Roger Paraboschi
|
16 nov. 2020
|
31 mai 1926, Paris - 16 novembre 2020, Montreuil
|
© Jazz Hot 2020
Roger Paraboschi © Rodolphe Alméras by courtesy of Roger Paraboschi (parue dans Jazz Hot n°573)
Roger PARABOSCHI Paris est toujours Paris 1
Né à La Bastille, Passage Thiéré-Paris 11e, Roger-Dominique-Joseph Paraboschi est un enfant de son siècle, celui du Paris populaire, cœur battant d’une France
refuge, et en particulier des Italiens fuyant le fascisme comme son père. Ce
n’est pas un hasard s’il intègre, définitivement début 1953, la famille
Yves Montand, ces orchestres très italiens d’Ivo Livi, son aîné de cinq ans
(1921), né en Italie –car avant l’arrivée de Mussolini au pouvoir le 31 octobre
1922–, avec lequel il signera son engagement d’une vie… jusqu’au bout en 1991 (cf. édito du N°484, en 1991),
alors qu’ils préparaient le tour de chant 1992. Henri Crolla
(1920, Naples-1960 Paris) –l’ami de Simone Kaminker-Signoret dès la guerre–,
Bob Castella (1910-1993, Paris) qui enregistre avec Harry Cooper (1903-1961,tp)
pour le label Swing en 1943
avec un certain H.P. Chadel à la batterie, alias Charles Delaunay de Jazz Hot, Joss Baselli (1926-1982, acc, vib)
de la diaspora italienne des corons du Nord –son père y tenant un café–, ou Marcel Azzola, né en 1927 à Ménilmuche, seront quelques-uns des fleurons de ces Saltimbanques.
Marcel et Roger (qui se débrouille déjà à la batterie) vont au cours
d’accordéon, une base élémentaire dans leur culture familiale! Leurs pères
(comme celui de «Pépé», André Persiani) sont musiciens de cœur, maçons ou
autres métiers d’obligation alimentaire, et les deux jeunes apprennent un temps
ensemble chez l’accordéoniste Médard Ferrero (1906-1972), né à Marseille de la
vague d’immigration précédente, celle de la pauvreté, qui avait déjà fait des
Italiens la première communauté en France en 1911. Marcel et Roger partageront beaucoup,
l’amour familial soudé des bals populaires et des bars à musique, le bebop de
Dizzy Gillespie à Paris en 1948, l’amour de Django Reinhardt et la scène avec Yves Montand. Les
strates populaires serrées fermentent les meilleurs talents musicaux du Harlem-musette de la rue de Lappe et des
bals de la ceinture rouge (banlieue communiste à l’époque) de Paris, Pantin,
Bagnolet, Montreuil, Choisy, Puteaux, Bondy… La gouaille taquine de Roger,
devenu titi parisien à l’argot fleuri, racontait généreusement cette vie,
simple mais riche d’expériences cosmopolites, d’aventures surréalistes et truculentes,
de ses rencontres artistiques, notamment avec «l’autre» communauté musicale de
Paris, celle des Manouches: récits qu’il ne manquait jamais de nous faire, car
il appartenait aussi en parallèle à la famille
Jazz Hot en raison de son lien particulier avec Charles Delaunay2 et Django.
Paraboschi, anobli «de Bagnolet» par «Montand»,
a toujours eu deux vies: les concerts et tournées de luxe avec Montand, Marlene
Dietrich, apparaissant parfois dans un film (cf. vidéos), travaillant avec
André Previn sur la musique de Gigi3
en 1958, remplaçant de temps à autres Jean-Louis Viale auprès de Sacha Distel,
se faisant remplacer auprès de Stéphane Grappelli par Baptiste Mac Kac Reilles, mais toujours retrouvant ses clubs de jazz entre deux tournées: entre jazz et java,
Roger disait volontiers qu’il avait vécu bien plus que le rêve qu’avait promis la
Ville Lumière au gamin devenu amoureux
de Paris.
Hélène Sportis Photos Ellen Bertet, Mai Mai, Jérôme Partage, Hélène Sportis Collection Roger Paraboschi
Bill Coleman, Don Byas et Roger Paraboschi, c. 1948-49 © photo X, by courtesy of Roger Paraboschi (parue dans Jazz Hot n°573)
«…Il y a une sorte de solidarité formidable chez
les pauvres. C’était comme ça pendant longtemps, jusqu’à la Libération…». En
septembre 2000, à 74 ans, «Para» avait toujours cette gratitude émerveillée des
enfants du peuple, les yeux pétillants, les pommettes rosées, un fin et joli
sourire dessinait ses lèvres quand il évoquait avec une extrême humilité son
incroyable parcours sur la planète et dans le monde du jazz (voir ci-dessous «Le
Petit Monde de Roger Paraboschi», dont son interview dans Jazz Hot n°573 en 2000).
Il est toujours resté attaché aux quartiers populaires de l’Est parisien (sa
dernière demeure sera à Montreuil), fréquentant longtemps la Piscine des
Tourelles (celle de la championne de natation Kiki Caron) à la Porte des Lilas.
Né dans une famille de musiciens, père, oncles et cousins, dont plusieurs
joueront dans le classique (violon, pianiste, ténor), forment ensemble un socle
solidement arrimé qui chevillera sa vocation d’artiste malgré des débuts à
l’usine et pendant la Seconde Guerre.
Traumatisée par l’Italie fasciste, la famille ne
parlera plus l’italien sauf quelques expressions dialectales de l’Emilie
paternelle que Roger gardera, mais la frénésie de la Rue de Lappe va très vite
les envouter et faire monter le bambin avec son père et ses amis sur le podium
des orchestres, construit très en hauteur et sans échelle, pour continuer à
jouer à l’abri, pendant les bagarres indispensables pour pimenter la fête et
lui donner plus d’ambiance. Roger assiste à 9 ans à la création du Balajo en
1935, car la famille habite au-dessus du Bal Vernet qui le précédait à cet
emplacement. Le côté «hot» de la rue décide ses parents à déménager à Bagnolet, trois
petites filles dont une cousine orpheline ayant agrandi la famille: Bagnolet,
la campagne à cette époque, mais avec «la musique des roulottes», entre jazz et
musette. Vers 1937, Roger jouait du jazz avec ses cousins, écoutait Stormy Weather par
Johnny Hodges, les émissions de jazz
à la radio, puis, en 1941, Roger retourne voir de nombreuses fois au cinéma Oscar Alemán (1909-1980)
pour quelques mesures de swing à la guitare dans le film Trois Argentins à Montmartre (cf. vidéos) qui sont pour lui, comme
le chant des sirènes.
Pendant la guerre, seuls les cabarets prisés de
l’occupant, en raison-même du jazz –dont celui de Django– pourtant labellisé «musique dégénérée» par l'idéologie nazie, étaient autorisés (les frissons du privilège) mais pas les nombreux
bals populaires de Paris dont ceux de la Bastille: Roger et son père partent
alors jouer le dimanche sur les bords de Marne, sans se faire prendre par les
patrouilles, car le Service du Travail Obligatoire recrutait sans partage. A
cette période, Roger connaissait déjà Didi Duprat qu’il retrouvera chez Yves Montand à partir de 1958
et en 1962 pour les tournées Dietrich-Bacharach (cf. l’hommage de Jean-Claude
Bénéteau ci-après).
