un parcours de femme libre.
Juliette Gréco a vécu le jazz, aussi comme philosophie, car il est
déjà là quand elle naît, partout, et notamment dans le Paris fêtard (bien loin
de nous aujourd’hui!). Enraciné dès la fin du premier conflit mondial dans les
bals antillais du XVe arrondissement, les boîtes du IXe arrondissement
tenues par Eugene Bullard et Ada Bricktop, le Bœuf sur le Toit (dans le VIIIe),
sur la Côte d’Azur, avec les allers-venues de Langstone Hughes, Claude McKay,
Paul Robeson, Cole Porter, George Gershwin ou Kurt Weill, les revues de
Joséphine Baker et Cab Calloway, le jazz a ensuite été investi comme musique de
résistance (après avoir été estampillée comme «dégénérée» pour les nazis),
musique-emblème de la Libération en 1945, puis musique populaire au sens de sa
pratique sociale jouée-dansée dans les fêtes, et finalement brandi comme étendard
de la liberté pour revendiquer l’égalité, la justice et les mixités de toutes
sortes. La trame tissée dès les années 1930 par la galaxie Charles Delaunay/Hughes
Panassié, deux des fondateurs de Jazz Hot, revue exclusivement de jazz
dès 1935, reconnaissant le jazz en tant qu’art et non folklore de divertissement,
autour d’artistes citoyens du monde comme Django Reinhardt dont Charles
devient le promoteur pour le Quintette du Hot Club en 1934, avant de s’investir
dans la Résistance, à son domicile et siège social de la revue au 14, rue
Chaptal (1939-1945), les liens noués très tôt avec les musiciens, acteurs et
mécènes d’outre-Atlantique et outre-Manche, la naissance de Swing, premier label de disques dédié au jazz dès
1937 (deux ans avant Blue Note, 1939), les
hot clubs essaimant dans le monde (des Etats-Unis à l’Inde) qui permettent
l’écoute attentive du jazz-blues-gospel dès 1932 à Paris, ou les concerts (et après-guerre les festivals) qu’ils organisaient, allant jusqu’à filmer le Quintette en tournée à Londres
dans un «clip» dès 1938, les liens avec le cinéma, la peinture, les expositions
universelles, tout ce maillage a fortement contribué à une imprégnation
profonde du jazz en France.
Naturellement, la deuxième paix revenue, le
confident-grand frère de Juliette, Boris Vian, sera un futur rédacteur de Jazz Hot officiellement de 1947 jusqu’à son
décès en 1959, encarté au Hot Club dès 1937 à 17 ans et jouant de la trompette chez Claude
Abadie. Puis ce sera son/leur amitié avec Jean-Paul Sartre, lui aussi bousculé dans sa réflexion par cette
Afro-Amérique sans fard (avec des arrivées renouvelées à Paris pour cette
seconde Libération: Richard Wright en 1946, James Baldwin en 1948, Chester
Himes en 1953, trois connaissances également de Hot d’Déé,l’ami danseur de Boris) dans ce qu’elle révèle de réalité
existentielle sans apparat mondain, sans échappatoire, en un mot, une
Afro-Amérique populaire, néo-réaliste. Les femmes ne sont pas en reste pour
secouer le cocotier des privilèges, et Simone de Beauvoir traverse l’Atlantique
en 1947 pour parler d’existentialisme, et consigne en retour ses impressions sur
le jazz, l’Afro-Amérique, les Amériques, pauvres, riches, dans l’Amérique au jour le jour, carnet de
voyage qui n’aurait pu être écrit de la même façon sans l’incontournable Nelson
Algren1; puis elle écrit Le Deuxième
Sexe en 1949, un manuel de libération existentielle pour les femmes et pour
lequel elle retraverse l’océan à l’occasion d’une nouvelle série de conférences
sur cette philosophie féministe à rebrousse-poil. En 1948, Duke Ellington, déjà
venu à Paris en 1933 (Pleyel, août)et 1939 (Chaillot, avril) où il a découvert Django Reinhardt avant de l'embaucher en attraction vedette pour une tournée américaine en 1946, y revient puis c’est Dizzy Gillespie, pour une tournée historique organisée par Charles Delaunay; le très jeune Miles Davis (23 ans) leur
emboîte le pas en 1949, avec beaucoup d’autres jazzmen en quête de paix et
d’estime artistique: il n’a qu’un an de plus que Juliette et quand elle l’entend
à Pleyel, la salle historique des concerts du Hot Club depuis 1933, ce sera grâce
à Michelle Léglise-Vian (mariée à Boris en 1941), américanophile, car Juliette
n’a pas de quoi acheter sa place ni payer son dîner avec les musiciens et les
organisateurs ensuite.
