Beb Papasian
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5 mars 2021
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29 janvier 1938, Paris 18e - 5 mars 2021, Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées)
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© Jazz Hot 2021
Beb Papasian, Caveau de La Huchette, 14 septembre 2004 © Félix W. Sportis
Beb PAPASIAN
La guitare en chantant
Le guitariste et chanteur Robert «Beb»
Papasian s’est éteint le 5 mars 2021 à Arras-en-Lavedan, Hautes-Pyrénées. Il était âgé de 83
ans. Beb était un ami de Jazz Hot, un copain pour tous, toujours souriant avec une élégance certaine, même en jeans, comme il l'était sur scène avec sa présence, sa guitare et sa voix chaleureuse. Il aimait chanter. Toujours partant pour les moments de convivialité avec musique, chant et jazz en particulier, il participait avec un égal souci de partage aux concerts, aux jams, aux fêtes de Jazz Hot. Sa curiosité, son attention aux autres, le rendaient charmant, et son vécu offrait un bon compagnon de discussion plein d'humour. Nous l'avions perdu de vue depuis son installation dans les Hautes Pyrénées et, en 2015, le décès de son épouse, avant que des ennuis de santé ne l'empêchent de revenir sur Paris, avant cet épisode d'enfermement de la population. Beb était aussi musicien dans l'âme que modeste. Il admirait ses confrères avec le bon discernement d'un éternel amateur. Il n'hésitait jamais devant le plaisir de prendre sa guitare et de se frotter avec délicatesse aux uns et aux autres, sans complexe et sans s'imposer, simplement pour être de la fête, car, pour lui, la musique en était une. Il était sur la scène comme dans la vie: élégant et convivial.
Félix W. Sportis
Photos: Jérôme Partage et Félix W. Sportis et X by courtesy of Ian Papasian Avec nos remerciements à Philippe Decotte, Ian Papasian
Né le 29 janvier 1938 à Paris (XVIIIe),
dans une famille d'origine arménienne d’Asie Mineure refugiée à Aix-en-Provence en 1929,
il connut la vie difficile des exilés, son père devenant mineur à Gardanne puis
ouvrier aux Fonderies de l’Ariège à Pamiers pour subvenir aux besoins de sa famille.
Ensuite, la famille entreprit sa grande migration dans la région parisienne. «Ce n’était pas la grande vie», précisait Robert,
avant d’ajouter: «Nous habitions dans des
baraques en bois sur les "fortifs” de Paris, à côté des caravanes manouches.
Tout petit, j’ai fréquenté leurs guitaristes». Pendant la guerre, la
famille se réfugia à Marseille où elle continua à séjourner une dizaine
d’années. C’est en 1952, vers l’âge de 14 ans, que Robert commença à apprendre
la guitare avec un musicien corse «qui
avait un jeu très fin», Tino Giudicelli, auquel il dut d’entendre Django
pour la première fois. La musique n’avait jamais été étrangère à Robert,
auquel un de ses jeunes camarades, jouant sur la parenté phonique avec le
diminutif anglophone de son prénom («Bob») lui donna celui très marseillais de
«Beb»(1). «Mon père était musicien;
il jouait de la musique traditionnelle arménienne sur un luth, instrument
oriental par excellence. Je suis d’ailleurs particulièrement imprégné par sa
façon de jouer et par la relation de cet instrument à la musique. Mon père, qui
pouvait faire danser une assemblée entière pendant plusieurs heures,
accompagnait ma mère qui chantait des thèmes du folklore arménien. Mes parents
ne se complaisaient pas dans leurs seules traditions musicales; ils écoutaient
toute la musique de l’époque, la variété, Tino Rossi et les autres. En
grandissant, j’ai voulu me démarquer de cet univers et c’est ainsi que je me
suis orienté vers le jazz, la contre-culture de ce temps. Django, bien sûr,
mais beaucoup d’autres comme Jimmy Raney, que j'ai écouté sérieusement. C’était
très différent de Reinhardt; je trouvais que c’était une voie nouvelle. Ses
versions de «Body & Soul», «There Will Never Be Another You», «Pennies From
Heaven», enregistrées en 1952-53, n’ont pas pris une ride!».
Le jeune Beb Papasian (à d.) en trio, sax et batteur non identifiés © photo X by courtesy of Ian Papasian
En revenant dans la région
parisienne, à Alfortville, où il passe son adolescence, jouant pendant ses
heures de loisirs au football dans le club de la Jeunesse Arménienne d’Alfortville
et y passant son bac, Beb commence à intégrer le milieu musical local.