En 1945, Roger «libéré», aussi de l’usine et des guinguettes
clandestines, démarre dans l’orchestre de Jean et Pierre Michelot,
avec Jean-Claude Fohrenbach
et Raymond Lepers, puis il est engagé dans une dantesque tournée de trois mois
en France, Belgique et Allemagne pour le Special Service de l’armée américaine,
jouant en treillis, aussi dans une prison inquiétante de bruits de chaînes,
retrouvant les bagarres alcoolisées de
rigueur dans les bals et réglées par les bastons de la police militaire (MP) au
besoin. Au retour de son épopée, Gus Viseur (une de ses idoles) lui propose de
jouer les valses manouches aux balais, ce dont Roger deviendra un spécialiste,
tout en douceur. Avant de partir faire son service militaire qu’il réussit à
faire écourter à six mois à Haguenau, Roger prend un engagement jazz au Cupidon
à Pigalle, et dès son retour à la vie civile, il reprend les gigs avec
notamment Pierre Sellin, Bernard Peiffer (avec lequel il s’essaie au bongo) ou
Maurice Vander, jusqu’à son entrée en 1948 dans la Jazz Parade de Charles Delaunay au Théâtre Edouard
VII
pour jouer avec les premières vedettes américaines revenues enfin à Paris,
dont Bill Coleman, Don Byas, Hot Lips Page, James Moody; cette expérience va
lui ouvrir également la porte des variétés internationales, les musiciens
de jazz étant réputés les meilleurs pour
accompagner les chanteurs/ses.
Edward’s Jazz Band: Bernard Peiffer, Geo Daly, Don Byas, Roger Paraboschi, Jean Bouchety, Bill Coleman, Benny Vasseur Janvier 1949 © Photo X by courtesy of Roger Paraboschi
En 1949, Roger intègre le quartet de Geo Daly
(qui avait dirigé le Théâtre aux armées américaines pour
finir sa période militaire) et, la même année, lors du concert du Hot Club
organisé par Charles Delaunay Salle Pleyel, il fait partie du trio de Bernard
Peiffer, partageant l’affiche avec Charlie Parker, Sidney Bechet (qui lui fera
cadeau d’un dollar ancien pour marquer leur amitié, dollar conservé comme un trésor),
Miles Davis, et joue sur la batterie de Max Roach pour éviter une perte de
temps sur scène, une fierté mêlée de bonheur pur pour le tout jeune jazzman de
23 ans qu’il redevenait instantanément quand il racontait l’anecdote. Au
printemps 1950, il part jouer à Rome avec Django Reinhardt qui lui offre une
chemise lors de leurs flâneries-emplettes et que Roger gardera aussi comme une
relique sans jamais l’avoir portée, car Django est pour lui un génie artistique,
André Ekyan (as,cl), Raph Schecroun (p) et Alf Totol Masselier (b) à l’Open
Gate, une boîte de luxe asséchée de sensibilité artistique, ce qui insupporte
fortement Django qui doit jouer et rejouer l’air du Troisième Homme d’Anton
Karas, pour «les ploucs de la haute» tous les soirs, dans le bruit déconnecté de
l’âme de la musique… Puis, ils enregistrent à la RAI
(cf. vidéos). En novembre, Roger enchaîne les émotions avec deux sets à la
place de Kenny Clarke qui passe un soir faire le bœuf avec Bird au Schubert à
Montparnasse où Roger joue: «En une séance avec lui (Bird), tu en apprendras
plus qu’en dix ans de carrière!» lui dit Kenny: Roger sait que c’est encore un
des cadeaux de la vie qu’il chérira toujours. Il y aura Stéphane Grappelli, un
maestro adulé, pionnier du jazz (piano, violon), jumeau de Django dans la
famille du Quintette du Hot Club de France, Eddie (Eddy) Bernard
ou Aimé Barelli, aussi
passés sous l'ombre de Django.
Yves Montand, Roger Paraboschi et Emmanuel Soudieux, c. 1960 © Photo X, by courtesy of Roger Paraboschi (parue dans le n°573) Si la première rencontre avec
Montand se fait en 19484, en 1951, il enregistre pour lui dans l’orchestre
de Bob Castella aux côtés de Freddy Balta, une autre légende de l’accordéon,
Henri Crolla et Emmanuel Soudieux (1919-2006), proche de Django, Stéphane et
Charles depuis 1937. Puis c’est le compagnonnage sur la route à travers la
planète, trente neuf années durant à partir de fin 1952, des souvenirs de
voyages inénarrables de bonheurs artistiques, de gags, de partage, de tendresse,
parfois de tensions vu le rythme des tournées, mais surtout de compréhension
humaine: c’est en tout cas comme ça que Roger le relatait avec l’étincelle dans
les mirettes.
En 1953, Django disparaît, laissant de nombreux orphelins chez les
musiciens comme parmi le public. Fin 1953, Roger joue avec Roger Guérin et
Bobby Jaspar au Club St-Germain quand Art Farmer et Clifford Brown viennent
faire le bœuf; la magie de sa vie d’artiste continue d’opérer. Toujours dans
les «bons coups» en 1955, Roger fait partie de l’orchestre de Jimmy Walter pour
enregistrer «Le Déserteur»
avec Boris
Vian,
un autre enfant de la famille Jazz Hot, décédé trop jeune en 1959, et qui habite à la Cité Véron, non loin de la revue –située depuis 1937 rue Chaptal–, derrière les
ailes du Moulin-Rouge sur la terrasse qu’il partage avec Jacques Prévert
(1900-1977) qui écrit beaucoup, beaucoup, pour Yves Montand: le Paris de Roger
est un village qui attire la planète artistique comme un aimant.
En avril 1956,
Roger enregistre chez Columbia pour le quartet de Lucky Thompson avec Martial Solal, Benoît Quersin et Guy Lafitte;
septembre arrive, et pour passer au prestigieux Royal Albert Hall de Londres
avec Sidney Bechet, Pierre Braslavsky
et Humphrey Lyttelton, Roger use de ruses potaches avec les douaniers, pas
dupes mais encore amateurs de jazz à l’époque, car le temps a manqué pour
obtenir des permis de travail en règle; en décembre 1956, c’est la tournée
Montand-Signoret dans les pays de l’Est et en URSS, avec pour la première fois
Marcel Azzola, son copain de jeunesse: l’occasion de discussions politiques
animées car le frère d’Yves, Julien Livi est
un représentant de la CGT et communiste. 1958 réunit pour une tournée Montand en
France, au sein de l’orchestre de Bob Castella: Emmanuel Soudieux, Roger
Paraboschi, Freddy Balta, Hubert Rostaing, Didi Duprat, Claude Gousset car Henri
Crolla participe au film hommage sur Django de Paul Paviot et s’oriente vers le
cinéma avant de décéder lui aussi très jeune à 40 ans en 1960.
Roger Paraboschi et Claude Bolling, anniversaire des 80 ans de Jazz Hot, Paris 2015 © Ellen Bertet
De 1959 à 1962,
parallèlement aux tournées Montand, dont le célèbre voyage en Amérique (avec
Roger à Carnegie Hall!) organisé par Norman Granz5, «Para» joue dans les
petites et grandes formations de Claude Bolling (cf. vidéos). En 1962, Emmanuel Soudieux part de l’orchestre Montand et la tournée au Japon se
fait sans lui remplacé par Pascal Groffe (1925-2020), ami de jeunesse de Marcel Azzola,
Roger et Didi: évidemment! En 1962-1963, c'est la rencontre avec Marlene
Dietrich et l’orchestre de Burt Bacharach, «un élève de Darius Milhaud»,
raconte-t-il encore ébahi quarante ans après, car Burt n’a que deux ans de
moins que lui qui est né dans ce Paris du Bœuf sur le Toit, la célébrissime
boîte qui porte le nom de l’œuvre du musicien marseillais piqué de «rythmes»: Roger
partage l’aventure Marlene-Burt avec son copain Didi Duprat, mettant de l’huile
dans les relations humaines (cf. l’hommage de Jean-Claude Bénéteau).