En 1951, Michèle devient la compagne de Jean-Paul Sartre:
la famille improvisée de Juliette est compacte. Si on rajoute, dans
l’environnement de Juliette, Jacques Prévert (voisin de Boris, Cité Véron dans
le XVIIIe) qui écrit pour Yves Montand «Les Cireurs de souliers de Broadway» (1948), Joseph Kosma, Jean Cocteau, Charles Trenet, Georges Brassens, Henri Salvador, Serge Gainsbourg (né en face de Jazz Hot,
rue Chaptal), Léo Ferré, Orson Welles, Darryl Zanuck (qui coproduit le Chanteur
de Jazz en 1927, il a 25 ans), Jean-Pierre Melville, Jean Renoir (film Charleston Parade 1927), tous jazzophiles, son entrainement à
traîner dans la rue, les bars, les clubs, depuis ses 16 ans, pour sentir l’air
du temps à Saint-Germain–des-Prés, Pigalle, Montparnasse, quartiers
pittoresques qui se sont vidés des nazis et remplis de troupes américaines
longtemps basées en région parisienne, son appétit pour la danse, la fête, les
discussions des «autres-surtout» pour refaire ce monde si mal fait, autant de moyens
d’échanges de cette jeune muette aux yeux noirs comme sa tenue, on comprend mieux
alors, comment Juliette devient «La Gréco», l’égérie du Tabou, le sous-sol sulfureux
et enfumé d’un café improbable du Quartier Latin, à l’angle des rues Dauphine
et Christine; comment Juliette est devenue «la Muse de Saint-Germain» en ne
faisant rien, résidente grâce à Sartre de l’Hôtel La Louisiane, le bien nommé, car
il accueillera des jazzmen; on saisit comment Juliette tombe dans les bras de
l’histoire du cinéma, et finalement, comment Juliette Gréco ouvre un courant
d’air libre pour les jeunes filles de la génération d’après-guerre (et aussi
pour les hommes et pas seulement les jeunes), cette génération de conquêtes de
droits et de libertés, plus solide et combattive sans conteste qu’aujourd’hui
où plus personne n’entonnerait «Déconfinez-moi... et vous? Déconfinez-vous!».
De Montpellier où elle est née, Juliette se retrouve rapidement chez ses grands-parents
à Bordeaux avec sa sœur aînée, mais le décès de son grand-père en 1936 oblige
leur mère divorcée à les emmener avec elle dans le Paris du Front Populaire.
Ayant rêvé de faire les beaux-arts, la mère de Juliette et Charlotte doit partir de Paris en raison de la guerre et s’engage
dans la résistance; elles
habitent le Périgord quand elle est arrêtée en 1943 et déportée avec sa fille
aînée à Ravensbrück. Juliette, âgée de 16 ans, est relâchée de la prison de
Fresnes et se réfugie à Paris chez une ex-professeur de français connue à Bergerac, devenue
comédienne, Hélène Duc (avec sa mère Jeanne, institutrice, elles aideront plusieurs
personnes entre Bergerac, Marseille et Paris), qui vit dans une pension
de famille au n°20 de la rue Servandoni qui descend de St-Sulpice au Luxembourg.
Le 26 avril 1945, l’Hôtel Lutetia, au carrefour Sèvres-Babylone à quelques rues
de là, devient le centre des rescapés et Juliette s’y rend chaque jour pour
savoir si sa mère et sa sœur font partie des survivants: le lieu est plus que chargé
de violence puisqu’il a hébergé les chefs de l’Abwehr (renseignement-contre
espionnage nazi), la police secrète militaire et la gestapo depuis juin 1940;
Juliette adhère alors au Parti Communiste.