«Rapidement, j'ai joué pour les bals,
pour les animations, avec Charley Bazin, un accordéoniste-guitariste qui avait
accompagné Django. J’avais 18 ans lors de mon premier concert; j’ai joué «Nuages» (cf. la version qu'il en donne en 2015 dans la vidéographie).
J’étais terrorisé! J'ai aussi participé au Concours de Jazz Amateur organisé au
Salon de l’Enfance avec Arrigo Lorenzi (ts) et Christian Rames (p), que nous
avons remporté en 1958». N’ayant pas
entrepris d’études universitaires pour être déjà entré dans la vie active, à 20
ans, Robert est appelé sous les drapeaux. Comme tous les jeunes gens de sa
génération, il fait son service militaire en Algérie: vingt-neuf mois
(1959-1962), dont une quinzaine à Alger où il a l’occasion de jouer au Hot
Club d’Alger avec Jean-Pierre Recassens. Après «l’intermède algérois», Robert
Papasian rentra en Provence, à Marseille. En ce début des années 1960, la cité
phocéenne est, avec son arrière-pays aixois, une des capitales du jazz en
France. C’est ainsi que, s’étant lié avec le fils du recteur de l’Académie
d’Aix-Marseille, Marcel Blache, il a l’occasion de jouer dans la cave du Hot
Club d’Aix-en-Provence avec les jeunes gens de la région. A Marseille, il fait
la connaissance de Claude Djaoui, un guitariste du cru, qui le subjugue: «En arrivant à Marseille, j’ai rencontré
Claude Djaoui(2),
auquel je dois ce que je sais de la musique maintenant. Il jouait Tal Farlow
note pour note. Tous les musiciens d’Aix et de Marseille venaient jouer le
samedi soir dans son restaurant, Le son des guitares d’abord puis à
l’Atlantique, rue de l’Evêché, aux franges du quartier du Panier à Marseille. L’endroit
était devenu un lieu de passage obligé des musiciens nationaux et
internationaux!». Parmi les anecdotes que son fils Ian a gardé en mémoire, il se souvient que son père avait échangé dans ce début des années 1960 sa collection de disques contre le seul The Incredible Jazz Guitar of Wes Montgomery qui venait de le subjuguer chez l'un de ses copains.
La vie de cigale ne manquait pas de
charme, mais après ce trop long (ou trop court) interlude musical, Robert se
mit en devoir de trouver un emploi: «Après
mon service, j’ai un peu glandé puis j’ai cherché à gagner ma vie. Un cousin
travaillait au Sentier à Paris; il m’y a trouvé un emploi de vendeur. J’y ai
fait mon trou: représentant d’abord puis patron de ma propre affaire… Je me
suis installé et j’ai fait une respectable carrière professionnelle, terminant comme
directeur d’une usine de parfums.» Cependant, il a la musique chevillée au
corps. Et s’il n’a pas choisi la carrière de musicien, il ne peut s’en libérer,
confessant à celle qui devint son épouse, Monique (décédée en 2015): «Il
faut que tu saches, j’ai une maîtresse: la musique. Ce qu’elle a toujours
accepté, dois-je dire.» Ce fut ainsi, explique-t-il: «Mais j'ai toujours joué de la musique en parallèle: bals, mariages
arméniens, au Grand arbre de Robinson (1965), au Plessis-Robinson. Tous les
Gitans de la Porte de Vanves venaient pour danser le bop. J’ai joué des congas
dans un orchestre de salsa (1969-1971), au Chalet du Lac au Bois de Vincennes
pendant deux ans. Bonne école du rythme. Après j'ai joué de la basse électrique
(1971-1974)…» C'est l'époque où Beb Papasian côtoie également René Mailhes avec lequel se noue une amitié qui durera; il est l'un des derniers à l'avoir contacté dans les années 2010.