En 1964, Roger
joue le Concerto en Fa de George Gershwin sous la direction de Richard Blareau
à l’Opéra de Paris, une féérie. En 1965, avec Stéphane Guérault (cl) et
Christian Donnadieu (p), Roger forme un trio, Les Tigres Three, groupe qui enregistre deux disques/quatre titres
en tout, dont trois cette même année, et un en 1966 pour le 3e
Paris Jazz Band Ball Festival. A cette période, Roger travaille avec les
vibraphonistes Dany Doriz et Geo Daly, Mac Kac Reilles (voc) et les trois Frères
Ferret. En 1967, Roger participe à cinq titres pour un Tribute to Django enregistré le 16 avril
à l’ORTF avec Jean Tordo (cl), Etienne «Sarane»
Ferret/Auguste Malla (g), Alf Totol Masselier qui sont regroupés en 1989 avec d’autres sessions de Jean Matelo Ferret (France’s concert 124).
Dans
le jazz, Roger a joué et enregistré avec un nombre impressionnant
de musiciens dont la presque totalité figure dans la rubrique ci-dessous
intitulée «Le petit monde de Roger Paraboschi», en référence à la truculence
franco-italienne de ses récits sur les personnages et situations vécues avec
chacun d’eux, ses aventures aussi dans les lieux de concerts, des plus
prestigieux du monde aux endroits les plus improbables, lorsque les cats se retrouvaient dans les mêmes orchestres pour des concerts
hors jazz. Mais son engagement jazz le plus long, de 1970 à 1990, fruit de hasards successifs
au fil des papotages dont Roger était friand et expert, reste celui avec André Persiany (Persiani) et Roland Lobligeois au
Furstemberg, rue de Buci à St-Germain-des-Prés, un quartier qui perdait régulièrement ses
clubs de jazz et librairies, au profit des enseignes de mode et échoppes
touristiques, depuis le départ des bases militaires américaines
en 1966 et la sortie de l'Otan décidée par le Général de Gaulle. Entre 1969 et 1971, Charles Delaunay fait enregistrer à Paris pour
Vogue un double disque d’or par Gus Tatave Viseur avec René Duchaussoir/Matelo Ferret/Baro Ferret/Michel Gesina (g), Claude Civelli (fl,cl), Jacques Petitsigne
(b) et un Jazz Parade in New Orleans
avec Jean-Claude Naude/Pierre Sellin/Pierre Dutour (tp), Claude Gousset/Michel
Camicas/André Paquinet (tb), Claude Luter (cl), Teddy Hameline/Bob
Garcia/Henri Joaut (s), Bert Jouis (tu) Yannick Singery (p): Roger est toujours
de la partie et reste très lié à Charles. Roger fait encore une dizaine de
disques de jazz, avec Milton Buckner, André Persiani et Roland Lobligeois (Requiem pour un Chat, Mars 1973, chez
Lifidis), un New Orleans for Ever
avec le Septet de Jean-Claude Naude comprenant Claude Gousset (tb), André Villeger (cl),
Daniel Landreat (tu), Gérard Gambus (p), Michel Gésina (g,bjo), Jean-François
Leroux (perc) pour le label Balance en 1974, un délicieux Pianistically Yours, de nouveau avec Milton Buckner, André Persiani
et Roland Lobligeois en 1975 chez Black & Blue (cf. vidéos), un historique Every Night at Furstemberg avec André et
Roland, en juin 1977 (Open). Il enregistre son dernier disque en 2000, Blues for Adrien, produit par Elabeth, pour Jean Bonal, avec un all
stars dont Jean-Claude Fohrenbach, Marcel Azzola, Francis Darizcuren, Pierre
Michelot, Alf Totol Masselier, Philippe Combelle.
Cinquante cinq ans de vie d’artiste sont passés.
Roger Paraboschi et Jean-Louis-Chautemps, anniversaire des 80 ans de Jazz Hot, Paris 2015 © Hélène Sportis Roger a fait
partie des proches de Jazz Hot, téléphonant ou passant à la Rédaction pour
papoter, participant aux anniversaires jusqu’en 2015, à 89 ans, chez Boris Vian, à la
Cité Véron, le temps ayant peu de prise sur sa bonne humeur venue d’une vie
comblée de ses petits et grands bonheurs dans le jazz et la musique en général,
sa mémoire toujours en éveil pour raconter quelque histoire vécue, retrouvée au
détour des rencontres avec les copains lors des fêtes. Une si belle vie, d’une
personnalité si vivifiante vient de se finir, et comme pour tous ceux de cette
génération ayant traversé des vraies crises et des vraies guerres avec de
vraies résistances, par un temps mauvais de manque de libertés pour pouvoir se
défendre, et ça, c’est le plus triste… Bella Ciao, Roger! 1. Parigi è sempre Parigi, film de Luciano Emmer de 1951, avec le tour des boites de la capitale, un véritable documentaire à ce titre (les seules images de la Cabane Cubaine en activité), dans lequel Yves Montand chante «A Paris» (le batteur n’est a priori pas Roger Paraboschi).
2. Famille Jazz Hot et Charles Delaunay, lire sur cette époque de l’après-guerre: - l’hommage à Claude Abadie: «Avec la Libération, s’ouvre la période faste de l’orchestre de Claude Abadie qui compte alors, outre Boris Vian, Hubert (as) et Raymond (p) Fol, Claude Léon (dm), Raymond Janet (tb), Georges «Zozo» d’Halluin (b) et, en alternance, Roger Karakeusian (bjo, g), Teymour Nawab (g) et Paul Vernon (ts ou g)... «Charles Delaunay nous a pris sous sa protection et nous a beaucoup aidés. Il nous aimait bien et nous a souvent programmés en première partie de concerts des professionnels de l’époque: Rostaing, Django, Ekyan, Combelle et les autres.» - l’hommage à Christian Azzi: «…l'orchestre est retenu par Charles Delaunay (1911-1988) pour enregistrer quatre titres pour son label Swing, à Paris, studio Pelouze, le mercredi 25 juin 1947. Mowgli a remplacé Viénot au trombone et Azzi tient le piano: «Careless Love Blues»/«Pimlico» (Swing 262), «Just Gone»/«Graveyard Dream Blues» (Swing 263). C'est la première séance de disques officielle de Christian Azzi…» - l’hommage à Claude Bolling: «Et c'est en passant avec son père devant la Salle Pleyel (salle-fétiche du Hot Club et de Charles Delaunay) qu'il remarque l'annonce du 7e Tournoi des musiciens amateurs prévu pour le 2 janvier 1944. Il demande à son père de l'inscrire…»