Du haut de ses 18 ans, n’arrivant pas à recoller
avec sa famille biologique retrouvée, Juliette s’en invente une, comme elle
s’est inventée un accoutrement avec les vêtements noirs des garçons de la
pension. Son clan se compose de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Raymond
Queneau, Boris Vian, Anne-Marie Cazalis (écrivaine, auteur de chansons, 1920-1988), Marc Doelnitz (entre
autres activités artistiques acteur, 1921-2000); Juliette est la benjamine et continue
à traîner, mais avec eux en faisant sa culture, au Bar Vert, au Tabou, après le
Caveau des Lorientais (1946) et avant le Club St-Germain (juin 1948) à deux pas
du Flore et des Deux Magots, au Méphisto, le QG d'Albert Camus, des rédacteurs
de Combat, de Mouloudji, à la Rose Rouge, au Vieux-Colombier: tous
veulent se libérer de tout, avec un appétit de vie et d’imagination sans limite,
plusieurs vivent à l’hôtel. Django Reinhardt et Stéphane Grappelli avaient déjà
fait bouillir la majorité éternellement silencieuse avec leur Marseillaise, «Echoes of France»dès janvier
1946, mais les comportements anticonformistes des troglodytes post-zazous des
caves scandalisent au point de faire la Une bien pensante de Samedi Soir le 3
mai 1947, trois semaines après «l’ouverture du Tabou», un pied de nez à
l’enfermement de la guerre autant que des lourdeurs de la société d'alors. Les premiers jazzmen américains à revenir jouer à Paris (et
enregistrer chez Swing) après-guerre sont Bill Coleman, Don Byas, Don Redman,
Tyree Glenn, Jonah Jones, Billy Taylor, Benny Carter, Kenny Clarke, Duke
Ellington. Juliette avale tout, tâte le théâtre, le cinéma, se cherche à ce
tournant crucial de la vingtaine. Poussée par son groupe, elle choisit trois
chansons, et, accompagnée de Jean Wiener déjà pilier du Bœuf
sur le Toit2 avant-guerre, elle démarre enfin et
avec succès dans ce célèbre «café society»,
rebaptisé pendant un an «l’Œil de Bœuf»,
lors du passage de direction entre Louis Moysès, décédé le 22 juin 1949, et Marc
Doelnitz. Pour l’anecdote, Marlon Brando qui vient d’arriver à Paris , ami de James Baldwin déjà installé en France depuis quelques mois, est présent ce soir-là et la félicite. Ils feront un
peu plus de scandale en rentrant ensemble en moto au petit matin. Au très chic secteur
des Alliés de la Première Guerre –le VIIIe arrondissement– où se trouve le Bœuf sur le toit, Juliette préfère, après la Seconde Guerre, «son»
quartier bohème, et va chanter à La Rose Rouge, cabaret créé rue de la Harpe et
alors réinstallé rue de Rennes, où passent Les Frères Jacques3, Francis Lemarque4; elle chante beaucoup de
chansons (à textes) coproduites par Prévert-Kosma et son premier pianiste
attitré est Henri Patterson, qui l’accompagnera jusqu’en 1967; les musiciens de
jazz sont partout chez eux, dans les cabarets, les caves de jazz, de danse et
d’existentialisme, dans les fêtes et les bals de rues, au sélect Club
Interalliés où Geo Daly dirige le Théâtre aux armées américaines pour finir sa
période militaire: ni les talents, ni l’énergie, ni les projets artistiques ne
manquent à Paris. Juliette s’est lancée, elle enregistre son premier disque en
1950 chez Columbia, et elle va chanter le répertoire Kurt Weill/Bertolt Brecht en
Allemagne, ce qui ne sera pas simple en tant que fille et sœur de déportées; Jacques
Canetti la fait entrer chez Philips. C’est au tour des cinéastes de
s’intéresser à Juliette, et après un ballon d’essai en 1947 dans Les Frères Bouquinquant (Louis Daquin),
elle enchaîne Au royaume des cieux (Julien
Duvivier, 1949), Orphée (Jean
Cocteau, 1949) avec Maria Casarès3, et Sans
laisser d’adresse (Jean-Paul Le Chanois, 1950). La fine équipe a abandonné
le Tabou depuis deux ans5 et fin 1951, Juliette passe à Bobino. 1953,
Juliette joue dans Quand tu liras cette
lettre de Jean-Pierre Melville, Boum
sur Paris et se marie en juin avec l’acteur Philippe Lemaire (1927-2004);
ils ont une fille en 1954.
Juliette mène en parallèle la scène et l’écran (voir
Vidéos et Filmographie) jusqu’à croiser la route (puis la vie) du producteur
Darryl F. Zanuck, par l’intermédiaire de Mel Ferrer pour un petit rôle dans le
film d’Henry King Le soleil se lève aussi(1957), adapté d’Ernest Hemingway, pour devenir une star avec Les racines du ciel (1958) de John
Huston, adapté de Romain Gary, et Drame
dans un miroir (1960) de Richard Fleischer, les deux avec Orson Welles qui
l’avait filmée dès 1955 dans son documentaire Around The World, Paris-St Germain-des-Prés. En 1958, Juliette
chante dans Bonjour Tristesse, le
film d’Otto Preminger tiré du roman de la jeune Françoise Sagan, de huit ans sa cadette, qui devient
une très proche de Juliette et décèdera en 2004. En 1959,
Juliette perd son grand-frère d’adoption qui lui a donné la parole, Boris Vian.
Le dernier film de Juliette produit par Darryl Zanuck sera Le grand risque (1961) de Richard Fleischer, écrit par Irwin Shaw.