René Mailhes et Beb Papasian, années 1960-70 © photo X by courtesy of Ian Papasian
A la retraite, quand il put enfin assouvir sa fringale de
musique, et s’adonner à sa passion, Beb reconnaissait qu’il n’avait pas assez
fait d’efforts «pour faire le métier»; il regrettait de ne pas avoir connu les
difficultés de ce métier. Maintenant qu’il le peut et qu’il a du temps, «je voudrais travailler mon instrument, mes
gammes, les harmonies», confiait-il. Parce qu’amoureux de la musique, de
toute la musique, du jazz, de la variété, il la pratiquait toutes les fois
qu’on lui proposait de jouer. Il n’était pas que guitariste; pendant sa carrière
de mi-temps professionnel, il a joué des percussions, de la basse électrique qui,
dit-il, «lui a appris à une plus grande
exigence rythmique» mais surtout, il a chanté. «Je chante parce que j’aime ça! C’est pour moi une expression
naturelle. J’aime les chanteurs. Salvador, mon chanteur français préféré. Mais également Nat King Cole,
Frank Sinatra, Sammy Davis Jr., Dean Martin, Louis Armstrong, Tito Rodriguez,
Celia Cruz, Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Jeremy Davenport, Robbie Williams…
Je chante depuis longtemps avec des orchestres de variétés en province. Charley
Bazin m'accompagnait à l’accordéon… Je me suis aguerri à la scène, apprenant
empiriquement à placer ma voix. Si je chante en plusieurs langues, le français
est très difficile à chanter. J’en ai compris le fonctionnement avec le système
harmonique du jazz et de la musique brésilienne. Chanter, c'est une performance, un challenge
permanent. Le fait de chanter donne de l’assurance; j’arrive maintenant à
deviner la réaction des gens. Je conseille aux jeunes de chanter sans faire de
complexe. Le vendredi soir, les musiciens professionnels se retrouvaient place
Pigalle pour traiter les affaires, et les musiciens amateurs le samedi soir
place de la République. On se retrouvait souvent avec des musiciens qu’on ne
connaissait pas, mais il fallait pourtant jouer! Il y avait le plaisir de jouer, mais il fallait tout connaître: chacha, valse, tango… La variété tient une
grande place pour moi, et je ne la méprise pas, même si nous allions au théâtre
des Champs-Elysées voir Wes Montgomery, au Blue Note pour Bud Powell, René
Thomas… Mais aussi tous les épigones de Django: Babick, Birelli, Dorado
Schmith, Rosenberg… Ils ont tous du talent et il se passait toujours quelque
chose. J’ai une grande admiration pour le travail de Patrick Saussois et sa
grande connaissance de la variété, du jazz, sa relation avec les
accordéonistes… L’accordéon et surtout le bandonéon me touchent; la nostalgie
de l’instrument est sûrement due à une affinité avec les sons de la musique
folklorique arménienne». Quand il parlait de la guitare, Beb Papasian devenait lyrique: «C’est
l’essentiel. Django reste le guitariste par excellence, le guitariste de
référence. Le swing de Raney est cool, de l’école Lennie Tristano, avec une
articulation fabuleuse. Raney a décortiqué les chorus de Parker et des
musiciens de bebop de l’époque et il en a adapté le phrasé à la guitare… Le
guitariste idéal aujourd’hui jouerait les harmonies comme Jimmy Raney et avec
le blues de Wes Montgomery. Mais je reste très proche de Django. Sa musique est
avant tout une musique de culture, une musique du cœur, directe. C’est la
musique à l’état pur. Et quand on pense qu’il joue avec deux doigts… Toute
l’Europe centrale est dans cette musique. La musique arménienne est,
rythmiquement et structurellement, très proche de la musique des Tziganes d’Europe centrale».
Babik Reinhardt, Beb Papasian, Dingo Adel, Tal Farlow, Philippe Petit, 1991, Chez Fernand, Samois-sur-Seine © photo X by courtesy of Ian Papasian
Quand, au début de la retraite, il faisait
le bilan, Beb ne regrettait rien même s’il n’avait jamais enregistré d’album
sous son nom. C’est à la retraite qu’il connut la reconnaissance en
apparaissant sur la scène parisienne du jazz en jouant dans les clubs
patentés de jazz comme Le Caveau de La Huchette qui l’accueillait régulièrement ou dans les bistrots dédiés à la musique de Django, comme l'Eustache aux Halles où il retrouvait Patrick Saussois et plus largement la communauté musicale des enfants de Django qu'il aimait tant. «Pour m’épanouir,
j’ai besoin de musiques différentes. Ne jouer que du jazz me frustrerait un
peu. J’aimerais faire une mosaïque musicale qui me corresponde; j’ai
toujours couru après quelque chose… Aujourd’hui, je suis un homme heureux; j’ai
une relation étroite avec mon fils, Ian; s’il n’est pas dans la musique, il
s’y intéresse. Et il m’a fait découvrir des musiciens fabuleux, ce dont je lui
suis très reconnaissant. Je crois que le fait d'avoir eu une double activité me
donne un autre regard sur les choses. Je suis très content d’avoir pu jouer de
la musique; elle fait partie de ma vie. A un certain moment, mon activité
professionnelle ne me permettait plus de jouer. J’en ai fait une déprime! Même
si aujourd’hui je suis heureux de pouvoir enfin la pratiquer à temps complet,
il me semble que j’ai eu le privilège de ne pas en avoir été dégoûté par les
difficultés qu’on a à devoir en vivre. Je rencontre maintenant des gens de
talent, c’est formidable! Même à Pernes-les-Fontaines où je vis depuis douze
ans. Il y a vraiment de bons musiciens: Gérald Bataille, Michel Prat, Paul Pioli,
Thierry LaRosa… Les Frères Briaval, une famille de Manouches Sinti. J’adore la
musique classique qui vient du cœur: Bach, Debussy, Ravel, Rachmaninov, Chopin,
Richard Strauss… dans leur dimension sensible. Tu sais, pour m’épanouir, j’ai
besoin de jouer des musiques différentes.»