3. Thème de Gigi en jazz par André Previn.
4. 1948: «…C’est à cette époque, pendant que je retrouve la pêche, que se forme mon équipe, ma bande. (…) Mes musiciens viennent du jazz. Rostaing, excellent arrangeur, est un des plus grands clarinettistes. Paraboschi, le batteur, en a sué des Battling Joe! Soudieux, à la contrebasse, est lui aussi un grand, il a des cals terribles. Et puis il y a Crolla qui joue, compose, improvise. Ça y est, j’ai «mon» son, le swing.» Yves Montand, http://www.yves-montand-site-officiel.com/biographie
5. «Montand triomphe à nouveau au Théâtre de l’Etoile en octobre 1958. Norman Granz, l’impresario d’Ella Fitzgerald, est dans la salle. Il veut le faire chanter à New York et lui obtiendra un visa.» http://www.yves-montand-site-officiel.com/biographie Voyage en Amérique: voir également Charli Persip et interview Roger Paraboschi. Cette vidéo du 30 octobre 1958 date exactement de la période du Récital Yves Montand à l’Etoile: Duke Ellington est à Paris pour le tournage du film Paris Blues*** et croise Yves Montand, archives INA https://www.ina.fr/video/CAF88034827/duke-ellington-chez-maxim-s-et-au-club-33-video.html Paris Blues***: 1961, de Martin Ritt, à voir pour Louis Armstrong, Aaron Bridgers, parmi de nombreux musiciens (et acteurs dont Paul Newman et Sidney Poitier) dont Roger Guérin, Maurice Thomas, Jean Baissat, Vincent Casino (tp), Billy Byers, Nat Peck, André Paquinet, Marcel Galiègue (tb), René Nicolas, Jo Hrasko (as), Pierre Gossez (as, ts), William Boucaya (bs), Duke Ellington, Billy Strayhorn (p), Jimmy Gourley (g), Michel Gaudry (b), Gus Wallez, Moustache Galépidès, Christian Garros (dm, perc). Paris, 14 décembre 1960 + re-recording avec Louis Armstrong (tp), Billy Byers (tb), Guy Lafitte (ts), Jimmy Gourley (g), 15 décembre 1960: «Wild Man Moore». A l’écran, Jacques Butler (tp), Al Lirvat (tb), Emilien Antile (as), Aaron Bridger (p), Guy Pedersen (b), Moustache (dm), Serge Reggiani (g=Jimmy Gourley)… https://www.imdb.com/title/tt0055278/fullcredits/?ref_=tt_ov_st_sm https://www.youtube.com/watch?v=59LQvDqS1to https://www.youtube.com/watch?v=gWQ5Oa33U9s https://www.youtube.com/watch?v=5hAKN-J1Di4
*
|
DISCOGRAPHIEFaire une discographie de Roger Paraboschi est un exercice particulier car il a beaucoup enregistré dans le jazz, la variété française et internationale, et les sources ne sont pas toujours disponibles ou aisées à découvrir. Les lecteurs-trices qui se reporteront à son interview dans Jazz Hot n°573 (2000) trouveront une sélection. c'est un petit début... Nous reportons à une autre fois un travail qui prend beaucoup de temps de recherche. Il y a dans cet article beaucoup d'éléments et de liens (des dizaines d'heures) qui permettent déjà de bien connaître la carrière et l'itinéraire du "gamin de Paris", Roger Paraboschi… de Bagnolet! * |
Roger Paraboschi et Claude Bolling 2015, anniversaire des 80 ans de Jazz Hot, YouTube
VIDEOGRAPHIE
1938. «Le petit monde de
Roger Paraboschi»: Le Quintette du Hot Club de France, Django Reinhardt, Stéphane Grappelly,
Roger Chaput, Eugène Vees, Louis Vola, «Souvenirs», Londres, Studios Decca, 31
janvier
https://www.youtube.com/watch?v=1WxWcJaDxPk
1939. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Le
Quintette du Hot Club de France, Django Reinhardt, Stéphane Grappelly,
«J’attendrai»,
https://www.youtube.com/watch?v=hXKztQaCh24
1940. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:Gus Viseur, Philippe Brun, Django Reinhardt, Emmanuel Soudieux, «It Had
to Be You», «Daphné», Radio Paris (publique et libre jusqu’au 17 juin 1940), 12
janvier
https://www.youtube.com/watch?v=5ovCQeWmS8o
https://www.youtube.com/watch?v=oRJoZkQ53hA
1940. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:Gus Viseur et son Orchestre, Pierre «Baro» Ferret, Jean «Matelo» Ferret,
Etienne «Sarane» Ferret, René «Challun» Ferret, Maurice Speil(l)eux, «Indecided»
(gravé avec la faute sur le titre chez Columbia), Paris, 9 août
https://www.youtube.com/watch?v=-1SIKfAfZtU
1941. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:Oscar Alemán dans Trois Argentins
à Montmartre, quelques mesures de guitare qui pèseront dans le parcours de
Roger Paraboschi
https://www.imdb.com/title/tt0217108/fullcredits/?ref_=tt_ov_st_sm
https://www.youtube.com/watch?v=uadqBFtVADY
1942. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:Gus Viseur et son Orchestre, Maurice Speil(l)eux, André Lluis, Joseph
Reinhardt, Joseph Sollero, «Sextolet Rag», disques Swing
https://www.youtube.com/watch?v=O4HuOEfPCbk
1944. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:Django Reinhardt et son Orchestre au Bal Tabarin, 36 rue Victor Massé
Paris 9ème, à deux minutes à pied de Jazz Hot, 14 rue Chaptal
(Marlene Dietrich «soldat» est parmi les spectateurs + interview https://www.youtube.com/watch?v=po4c22WIOWI),
Production France Libre Actualités, archives INA, forcément après la Libération
de Paris (25/8), autour de fin août-début septembre
https://www.dailymotion.com/video/x4okep
https://www.ina.fr/video/AFE00000313/au-tabarin-on-danse-le-jitterbug-video.html
1947. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:Django Reinhardt, Stéphane Grappelly, Joseph Reinhardt, Eugène Vees (g),
Fred Ermelin (b), «What’s Thing Called Love», 14 novembre
https://www.youtube.com/watch?v=iP_f-nI8GtE
1948. Jazz Parade au Théâtre Edouard VII, Roger Paraboschi, Bill
Coleman (tp), Michel de Villers (as), Maurice Meunier (cl), Bernard Peiffer
(p), Geo Daly (vb), Jean Bouchety (b), Charles Delaunay parle avec Bill Coleman
après dix ans d’absence, Sylvia Montfort parle de blues et de bebop, archives
INA, 12 décembre, document sonore remarquable
https://www.youtube.com/watch?v=duskOuNj84c
1948. «Les cireurs de souliers de Broadway» musique Henri
Crolla, paroles Jacques Prévert, «Parce que ça me donne du courage»
Mireille-Jean Nohain, «A Paris» Francis Lemarque (guitare d’Henri Crolla éblouissante,
Bob Castella, vibrant au piano), enregistrements avec Yves Montand-Bob Castella,℗ 1948
Odeon 281.964, ℗1948 Odeon 281.963, 78T, documents
sonores remarquables
https://www.youtube.com/watch?v=3ZB9_cYRD6k
https://archive.org/details/78_parce-que-ca-me-dunne-du-courage_yves-montand-bob-castella-et-ses-rythmes-mireille_gbia0022584a/Parce+Que+Ca+Me+Dunne+du+Courage+-+Yves+Montand.flac
https://archive.org/details/78_a-paris_yves-montand-bob-castella-et-ses-rythmes-francis-lemarquo_gbia0022584b/A+Paris+-+Yves+Montand+-+Bob+Castella+et+ses+Rythmes-restored.flac
1949. Roger Paraboschi, Bill Coleman (tp), Don Byas (ts),
Michel de Villers (as), Geo Daly (vib), Eddie Bernard ou Bernard Pfeiffer (p),
Jean Bouchety (b), Club d’essai de la Radiodiffusion française, archives INA, 6
janvier, document sonore remarquable
https://www.youtube.com/watch?v=lqrTKd7uFio
1949. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:interviews live lors de la répétition du Festival International du Jazz
de Paris, Aimé Barelli, Eddie Barclay, Don Byas, Pierre Braslavsky, Claude
Luter, Jack Diéval, Bernard Peiffer, René Leroux, Franck Bauer, Charles
Delaunay, Boris Vian, archives INA, la semaine qui précède le 8 mai, festival auquel
Roger Paraboschi a participé avec eux
https://www.ina.fr/audio/PHD85013606
1950. Roger Paraboschi, Django Reinhardt à Rome, André Ekyan (as,cl), Raph Schecroun
(p) et Alf «Totol» Masselier (b), Rai, Italie, «St James Infirmary», «Minor
Swing», «Dinette», «Double Scotch», «Anniversary Song», «Nuages», «C Jam
Blues», «Micro» (2 prises), «Royal Garden Blues», «Dream of You», «Artillerie
Lourde», «Boogie Woogie», «Sweet Georgia Brown», «St Louis Blues», «A Tisket A
Tasket», «Darktown Strutter’s Ball», «Jersey Bounce», «September Song», «Honeysuckle
Rose», «Stormy Weather», «Russian Song Medley», avril et mai
https://www.youtube.com/watch?v=n-bGMUH5c5s
https://www.youtube.com/watch?v=lH4bpMzsVbk