Après avoir fréquenté le gratin du cinéma, Juliette préfère sa liberté
d’action et la chanson à Hollywood où elle n’a jamais eu à se déplacer pour
tourner d’ailleurs, et elle part en tournée mondiale, d’autant que son dernier
film français (Maléfices d’Henri
Decoin, 1962) n’est pas un succès, contrairement à son foisonnant parcours
d’interprète courtisée par les auteurs (disques et live), et les salles, de Bobino
(1951, 1962, 1964, 1972) à l’Olympia (1955, 1966, 1992, 2004), l’A.B.C. (1962),
la Philharmonie de Berlin (1966), le Théâtre des Champs Elysées (1983), Tokyo
(1961, 1986, 1989, 2011), pour ne citer que quelques concerts qui ont fait
dates parmi d’autres. Dans cette grande carrière sur scène, en 1965,
Juliette se lance dans la série télévisée Belphégor et, l’année qui suit, elle
fait le TNP/Chaillot avec Georges Brassens, puis se marie avec Michel Piccoli. Depuis 1967, le pianiste de Juliette, Henri Patterson ne peut plus travailler, et
Jacques Brel se retirant de la scène, présente Gérard Jouannest (1933-2018), son pianiste
historique, qui débute alors un long compagnonnage avec Juliette: il se marient en
1988.
Après soixante-six ans d’une carrière remplie, même pendant les années
yéyé, où les tournées à l’étranger consacrent son talent à l’international,
Juliette Gréco décide de faire une tournée d’adieux titrée «Merci» pour dire sa
gratitude tant à ceux qui l’ont faite qu’à son public: elle dira toujours dans
ses interviews: «Je suis tombée sur des gens follement généreux!» La tournée
commence à Athènes le 1er mars 2015 et s’interrompt à Saint-Estève le
12 mars 2016 en passant par le Canada, Israël, l’Italie, le Japon, la Belgique,
l’Allemagne, les Pays Bas et le Royaume Uni, en chantant le jour de ses 89 ans
au Théâtre de la Ville à Paris; car Juliette fait un AVC en mars 2016 et, l’été
qui suit, elle perd sa fille unique Laurence-Marie Lemaire âgée de 62 ans. Puis
Gérard, son mari-accompagnateur d’une vie, décède en 2018. Cette pesante année 2020
commence par une privation de liberté de deux mois, puis c’est le décès de
Michel Piccoli (12 mai), son ex-mari resté son ami. Juliette décède dans sa
maison de Ramatuelle et après une cérémonie restreinte à l’Eglise de St-Germain-des-Prés,
elle a rejoint Gérard au Cimetière du Montparnasse.
Hélène Sportis
1. Né à Détroit en 1909,
fils d’ouvrier agricole, il est l’auteur de L’Homme
au bras d’or (The Man with the Golden
Arm, National Book Award 1950) paru en 1949, tourné par Otto Preminger en
1955, musique Elmer Bernstein, avec Shelly Manne*** (dm), Pete Candoli
(tp,arr), Shorty Rogers (tp,comp,arr), Arthur L. Frantz (frh), Milt Holland
(dm,perc)
https://www.youtube.com/watch?v=7_37-0ScCbw
Le roman est traduit par Boris Vian et édité en
1956 par Gallimard.
***Jazz Hot N°351-352 (juillet-août 1978): article «Manne With the
Golden Arms» sur Shelly Manne, le «batteur de l’Ouest» avec un titre jeux de
mots en référence à Otto Preminger, l’auteur du film car ils se connaissaient bien
ainsi que Jerry Fielding et Lennie Niehaus: Hollywood-Los Angeles
sont un village où jazz et cinéma sont un seul et même monde.
Simone de Beauvoir et Nelson Algren seront amants
de 1947 à 1964, passant la période du maccarthysme, des droits civiques, du
mouvement pour la paix, le désarmement nucléaire et contre la Guerre du Vietnam,
à faire une sorte de pont de réflexion au-dessus de l’Atlantique.
Nelson Algren écrit La Rue Chaude (A Walk on the
Wild Side, 1955), roman dédicacé à Simone de Beauvoir, qui se déroule à New
Orleans, et tourné par Edward Dmytryk en 1962, musique Elmer Bernstein, dont la version de référence est celle
jouée l’année-même du film par Jimmy Smith.
2. Le
Bœuf sur le Toit, c’est le lieu rassemblant artistes, fêtards, et intellectuels
(emplacement itinérant jusqu’en 1941 dans le «VIIIe Arrondissement des
ambassades des Alliés») où on venait donc «faire le bœuf»: il est ouvert par
Louis Moysès dès 1922 et s’y côtoient, dans l’entre-deux guerres, Cole Porter, Darius
Milhaud, Jean Renoir, Jacques Prévert (Groupe Octobre),
sa muse et amie Marianne Oswald,Jean
Wiener, Kurt Weill, George Gershwin, Erik Satie, Raoul Dufy, Picasso,
Diaghilev, Louis Armstrong, Jean Cocteau, Sonia, Robert et Charles Delaunay (il y organise des
concerts du Quintette du HCF en 1937), Francis
Picabia, René Clair, Igor Stravinsky, Louis Aragon, Charlie Chaplin, Blaise
Cendrars, Léon-Paul Fargue, Ernest Hemingway, Jean Sablon, Django Reinhardt,
André Ekyan, Stéphane Grappelly (encore orthographié avec un «y» à cette
époque), Arthur Honegger, Joséphine Baker, André Derain, Agnès Capri, Paul
Nizan, André Gide, Raymond Queneau, André Breton, parmi des centaines d’autres
artistes qui seront le ferment de la future Juliette Gréco.