Beb Papasian, Caveau de La Huchette, septembre 2004 © Jérôme Partage
A Salon-de-Provence, nombreux sont les habitants qui le réclament encore en évoquant ses Apéritifs Jazz qui, cinq années durant entre 2001 et 2005, avaient remis le jazz dans les rues pendant le Jazz Festival Albert Maioli. A la traditionnelle question: «Si c'était à refaire, recommencerais-tu?», il répondait avec la même tranquillité: «Je ferai la même chose, mais en m'investissant davantage dans "le métier".» Et il ajoutait: «Ma croyance en la musique n’a d’égal que mon amour pour elle. J’exprime cela dans ma musique. Mes parents sont passés très discrètement dans la vie; même dans la mort, ils sont partis sur la pointe des pieds. Ils m’ont transmis leur humilité, leur pudeur, même si, seul avec son luth, mon père faisait danser une salle entière! Ma mère, elle, chantait les chansons du folklore arménien. Chaque fois que j’entends "Nami Nazouni", je pense à elle». De Salon-de-Provence, il laissera la seule trace enregistrée sur disque, un enregistrement à la guitare et au chant du 17 juillet 2003 au Studio Roland en compagnie de Gérard "Baby" Clavel (as), Christian Mornet (p), Michel Prat (b), Gilbert Briaval (dm), cf. discographie.
Au-delà de la musique qu’il
pratiquait avec l’humilité de l’artisan consciencieux, Robert Papasian a
beaucoup servi. Toujours disponible et prêt à donner un coup de
main, il prodiguait ses conseils avisés d’homme de métier avec générosité aux
bénévoles d’associations qui avaient l’intelligence de le consulter. On lui
doit d’avoir effectué un énorme travail d’animateur, promoteur philanthrope
dans plusieurs petites communes du Sud-Est et du Sud-Ouest de la France, à Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) où Monique et Beb s'étaient installés à partir de 2007, pour se rapprocher du père de Monique vieillissant et isolé. Toujours épris de musique et de transmission, il animait des émissions érudites consacrées à des biographies de musiciens, en compagnie de Jacques Morgantini –un ancien du Hot Club de France, disparu le 2 décembre 2019– de Mélodie, Jordan Barrère et Philippe Decotte, intitulées simplement: «Il était une fois Robert Papasian» sur Radio-EIPM de Pau (96.6 FM), en Béarn, de 2013 jusqu'à sa disparition (cf. vidéographie), qui faisaient le bonheur des auditeurs de
la région. Philippe Decotte se souvient que Beb appréciait qu'on l'appelle «Arakel» («Robert» en arménien).
De g.à d.: John Betsch, Pierre Clama, Jean-Claude Laudat, Beb Papasian, Marie-Josée Clamagirand
Caveau de La Huchette, fête des 70 ans de Jazz Hot, 17 mars 2005 © Jérôme Partage
Beb Papasian nous a quittés le 5 mars 2021. Il a été accompagné jusqu'à sa dernière demeure par ses
enfants, Ian et Célia, ses petits-enfants Thomas, Matthias et Léandre, sa famille et ses amis. Ses obsèques se sont déroulées le mercredi 10 mars 2021
à Arras-en-Lavedan où il vivait.
Jazz Hot partage leur peine. Florence
Maioli, Jérôme Partage, Hélène, Félix et Yves Sportis gardons
de Beb Papasian le souvenir d’un homme généreux, fraternel, tendre et
bon pour tous ceux qui ont eu le bonheur de le rencontrer.