https://www.youtube.com/watch?v=BAxmyqW1dVo
https://www.youtube.com/watch?v=6NAJD405xSc
https://www.youtube.com/watch?v=kH6oWOivK3Q
https://www.youtube.com/watch?v=jW0-PEqoRzw
https://www.youtube.com/watch?v=mb-5RgvSouM
https://www.youtube.com/watch?v=oLMoai33xro
https://www.youtube.com/watch?v=moFE0xim0sM
https://www.youtube.com/watch?v=p0KXvhpsOTI
https://www.youtube.com/watch?v=yrOZbr0LSxs
https://www.youtube.com/watch?v=XKF-MYfGtjk
https://www.youtube.com/watch?v=GtYaD-JMUUE
https://www.youtube.com/watch?v=AokokwNrTiM
https://www.youtube.com/watch?v=PKa6-NvAGc8
https://www.youtube.com/watch?v=gkcVu1ZTza8
https://www.youtube.com/watch?v=dcVdKeI-Z4E
https://www.youtube.com/watch?v=08s_3BNYRiM
https://www.youtube.com/watch?v=jjmjBpXrm_Y
https://www.youtube.com/watch?v=ZIpuVuqRJ3I
https://www.youtube.com/watch?v=KMtp4z0am2M
https://www.youtube.com/watch?v=40B_Gcqu038
1951. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: à la
TV, Roy Eldridge (tp), Don Byas (ts), Benny Vasseur (tb), Claude Bolling (p),
Guy de Fatto (b), Armand Molinetti (dm), Yetti Lee (voc), Autour d’une trompette, documentaire de Pierre Neurisse, téléjazz,
28 mars
https://www.youtube.com/watch?v=vNMAJleaEiw
1951. «Une demoiselle sur une balançoire», enregistrement avec
Yves Montand-Bob Castella
https://www.youtube.com/watch?v=2zoDJSLG040
1952. «Le petit monde de Roger Paraboschi»: Sidney Bechet (ss), Claude Luter (cl) &
Son Orch.: Guy Longnon, Claude Rabanit (tp), Bernard Zacharias (tb), Christian
Azzi (p), Roland Bianchini (b), Claude Philippe (bj,g), Moustache Galépidès
(dm), «Les Oignons», Arte TV extrait, La Chaux de Fonds, Suisse, 30-31 Mai
https://www.youtube.com/watch?v=bVOrg2ggwGg
1953. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Sidney Bechet (ss), André Réwéliotty (cl) Orch., Marcel
Bornstein (tp), Jean-Louis Duran (tb), Yannick Singéry (p), Georges «Zozo»d'Halluin (b), Michel Pacout (dm), «St
Louis Blues», «Royal Garden Blues», Jazz Jamboree International festival,
Arènes de Lutèce, Paris, 16 juin, informations Michel Laplace/Raymond Fonsèque/Marcel Bornstein
https://www.youtube.com/watch?v=XzG3vllEwyg
https://www.youtube.com/watch?v=OjVXAl1k950
https://www.youtube.com/watch?v=UWdhSccWd3A
1953. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Sidney
Bechet (ss), Claude Luter (cl,ss), André Réwéliotty (cl) Orch., Marcel
Bornstein (tp), Jean-Louis Duran (tb), Yannick Singéry (p), Georges «Zozo»
d'Halluin (b), Michel Pacout (dm), ensemble Be-Bop From the Caves de
St-Germain-des-Prés, dans le film Piédalu
député de Jean Loubignac (1954, 95 min.)
https://www.youtube.com/watch?v=kvA_bHgeQCs
1953. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Clifford
Brown Big Band In Paris, Art Farmer, Quincy Jones, Walter Williams, Fernand
Verstraete, Fred Gerard (tp), Jimmy Cleveland, Bill Tamper, Al Hayes, Benny
Vasseur (tb), Gigi Gryce, Anthony Ortega (as),
Clifford Solomon, Henry Bernard, André Dabonneville (ts), Henry Jouot,
William Boucaya (bar), Henri Renaud, Quincy Jones (p), Jimmy Gourley (g),
Pierre Michelot, Marcel Dutrieux (b), Alan Dawson, Jean-Louis Viale (dm),
«Brown Skins (take 1)», «Keeping Up with Jonesy (take 1)», «Bum's Rush», «Chez
Moi», «All Weird (take 1)», «No Start, No End», «All Weird (take 2)», «Brown
Skins (take 2)», Label Vogue, 28 septembre, 9-10-11 octobre,
https://www.youtube.com/watch?v=mtwhbnpFhWg
https://www.youtube.com/watch?v=-2P0hreHLNo
https://www.youtube.com/watch?v=7M4YGONOHy8
https://www.youtube.com/watch?v=d0JNxhokqAE
https://www.youtube.com/watch?v=X__S8rRLvwU
https://www.youtube.com/watch?v=0Wim8OQ5Tmk
https://www.youtube.com/watch?v=O_Cao2xMmps
https://www.youtube.com/watch?v=jZu-9VKW-A0
1955. «Le petit monde de Roger Paraboschi»: Christian
Chevallier (p) et son orchestre, Fred Gérard (tp1), Lucien Juanico, Christian
Bellest (tp), Roger Guérin (solo tp), André Paquinet (tb1), Nat Peck, Charles
Verstraete (tb), Dave Amram (frh), William Boucaya, Jean Aldegon (as), Bobby
Jaspar (solo ts), Jean-Louis Chautemps (ts), Armand Migiani (bass-sx), Pierre
Michelot (b), Christian Garros (dm), «Nice Joke», Paris, 26 mai
https://www.youtube.com/watch?v=7lOLxhv_TzE
1956. Roger Paraboschi , Bill Coleman (tp,voc), Michel de
Villers (as,bar), Guy Lafitte (ts), André Persiany (p,arr), Paul Rovère (b),
Cecily Forde (vcl), «Ding dong, Boogie», Paris, Columbia ESDF 1100, 13 mars
https://www.youtube.com/watch?v=RnYwZpDvxyQ
1956. «Battling Joe», «C’est si bon», «Les grands
boulevards», Tournée Yves Montand en
Urss, RAI Uno, décembre
https://www.youtube.com/watch?v=W11Vzg9ckiE
https://www.youtube.com/watch?v=hWqXM8TVRlg
https://www.dailymotion.com/video/x23qah
1956. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
André Persiany (p) et son orchestre, Fred Gérard (tp1), Lucien Juanico (tp),
André Paquinet (tb1), Charles Verstraete (tb), Teddy Hameline, André
Dabonneville (as), Armand Conrad (ts), Guy Lafitte (solo ts), Michel de Villers
(bs), Benoît Quersin (b), Teddy Martin (dm), «Swingin' The New A.P. Blues», Paris, 31 mai
https://www.youtube.com/watch?v=m-6R9hUsO7k
1956. «Le petit monde de Roger Paraboschi»: Etienne
«Sarane» Ferret (g), Maurice Vander (p), Benny Vasseur (tb), Bernard Hulin
(tp), Roby Poitevin (vib), «L’homme du bar», «Studio 28», «Miami», Paris, 19
décembre
https://www.youtube.com/watch?v=fyiskYTnGIA
https://www.youtube.com/watch?v=B6FK7E5ruas
https://www.youtube.com/watch?v=OtSnZci5Klo
1957. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Claude
Bolling, Bernard Hulin (tp), Claude Gousset (tb), Gérard Badini (cl), Pierre Gossez
(ts), Pierre Michelot (b), Arthur Motta (dm), «Jive at Five», «Frankie and
Johnnie», «Jammin' the Blues», RTF, archives INA, 12 septembre
https://www.youtube.com/watch?v=ftEwPSuuodA
https://www.ina.fr/video/I09244516
1958. «Mon manège à moi», Yves Montand à l’Etoile
https://www.youtube.com/watch?v=3ZWwTShVQH8
https://www.youtube.com/watch?v=jVUoTMQT_Wc
1958. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: à la
TV, Sidney Bechet
(ss), Roland Hug (tp), Jean-Louis Duran (tb), André Réwéliotty (cl), Eddie
Bernard (p), Georges «Zozo» d’Halluin (b), Kansas Fields (dm), «Down by the old
Millstream», émission de la RTF "La Joie de
Vivre", Paris, mars-mai, informations de Nicola Ardenghi du 2 août
2008, archives INA
https://www.youtube.com/watch?v=wxAA95UwV4g
1958. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: une
tournée des jazz clubs à Paris, archives INA, 21 mars
https://www.youtube.com/watch?v=VklAQ3O704k
https://m.ina.fr/video/I09306248/la-tournee-des-clubs-de-jazz-a-paris-video.html
1958. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: André
Persiany (p) et son orchestre, Pierre Thibaud (tp1), Lucien Juanico (tp),
George Gay (tp, solo en re-recording), Sandy Fall, Bill Tamper (tb), Teddy
Hameline (as1), Michel Attenoux (as, solo en re-recording), Armand Conrad (ts),
Georges Bessières (ts, solo en re-recording), Michel de Villers (bs: solo en
re-recording), Pierre Cullaz (g), Paul Rovère (b), Christian Garros (dm), «Jive
at Five», Paris, 21 février
https://www.youtube.com/watch?v=9hoUTfMRMng
1958. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: au
Festival de jazz de Cannes, Palais des Festivals, Roy Eldridge (tp), Vic
Dickenson (tb), Hubert Rostaing (cl), Coleman Hawkins (ts), Michel de Villers
(as,bs), Lou Levy (p), Arvell Shaw (b), James Charles «J.C.» Heard (dm),
«Undecided», Sidney Bechet (cl,ss), «American Rhythm », «I’ve Found a New
Baby», Sidney Bechet (cl,ss), Teddy Buckner (tp), Vic Dickenson (tb), Sammy
Price (p), Arvell Shaw (b), Roy Eldridge à la batterie, «Sweet Georgia
Brown», «Rosetta», «Once in a While», Stan Getz, Guy Lafitte, Barney Wilen, Don
Byas, Coleman Hawkins, «Indiana», Dizzy Gillespie, Roy Eldridge, Bill Coleman,
Teddy Buckner (tp), Martial Solal (p), Arvell Shaw (b), James Charles «J.C.»