3. Un des futurs Frères Jacques, Georges
Bellec, déjà membre du Hot Club de Bordeaux, et réformé en 1939, arrive à Paris
en 1942 pour faire les Beaux-Arts, se met à fréquenter le Hot Club rue Chaptal,
tenu depuis la défaite de juin 1940 par Daidy
Davis-Boyer, l’amie de Charles Delaunay, et y côtoie
entre autres, Django Reinhardt, Claude Abadie,
Claude Luter, Gus Viseur, Pierre Fouad, Alix Combelle, Boris, Alain et Lélio
Vian, Timsy-Pimsy (Teymour Nawab, étudiant irano-irlandais jouant de la guitare
et du banjo, également dans l’environnement de Juliette Gréco début 1947). Georges
passe du violon au cornet à piston pour jouer du jazz. Un autre des Frères,
François Soubeyran rencontre fin 1944 Yves Robert, futur acteur-réalisateur, qui
sera en 1948 animateur à la Rose Rouge, lieu fréquenté et soutenu dès
l’ouverture en 1947 par Maria Casarès compagne d’Albert Camus depuis 3 ans,
Simone Signoret, Gérard Philipe, Roger Blin, Alain Cuny, Louis Aragon, Elsa
Triolet… Les quatre Frères (dont deux vrais dans la vie) ont passé la guerre à
fuir le STO et se retrouvent à Paris à la Libération.
4.Affiches et photos de latournée avec Django Reinhardt à Alger fin 1942 sous le nom du Trio Jean, Marc
et Nat avec son frère.
5. Le Tabou et Boris Vian 1947-1948 (erreur
de date sur le document INA des Frères Vian)
https://www.youtube.com/watch?v=ghvzDyGVtdg
https://www.youtube.com/watch?v=CyccSgYAW84
https://www.ina.fr/video/I05057043
«A
l'intérieur du cabaret de jazz "Le Tabou", les frères Vian, Boris à
la trompette, Alain à la batterie et Lélio à la guitare, interprètent
"Sheikh of Araby".Plan extérieur de la façade de la boite de jazz
"Le Tabou".»
6. Voir également nos Tears pour Michel Legrand et Marcel Azzola.
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Les musiciens de Juliette Gréco:
Pierre Arimi/André Grassi/Michel
Legrand6/Michel Magne/Franck
Aussman/Billy Byers/Wal-Berg/Alain Goraguer/André Popp/Jean-Claude Pelletier/François
Rauber/Jean-Michel Defaye/Peter Thomas/Michel Colombier/Paul Piot/Jean-Claude
Petit/Jaques Morelenbaum (lead,arr,orchestres), Henri Patterson (arr,lead,p), Gil
Goldstein (orch,lead,acc), Yani Spanos/Joao Bosco/Caetano
Veloso (comp), Gérard
Jouannest (p, comp, arr, lead), Claude Bolling
(p,orch), Freddy Balta/Joe Rossi/Noël Moralès/Marcel
Azzola6/Joss Baselli/Richard Galliano/Sergio
Tomassi/Jean-Louis Matinier (acc), Didi Duprat/Jacques Liébrard/Léo Petit/Barthélémy
Rosso/Barthy Raffo (g), Gérard Gésina/Jean-Marc Lajudie (dm), Marcel Dutrieux/Hermès Alesi/Scott Colley/Rufus Reid (b), Georges Grenu/Michael Brecker/Joe Lovano (s), Wallace Roney (tp)
LIVRES
Jujube, mémoires de Juliette Gréco, 1982-1994, Editions
Stock, Paris
https://www.editions-stock.fr/livres/essais-documents/jujube-9782234026209
Je suis faite comme ça, mémoires de Juliette Gréco,
Editions Flammarion Paris, 2012
https://editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/biographies-et-memoires/je-suis-faite-comme-ca
Juliette Gréco raconte de Saint-Germain-des-Prés à
Saint-Tropez, photographies Georges Dudognon, Editions Flammarion Paris, 2013
https://editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/photographie/juliette-greco-raconte
Saint-Germain-des-Prés, Juliette Gréco, Editions Michel
Lafon, 2006
photographies de Robert Doisneau, Willy Ronis, Georges
Dudognon … des années 1939 à 1960
http://www.michel-lafon.fr/livre/403-Saint_Germain_des_Pres.html
Filmographie complète
(documentaires inclus):
https://www.imdb.com/name/nm0344898/