Heard (dm), «Just You, Just Me», RTF, archives INA, 8-13 juillet
https://www.youtube.com/watch?v=xQkSfXnljvM
https://m.ina.fr/video/I09212881/sidney-bechet-american-rhythm-et-i-ve-found-a-new-baby-video.html
https://www.youtube.com/watch?v=-oJsT-Veh2k
https://m.ina.fr/video/I00005526/stan-getz-guy-lafitte-barney-wilen-don-byas-et-coleman-hawkins-indiana-video.html#
https://www.youtube.com/watch?v=CVozz4HOL8A
https://www.youtube.com/watch?v=pxpfGhmQlxU
https://www.youtube.com/watch?v=gZbyjVTha8U
https://www.youtube.com/watch?v=i2AfUv7wSGo
1959. «A Paris», Tournée Yves Montand en Amérique (Usa,
Canada-Québec), septembre
https://www.youtube.com/watch?v=jmMnqgrmtgw
https://www.youtube.com/watch?v=qzKCKojW6Ow
1959. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
au Club Saint Germain, Baptiste «Mac Kac» Reilles, Georges Arvanitas, Robert Garcia,
Bernard Vitet, Luigi Trussardi, « Wee Dot », puis Bud Powell, Clark
Terry, Pierre Michelot, Barney Wilen, Kenny Clarke, «No Problem», «Miguel’s
Party», «52nd Street», «Blues in the Closet», «Crossing the Channel», archives
INA, 7 novembre
https://www.ina.fr/video/I09153602/robert-garcia-bernard-vitet-georges-arvanitas-luigi-trussardi-mac-kac-wee-dot-video.html
https://www.ina.fr/video/I05043519/bud-powell-clark-terry-pierre-michelot-barney-wilen-et-kenny-clarke-no-problem-video.html
https://www.ina.fr/video/I05043522/barney-wilen-clark-terry-et-kenny-clarke-miguel-s-party-video.html
https://www.ina.fr/video/I05043537/bud-powell-kenny-clarke-pierre-michelot-barney-wilen-52nd-street-theme-video.html
https://www.ina.fr/video/I09156659/bud-powell-pierre-michelot-et-kenny-clarke-blues-in-the-closet-video.html
https://www.ina.fr/video/I05043520/bud-powell-crossing-the-channel-video.html
1960. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
au Blue Note, Bud Powell, Kenny Clarke, Pierre Michelot, «Get Happy», + Lucky
Thompson et Jimmy Gourley, «Anthropology», archives INA, 9 janvier
https://m.ina.fr/video/I05043528/bud-powell-kenny-clarke-et-pierre-michelot-get-happy-video.html
https://m.ina.fr/video/I05043534/bud-powell-lucky-thompson-jimmy-gourley-kenny-clarke-et-pierre-michelot-anthropology-video.html
1960. Hommage à Duke Ellington, Claude Bolling (p), Pierre Sellin, Vincent Casino (tp), Raymond Katarzynski/Claude Gousset (tb), Gérard Badini (cl, ts), Denis Fournier (as), Pierre Gossez (bs), Jacques Hess (b), Roger Paraboschi (dm), Christiane Legrand (voc), Club St Germain, Paris, archives INA, 9 avril
http://www.youtube.com/watch?v=n0K4fjJgays
1960. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
au Festival d’Antibes-Juan-les-Pins, Claude Luter et Eddie Bernard, «Petite
Fleur», archives INA, juillet
https://www.ina.fr/video/I00003390
https://www.youtube.com/watch?v=LxXArTM55h4
1960. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Jean Matelo
Ferret et Maurice Ferret, «Montagne Ste Geneviève» de Django
https://www.youtube.com/watch?v=jNdyIuNqe78
1960. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»:
Stéphane Grappelly, André Persiany, Pascal Groffe, Jean Guérin, «Autumn in New
York», «Cheek to Cheek», «You Take Advantage of Me», puis Bill Coleman, Michel
Attenoux, Claude Gousset, Dominique Chamson, André Persiany, Pascal Groffe,
Charles Saudrais, Les Trois Mailletz, ORTF, archives INA, 16 juillet
https://www.ina.fr/video/I09285976/quartet-stephane-grapelli-autumn-in-new-york-video.html
https://www.ina.fr/video/I09285973/quartet-stephane-grappelli-joue-contre-joue-video.html
https://www.youtube.com/watch?v=_w0Hbbnmv5M
https://www.ina.fr/video/I09285978/stephane-grappelli-quartet-you-take-advantage-of-me-video.html
https://www.ina.fr/video/I09285977/bill-coleman-it-s-wonderful-video.html
1960. «Le petit monde de Roger Paraboschi»: le
JATP à la Salle Pleyel, Roy Eldridge (tp), Benny Carter (as), Don Byas, Coleman
Hawkins (ts), Lalo Schifrin (p), Art Davis (b), Jo Jones (dm), «Take the A Train»,
«Indiana», 25 novembre, RTF, archives INA
https://www.youtube.com/watch?v=8JYey0p9YI4
https://www.youtube.com/watch?v=z8SQzu5qNNM
1961. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
au Blue Note, Jay Jay Johnson, Jimmy Gourley, Henri Renaud, «What’s New»,
archives INA, 29 avril
https://m.ina.fr/video/I05159150/jay-jay-johnson-jimmy-gourley-et-henri-renaud-au-blue-note-video.html
1961. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
au Blue Note, Bud Powell, Kenny Clarke, Jean-Marie Ingrand, «I Want to be
Happy», archives INA, 1er juillet
https://m.ina.fr/video/I09220999/bud-powell-jean-marie-ingrand-kenny-clarke-i-want-to-be-happy-video.html
1962. Roger Paraboschi, Claude Bolling (p), Vincent Casino
(tp), Raymond Fonsèque, Claude Gousset (tb), Gérard Badini (ts), Brigitte Bardot
(g), Bob Quibel (b), «On the Sunny Side of the Street»
https://www.youtube.com/watch?v=QehdGIE-_Rc
1965. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
Jazz Festival à la Mutualité, Earl Hines (p,voc), Roy Eldridge (tp,flh,voc),
Ben Webster, Don Byas (ts), Stuff Smith (vln), Jimmy Woode (b), Kenny Clarke
(dm) , Paris, ORTF, archives INA, 11 mars
https://www.youtube.com/watch?v=_SWnTqVxs10
1967. Roger Paraboschi joue dans le club «Martey’s», titre
du thème, dans le film Le Samouraï (Jean-Pierre Melville), musique de François
de Roubaix
https://www.youtube.com/watch?v=HUC0uwDdQE4
1967. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
bœuf TV, Stéphane Grappelli, Claude Luter, Maxime Saury, Moutache, Claude
Bolling, Marc Laferrière, Virginia Vee, Orchestre Raymond Lefèvre, «When the
Saints go Marchin’ in», Paris, archives INA
https://www.youtube.com/watch?v=T8AgdaOCiCU
1970. Roger Paraboschi, Hal Singer Quintet, Dany Doriz
(vib), Siegfried Kessler (p)*, Pierre Sim (b), «Malcolm X», «Automn Leaves»,