Films dans lesquels chante
Juliette Gréco:
1951. Sans laisser
d'adresse, Jean-Paul Le Chanois, «La Fiancée du prestidigitateur», Jacques
Prévert/Joseph Kosma
https://www.dailymotion.com/video/x56rf79
1952. Le Gantelet vert
(The Green Glove) de Rudolph Maté,
musique Joseph Kosma, ses scènes de chanteuse ont été supprimées, on entend que
sa voix, «Romance», «L'amour est parti»,
Henri Bassis/Joseph Kosma
https://www.youtube.com/watch?v=1HM3TuGtDmk
https://www.youtube.com/watch?v=OP1wG1KqcKQ
1953. Boum sur Paris,
Maurice de Canonge, musique Louiguy, «Je
hais les dimanches», Charles Aznavour/Florence Véran
https://www.youtube.com/watch?v=zEGHIUXNnVU
1953. Saluti e baci
(La Route du bonheur), Maurice Labro
et Giorgio Simonelli
https://www.imdb.com/title/tt0045118/fullcredits?ref_=ttrel_sa_1
(distribution complète assez exceptionnelle mais pas de
vidéo disponible de Juliette Gréco), avec notamment Claude Luter, Sidney Bechet
(cl,s), Guy Longnon (tp), Bernard Zacharias (tb) Raymond Fol (p), Claude
Philippe (bjo), Roland Bianchini (b), François "Moustache" Galepides
(dm), Django Reinhardt (g), Hubert Rostaing (cl), Fats Sadi (vib), Maurice
Vander (p), Pierre Michelot (b), Pierre Lemarchand (dm), Louis Armstrong (tp),
Trummy Young (tb), Bob McCracken (cl), Marty Napoleon (p), Arvell Shaw (b),
Cozy Cole (d), Velma Middleton (voc)
https://www.youtube.com/watch?v=ZivE01p4zhk
https://www.youtube.com/watch?v=xZ5iPTcooxI
https://www.youtube.com/watch?v=PowxszkVYq4
https://www.youtube.com/watch?v=TLR4lud6fLc
https://www.youtube.com/watch?v=YznyNxNi_ys
https://www.dailymotion.com/video/x2dziuc
1956. Elena et les
Hommes, Jean Renoir (réalisateur et paroles chansons), musique de Joseph Kosma, «Miarka»,
et «Méfiez-vous de Paris» est chantée par Léo Marjane, Juliette Gréco la
chantera plus tard aussi
https://www.youtube.com/watch?v=PDv_rG009Gc
https://www.youtube.com/watch?v=GYXywqjEU84
1956. La Châtelaine du
Liban (La Castellana del Libano),
Richard Pottier, musique (et paroles) Paul Misraki
(orchestre de jazz dès le lycée avec Ray Ventura),
«Mon cœur n'était pas fait pour ça»
https://www.youtube.com/watch?v=JU72KkvKu5k
1957. Œil pour œil (Occhio per occhio) d'André Cayatte, musique
Louiguy (Paroles André et Georges Tabet), «C'est le destin qui commande»
https://www.youtube.com/watch?v=L6J0HKkk-as
1958. Bonjour tristesse d'Otto Preminger, musique (et
paroles) Georges Auric (un du Groupe des Six accueillis au Gaïa, -futur Bœuf
sur le Toit-, par Louis Moysès, Jean Wiener et Jean Cocteau), «Bonjour
tristesse»
https://www.youtube.com/watch?v=WrqucqG3810
1958. La Rivière des alligators (The Naked Earth) de Vincent
Sherman, musique Arthur Benjamin, «Demain il fera jour»
https://www.youtube.com/watch?v=MQJ1xwu3wwE
1959. La Lorelei brune (Whirlpool) de Lewis Allen, Musique
Ron Goodwin, «Whirlpool» et «Pieds nus dans mes sabots» (Barefoot In My Clogs)
pas de vidéo
1965. La Case de l'oncle Tom (Onkel Toms Hütte) de Géza von
Radványi, musique Peter Thomas (Jerome Kern «Ol’ Man River»), «Tant pis, tant
pis pour moi» (So Much the Worse For Me, paroles d’Aldo von Pinelli)
https://www.youtube.com/watch?v=1NwFApyZxFI
https://www.youtube.com/watch?v=cG3TgCzQlGE (minute
1:07:49)
1967. La Nuit des généraux (The Night of the Generals)
d'Anatole Litvak, Maurice Jarre, «L'amour est plus jeune que la mort»
https://www.youtube.com/watch?v=c_Uu7Vel6KE
https://www.youtube.com/watch?v=U1AQshNJK5k
VIDEOS
Chaînes YouTube de
Juliette Gréco
https://www.youtube.com/channel/UC64-OSR2UZ6kJUJoZMPFyNg
https://www.youtube.com/channel/UCoQfpd1BDjZRoXnS-P2emJA
Archives INA
https://www.youtube.com/playlist?list=PLQF3msTPSIVPLlXqvZV3zTeCrakFLDiGe
https://www.youtube.com/watch?v=wvJSkGd-t6U
https://m.ina.fr/video/I05063640/juliette-greco-la-fourmi-video.html
https://www.youtube.com/watch?v=i88IpS_2naw
https://www.youtube.com/watch?v=vKtBRNfKEIw
1949. Miles Davis rencontre Juliette Gréco à l’occasion de
sa venue à Paris avec Tadd Dameron pour le Festival de Jazz qui se déroule en
mai
https://www.youtube.com/watch?v=4JUbLCWb15U
1950. Juliette Gréco, «Dans la rue des Blancs Manteaux»,
écrite (pour Huis Clos, 1943) par
Jean-Paul Sartre et Joseph Kosma, chantée la première fois par Juliette en 1949
https://www.youtube.com/watch?v=hdqCNxNSchM
1951. Saint-Germain-des-Prés, Juliette Gréco, Jean-Paul
Sartre, la danse…, INA
https://www.youtube.com/watch?v=oNa8g8nAdgE
1952. Juliette Gréco
chante ses derniers succès, Philips
«Les Feuilles mortes», écrite par Jacques Prévert et Joseph
Kosma
https://www.youtube.com/watch?v=c8dwbgy0Y0w
«Sous le ciel de Paris», écrite par Jean Dréjac et Hubert
Giraud
https://www.youtube.com/watch?v=JQy9RsnKRpQ
«Barbara Song», écrite par Kurt Weill et Bertolt Brecht
https://www.youtube.com/watch?v=bWTDYHcfqzI
1954. Juliette Gréco, «Coin de rue», écrite par Charles
Trenet
https://www.youtube.com/watch?v=wtonTzqIfSY
1955. Around The World, St Germain-des-Prés, documentaire
d’Orson Welles
https://www.youtube.com/watch?v=j9mH-q7ps4g
https://www.dailymotion.com/video/x7slxi3
1956. Juliette Gréco, «L’Auvergnat», écrite par Georges
Brassens
https://www.youtube.com/watch?v=jL-FrqN54oQ
1957. Boris Vian chez Juliette Gréco, Marc Doelnitz, Anne-Marie
Cazalis, Darryl F. Zanuck, Henri
Patterson, Boris Vian, Pierre Sabbagh, INA, 28 novembre
https://www.ina.fr/video/I11230587
1957. Interview de Juliette Gréco à l’occasion du film Le Soleil se lève aussi (The Sun Also Rises), d’Henry King (tiré du
roman d’Ernest Hemingway)
https://www.youtube.com/watch?v=jCFoF6LjKFA
https://www.imdb.com/title/tt0051028/fullcredits/?ref_=tt_ov_st_sm
1958. Juliette Gréco, Bonjour
Tristesse, Otto Preminger, musique Georges Auric, tourné en partie au
Caveau de la Huchette, avec Maxime Saury (cl)
https://www.youtube.com/watch?v=TCpU59yqA-4
1959. «Autumn Leaves» (Les Feuilles mortes), Miles Davis, Julian
"Cannonball" Adderley (as), Hank Jones (p), Art Blakey (dm), Sam
Jones (b), Blue Note 1595, Photo Francis Wolff, Pochette Reid Miles, production
Alfred Lion, note de livret Leonard Feather
https://www.youtube.com/watch?v=tguu4m38U78
1961. Juliette Gréco, «Si tu t’imagines», écrite par Raymond
Queneau et Joseph Kosma, Tokyo Kosei Nenkin Kaikan Hall
https://www.youtube.com/watch?v=zcrujIHaNiU
1962 et 1966. Juliette Gréco raconte ses débuts de
chanteuse: Jean-Paul Sartre, Le Bœuf sur le Toit, Joseph Kosma, INA
https://m.ina.fr/video/I00000897/juliette-greco-ses-debuts-de-chanteuse-video.html
https://www.ina.fr/video/I00001900/juliette-greco-avec-joseph-kosma-video.html
1962. Juliette Gréco au Club Domino, Henri Patterson (p),
Joseph Rossie, Gérard Hurieux, René Didi Duprat, Pays Bas, Avrotros Broadcasting, 26
janvier
https://www.youtube.com/watch?v=eu6CC8J_xD4
1962. Juliette Gréco et Orson Welles, dans une cave de la
Rue St Benoît, à propos de Paula Negri
https://www.ina.fr/video/I00000884
1964. Juliette Gréco, «Accordéon», écrite par Serge
Gainsbourg, Axess TV, Suède
https://www.youtube.com/watch?v=mprsrBiIO2s
1964. Juliette Gréco, «Je suis comme je suis», écrite par