«Summertime», Maison de la Radio, Paris, ORTF, archives INA, 4 avril
https://www.ina.fr/video/I20237736/hal-singer-quintet-malcom-x-video.html
https://www.youtube.com/watch?v=fASjTCVhx1U
https://twitter.com/inafr_officiel/status/1296858351876399111
* erreur légende Ina qui indique André Persiany/Persiani
DNC. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Jo
Privat, Matelo Ferré…
https://www.youtube.com/watch?v=RRLvLcYKHyQ
1972. «Le petit monde de Roger Paraboschi»:
Stéphane Grappelli, Sacha Distel, Orchestre Gérard Gustin, «Sweet Georgia Brown»,
Paris, archives INA
https://www.youtube.com/watch?v=FK25-quv7fs
1976. Roger
Paraboschi, Milt Buckner/André Persiani (p), Roland
Lobligeois (b), «Pour Toutes Mes Sœurs (Take2)», «Take Me To Your Heart», «Caprice»,
«Undertime», «Furstenberg After Dark (take1)», «Peanuts Vendor», «Mon amie
Clotilde», «That’s All», «Pianistically Yours», «Foolin' Around With The
Trolley Song», album Pianistically Yours, Black & Blue, Paris,
24 novembre 1975 & 5 juillet 1976
https://www.youtube.com/watch?v=8HO3eWTz3WM
https://www.youtube.com/watch?v=Fo6HNNFO73A
https://www.youtube.com/watch?v=NwdirqAKei0
https://www.youtube.com/watch?v=txXDKY2y-Oo
https://www.youtube.com/watch?v=Ju81-7AJunw
https://www.youtube.com/watch?v=6KXHimYxvSo
https://www.youtube.com/watch?v=pyePBDNUTG8
https://www.youtube.com/watch?v=4IcK7qOMkWo
https://www.youtube.com/watch?v=6jL4eJgCZ34
https://www.youtube.com/watch?v=hr_Ta8nT06M
1978. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: La
Famille Ferret
https://www.youtube.com/watch?v=ojCMFjohlyQ
1981. «Luna Park», «A Paris», «Les Feuilles mortes», Yves
Montand à l’Olympia, France5
https://www.youtube.com/watch?v=mFo0BuPcIGE
https://www.youtube.com/watch?v=0do-UYWZKoY
https://www.youtube.com/watch?v=kLlBOmDpn1s
1984. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Claude
Luter (cl,ss), Christian Morin (cl), Yannick Singéry (p), Yves Petiot (b), Moustache
Galépidès (dm,voc), «Choucroute Blues», «Y’a pas l’feu», TSR Mulhouse
https://www.youtube.com/watch?v=R0lCY7CnKJ0
1984. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: George
Duvivier (b), Johnny Smith (g), Alan Dawson (dm), «Blues for Harry Carney»,
Mobile, AL
https://www.youtube.com/watch?v=mE6I4lpYF9Y
1991. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Jo
Privat, Le blues du musette,
documentaire de Stéphan et Gérard Rabinovitch, les 17 bals de la rue de Lappe… les
truands… Ménilmontant… Didi Duprat, Marcel Azzola…
https://www.youtube.com/watch?v=ceVJS-Moj-M
2015. «Le petit monde de Roger
Paraboschi»: Fête
des 80 ans de Jazz Hot, Roger est
parmi nous, il aura 89 ans dans un mois, 28 mars-11 avril
https://www.youtube.com/watch?v=8rxxnMlcwjE&feature=emb_logo
https://www.jazzhot.net/PBCPPlayer.asp?ID=1684002
2021. «Montand est à nous»: documentaire d'Yves Jeuland, Zadig Productions, diffusion France 3, 2021
https://www.cnc.fr/series-tv/actualites/le-montand-dyves-jeuland_1563801
https://www.youtube.com/watch?v=9TwelV2GAL8
*
|
Le petit monde de Roger Paraboschi
Roger Paraboschi Paris, c. 2000 © Mai Mai
Roger ayant traversé plusieurs décennies de jazz, remonter le temps permet de retrouver la trame tissée entre les musiciens qu’il a connus lors des concerts, des jams, des enregistrements, des tournées, des festivals et des fêtes… Voici une liste d'articles et de musiciens où Roger est présent d'une manière ou d'une autre, physiquement ou par l'esprit…
Avant-guerre N°8/1936 Le Quintette du Hot Club de France N°30/1939 Oscar Aleman, Sidney Bechet, Lucien Simoens, Gus Viseur
Après-guerre N°8/1946 André Ekyan N°10/1946 Léo Chauliac (par Boris Vian) N°12/1947 Jack Diéval (par Boris Vian) N°15/1947 Lucien Simoens, Michel de Villers Spécial 1948 Hubert Rostaing, article de Raymond Fol (sur Charlie Parker) N°19/1948 Georges Hadjo N°22/1948 Bernard Peiffer, André Persiany-Persiani N°25/1948 Maurice Meunier, Sarah Vaughan N°27/1948 Roby Poitevin, Geo Daly, Bernard Hulin N°29/1949 Jean Bouchety, Don Byas, Totol Masselier, Eddie Bernard, Alix BretN°51/1951 Bill Coleman, Jean-Claude Pelletier, Aimé Barelli, une Nuit du Jazz 1950 au Coliseum N°54/1951 Jacques Hess N°57/1951 Teddy Martin N°70/1952 Jean-Marie Ingrand N°84/1954 Jean Bonal, Geo Daly, Michel de Villers N°97/1955 Maurice Meunier, Lucky Thompson, James Moody N°100/1955 Armand Migiani, William Boucaya N°101/1955 Sidney Bechet, Jean-Louis Viale N°102/1955 Baptiste «Mac Kac» Reilles N°105/1955 Nat(han) Peck N°107/1956 Raph(aël) Schecroun, Paul Rovère N°112/1956 Claude Luter N°113/1956 George Duvivier N°117/1957 Michel Legrand, Claude Bolling, Bobby Jaspar N°118/1957 Paul Rovere N°129/1958 Jim Hall N°134/1958 Claude Camicas N°137/1958 Ronnell Bright N°149/1959 Albert Nicholas N°158/1960 «le petit monde de Roger Paraboschi» au club le Chat qui pêche N°159/1960 Henri Crolla N°164/1961 Quincy Jones N°188/1963 Martial Solal, Guy Pedersen N°190/1963 Jean-Louis Chautemps N°251/1969 Milt Buckner N°283/1972 Oscar Aleman N°376/1980 Dante Agostini N°496/1993 Michel de Villers N°499/1993 Django N°500/1993 Django N°508/1994 Noël Chiboust N°518/1995 Hubert Fol N°526/1995 Aimé Barelli N°530/1996 Jo Privat N°534/1996 Didi Duprat N°538/1997 Benny Vasseur N°540/1997 Elios et Boulou Ferré N°542/1997 Claude Bolling N°543/1997 Dany Doriz, Géo Daly, Sadi/"Fats" Sadi Lallemand N°544/1997 Michel Hausser N°547/1998 Stéphane Grappelli, Marcel Bianchi N°548/1998 Pierre Sellin N°549/1998 Bobby Jaspar N°558/1999 Pierre Michelot, Emmanuel Soudieux, Jean-Claude Bénéteau N°560/1999 Richard Davis N°561/1999 Georges Arvanitas, André Persiani, Maurice Vander, Guy Lafitte Roger Paraboschi N°573/2000 N°578/2001 André Villéger N°583/2001 Gérard Badini, Jean-Claude