Jacques Prévert et Joseph Kosma, Axess TV, Suède
https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=heo2y8o68rs
1967. La Nuit des généraux (The Night of the Generals), film
d’Anatole Litvak, «L’amour est plus jeune que la mort»
https://www.youtube.com/watch?v=c_Uu7Vel6KE
1967. Juliette Gréco, «Déshabillez-moi», écrite par Robert
Nyel et Gaby Verlor,
https://www.youtube.com/watch?v=Wd2HhYmAD4g
1972. Juliette Gréco, «Jolie Môme», écrite par Léo Ferré,
Ina
https://www.youtube.com/watch?v=nG9A9xK3Glo
DNC. Juliette Gréco, «Paris Canaille», «Paname», écrites par
Léo Ferré en 1953 et 1960
https://www.youtube.com/watch?v=WIK2Mn6Cc-Q
https://www.youtube.com/watch?v=g50tH_no_TQ
1972. Juliette Gréco, «La Javanaise», écrite par Serge
Gainsbourg, INA
https://www.youtube.com/watch?v=GEpaVG3As-c
1972. Juliette Gréco et Guy Béart, «Il n’y a plus d’après»,
écrite par Guy Béart, Melody
https://www.youtube.com/watch?v=1sUkTIsWI2c
1973. Juliette Gréco, émission En questions de Jacques
Bofford, 29 septembre, RTS, parle de Raymond Queneau
https://www.youtube.com/watch?v=rG7Rhxgqaww
1974. Juliette Gréco, émission Radioscopie de Jacques
Chancel
https://www.youtube.com/watch?v=EQCFY4LpE_c
1986. Juliette Gréco, «La vie en Rose», écrite par Louiguy
et Édith Piaf, Tokyo
https://www.youtube.com/watch?v=KMRjgHjpNco
1993. Juliette Gréco parle de Boris Vian, émission La marche
du siècle, France3, 29 septembre, INA
https://www.youtube.com/watch?v=5jg_ctowMHc
https://www.ina.fr/video/I00002720
2006. Interview de Juliette Gréco à propos de son
enregistrement à New York, TV5 Monde
https://www.youtube.com/watch?v=D6noUudUWko
https://www.discogs.com/fr/Juliette-Gr%C3%A9co-Le-Temps-DUne-Chanson/master/1225840
2006. Juliette Gréco, «Volare», écrite par Domenico Modugno
et Franco Migliacci, «Syracuse», écrite par Bernard Dimey et Henri Salvador,
avec Joe Lovano
https://www.youtube.com/watch?v=9zU5p8Pfq9E
https://www.youtube.com/watch?v=7hk86Kh1EPE
2006. Juliette Gréco, «Over the Rainbow», écrite par Harold
Arlen et E.Y. «Yip» Harburg, «Un jour tu verras», écrite par Mouloudji et
Georges Van Parys, avec Wallace Roney
https://www.youtube.com/watch?v=cjdW-zm7FQc
https://www.youtube.com/watch?v=pQeXxegVUgY
2006. Juliette Gréco, «Né quelque part», écrite par Maxime
Le Forestier et Jean-Pierre Sabar, avec Michael Brecker
https://www.youtube.com/watch?v=r4_Jm_vuFKQ
2009. Juliette Gréco, «Le déserteur», écrite par Boris Vian
https://www.youtube.com/watch?v=O2ZiQnf1640
2011. Juliette Gréco, l’insoumise, documentaire d’Yves Riou
et Philippe Pouchain, Arte/Cinétévé/Ina, disponible sur Arte jusqu’au 30/3/2021
https://www.arte.tv/fr/videos/044706-000-A/juliette-greco-l-insoumise/
2013. Interview à propos de Gréco chante Brel, Sacem et Making Off
https://www.youtube.com/watch?v=Rl5_IiVrd0U
https://www.youtube.com/watch?v=JQwFFgdw53Y
2015. Juliette Gréco parle de Miles Davis, Europe 1
https://www.youtube.com/watch?v=aZyzvgZzOFI
2015. Interview de Juliette Gréco sur la tournée «Merci»,
Entrée Libre-France5
https://www.youtube.com/watch?v=1S-QVUzYv-4
2015. Juliette Gréco, «Le Temps des cerises», écrite par
Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard (symbole de La Commune de Paris puis de
la résistance en France, elle est chantée en version
swing par Charles Trenet en 1942, avec Gérard Jouannest (p),
Jean-Louis Matinier (acc), Théâtre des Champs Elysées, lors de sa dernière tournée «Merci», 19
décembre
https://www.youtube.com/watch?v=L8g9Jc1yuv0
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