Fohrenbach N°587/2002 Christian Bellest N°591/2002 Marcel Azzola, Stéphane Grappelli N°592/2002 René Franc Roger Paraboschi N°600/2003 Spécial 2003 Henri Renaud, Philippe Combelle et Michel Gaudry, aussi dans le Spécial 2004 N°607/2004 André Persiani et Roland Lobligeois N°608/2004 Charles Verstraete N°613/2004 Sacha Distel N°623/2005 Lucky Thompson N°624 Suppl./2005 Francy Boland N°629/2006 Patrick Saussois N°634 Suppl./2006 Claude Luter N°645/2008 Jean-Claude Naude N°646/2008 Jimmy Giuffre, Humphrey Lyttelton N°650/Hiver 2009-2010 Teddy Hameline, Roger Guérin N°652/Eté 2010 Armand Conrad N°657/Automne 2011 Raymond Fonsèque, Michel Attenoux N°657/Automne 2011 Marcel Bianchi N°660/Eté 2012 Hugues Panassié N°661/Automne 2012 Hugues Panassié, Claude Abadie N°661/Automne 2012 -Jimmy Walter -Maxim Saury, (Jean-Pierre Mulot) N°662/Hiver 2012-2013 Fred Gérard N°663/Printemps 2013 Alphonse «Totol» Masselier, Jean Aldegon N°664/Eté 2013 Georges Grenu, Pierre Gossez N°666/Hiver 2013-2014 Guy Longnon N°668/Eté 2014 Guy, André et Michel Paquinet N°670/Hiver 2014-2015 -Benny Vasseur, René Duchaussoir, Jean Lefèvre -Kansas Fields (dans « La batterie, l’instrument du jazz(-band)») -Ivan Jullien, Pierre Dutour, Francis Darizcuren N°672/Eté 2015 Raymond Katarzynski N°676/Eté 2016 Christian Viénot N°678/Hiver 2016-2017 Léo Petit, René Duchaussoir N°679/Printemps 2017 Maurice Vander, Jean-Jacques Tilché, Daniel Landréat, Francis Darizcuren N°680/Eté 2017 -Jean Tordo, Sarane et Matelo Ferret -Jean-Christophe Averty N°681/Automne 2017 Alain Jean-Marie, André Condouant N°685/Automne 2018 CD Hubert Fol And His Be-Bop Minstrels (dont Jo(sé) Bartel, Bernard Zacharias, Roger (b) et Robert (bar) Dagnères, Benny Bennett, Moustache Galépidès, Benoit Quersin) N°686/Hiver 2018-2019 -Marcel Azzola, Gus Viseur, Médard Ferrero -Roland Hug, Yannick Singery, Stéphane Guérault -Michel Camicas, Daniel Landréat, Gérard Gambus N°Jazz Hot 2019 André Previn N°Jazz Hot 2020 -Charli Persip (tournée Yves Montand/Norman Granz) -Pierre Sim, Pierre Gossez, Stéphane Guérault, Christian Donnadieu, Pierre «Baro» Ferret -Louis Henry, Michel Attenoux -Lucien Juanico, André Dabonneville, Vincent Casino -Marc Fosset, Stéphane Guérault -Le Monde instrumental d'Alain Goraguer. Jazz et musiques de films 1956-1962, Claude Civelli -Christian Azzi N°Jazz Hot 2020 Claude Bolling
*
|
Roger PARABOSCHI Le contrebassiste Jean-Claude Bénéteau, qui accompagna, entre autres, Patrick Saussois de longues années jusqu'à la disparition du guitariste gaucher, se souvient de Roger Paraboschi, avec lequel il a joué également, dans un texte qu'il nous a fait parvenir…
J’ai connu Roger dit «Le Paraboschi» dans les années 1975-1980, au Furstemberg, quand il œuvrait dans le trio de Pépé (André Persiany) surnommé par les musiciens «le sourd», et Roland Lobligeois (b) «l’aveugle», un très bon trio qui jouait tous les soirs dans ce club-pub. Pépé n’hésitait pas à insulter les clients trop bavards ou bruyants –il était sourd d’une oreille–, Roland était content d’avoir des bœufs car la soirée était longue, et Roger était «le Sage» du trio. J’ai travaillé avec Roger grâce à Patrick Saussois qui l’avait engagé dans les années 1990 (après la fin des tournées Montand en 1991) pour des concerts dans des clubs et des hôtels. C’était un batteur à l’écoute, discret, qui ne tirait pas la couverture à lui. Il avait joué avec tous les jazzmen importants à Paris. Il était très bavard, avec une excellente mémoire et, à l’époque, il me parlait souvent de Montand, de ses répétitions pendant une semaine, quand il faisait le mur le soir car Montand, les voulant en pleine forme, les gardait à demeure dans sa maison de campagne jusqu’à la tournée… D’où l’interdiction de sortir! Il me parlait aussi de Marlene Dietrich et de son chef, Burt Bacharach auprès duquel il avait dû intercéder pour éviter le renvoi de son copain de jeunesse, Didi Duprat (g), qui abusait un peu de la dive bouteille. Chez «Para», il y avait peu de vinyles (ndlr: Jean-Claude Bénéteau est un collectionneur de disques impénitent), je lui savais pourtant une copieuse discographie, mais il en parlait peu… mais d’avoir joué au Carnegie Hall de New York avec Montand le remplissait de fierté. Pour autant, il était extrêmement modeste bien qu’ayant accompagné tous les grands jazzmen de son époque. Extrêmement sympathique aussi, mais très directif sur scène comme sur la route! Une nuit, alors qu’il nous parlait de sa retraite avec Soudieux (Emmanuel, b) qui n’en avait pas car il avait travaillé avec Django et Henri Crolla, «Para» lui conseilla de voir Georges Jouvin (1923-2016, tp, surnommé «l’homme à la trompette d’or») pour établir un «dossier de notoriété» pour reconstituer sa carrière. Soudieux lui répondit qu’il ne pouvait pas le faire. «Et pourquoi?» demanda Roger, «parce qu’il ne swingue pas!». C’était extraordinaire de les entendre parler d’une époque où les yéyés avaient envoyé une bonne partie des jazzmen au chômage. Je ne sais pas si Roger était autodidacte, mais il avait commencé par jouer de l’accordéon rue de Lappe (Paris-Bastille), expert en valses musette manouche, avec ou sans balais, il savait accompagner tous les styles. Mes enregistrements préférés de lui sont ceux avec Lucky Thompson, Gus Viseur, Bernard Peiffer. Je garde de lui le souvenir d’un grand professionnel et d’un vrai titi parisien. Paris, le 17 décembre 2020
* Jean-Claude Bénéteau, aussi adorable que Roger, deux proches de Jazz Hot, a dressé, en annexe de ce portrait la liste interminable de tous les artistes avec lesquels il a joué et que vous pouvez retrouver intégrée dans le paragraphe ci-dessus: «Le Petit Monde de Roger Paraboschi».Jean-Claude Bénéteau © Mai Mai
* |
|
|