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DISCOGRAPHIE
Leader/coleader
LP 1972. Les Armenian’s Sunshine à Bobino, Archalouiss 01 CD 2003. Beb Papasian Quintet, En Concert, Festival de Salon de Provence, Autoproduction
Sideman
CD 2001. Patrick Saussois/Alma Sinti, La Roulotte, DJAZ Records 543-2 CD 2006. Patrick Saussois/Alma Sinti, Nuits de Paris, DJAZ Records 568-2 CD 2008. Coco Briaval Gypsy Swing Quintet, Il ne faut pas briser un rêve, LEPM 040017
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VIDÉOGRAPHIE par Hélène Sportis
Beb Papasian, festival Jazz à Salon, 2005, image extraite de la vidéo YouTube (cliquer sur l'image)
Le son et l’image nous font retrouver Beb Papasian dans toutes ses dimensions humanistes, partageuses… Comme musicien-programateur-animateur, au festival historique de Salon-de- Provence en 2005, Salon proche de Pernes-Les-Fontaines, son domicile à cette époque; comme amateur-conteur-chroniqueur sur Radio-EIPM-Pau Béarn qui œuvre dans le jazz et le blues, cette fois proche de son dernier domicile dans les Pyrénées, livrant avec délectation «son» histoire du jazz joliment nommée «Il était une fois Robert Papasian», en clin d’oeil au couple Sergio Leone-Ennio Morricone, «son» histoire car chaque jazzfan concocte la sienne, et c’est ce qui en fait la saveur spécifique, l’intérêt: parmi les récits, ne ratez pas l'émission du 28 juillet 2013, «Robert raconte Papasian», où Beb nous dévoile sa biographie à sa façon, et son aventure du Festival de Salon-de-Provence. Beb, 100% Papasian… Toujours partant et généreux!
2005. Beb Papasian (g, voc), Festival Jazz à Salon, David Reinhardt (g), Jean-Yves
Dubanton (g), Dominic Molton (b), Romanetti (g), 17 juillet
https://www.youtube.com/watch?v=fmfAQUltZCk
2013-2021. Emission Il était une fois Robert Papasian…,
indicatif musical: «What a Wonderful World» par Louis Armstrong, émission
coanimée avec Jacques Morgantini (1924-2019, vice-président du Hot Club de
France pendant 22 ans, créateur-président du Hot Club de Pau en 1945 et mari de
Marcelle Morgantini, créatrice du label MCM dédié au blues, catalogue de 17
disques réédités par Storyville), Jordan Barrère, Mélodie et Philippe Decotte,
sur Radio eipm-vaziva.com 96.6FM, Pau Béarn, dont Sacha Distel, Henri Salvador, Rose Mary Cloney, Benny
Goodman, Shorty Rogers, Burt Bacharach sur le lien ci-dessous et d’autres
musiciens sur les suivants.
https://radio-eipm.fr/il-etait-une-fois-robert-2
2013. Il était une fois Robert Papasian… Robert raconte
Babik Reinhardt, 15 mai
https://www.youtube.com/watch?v=aw4Dg6-ATqI
2013. Il était une fois Robert Papasian… Robert raconte
Papasian et le Festival de Salon de Provence, 28 juillet
https://www.youtube.com/watch?v=DtPur6SWu4w
2013. Il était une fois Robert Papasian… Robert raconte
Stochelo Rosenberg, 16 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=wPjS_p0t3tM
2013. Il était une fois Robert Papasian… Robert raconte John
Pizzarelli, 4 décembre
https://www.youtube.com/watch?v=SYaRg8Bpya8
2013. Il était une fois Robert Papasian… Robert raconte René
Mailhes, 6 décembre
https://www.youtube.com/watch?v=bIH-qudl8bg
2014. Il était une fois Robert Papasian… Robert raconte Ray
Brown, 26 mars
https://www.youtube.com/watch?v=Fk5OCm3bsxQ
2015. Robert Papasian chante «Nuages», «Historia De Un
Amor», «Que reste-t-il de nos amours», «I Can't Give You Anything but Love»,
«Le blues du dentiste», «Night and Day», «What a Wonderful World»,
improvisation vocale sur «Minor Swing», accompagné de Jean-Claude Pique (g),
Daniel Hue (vln), Philippe-Pierre Huerta (b), Maubourguet (Hautes Pyrénées), 10
avril, © YouTube Philippe Decotte
https://www.youtube.com/watch?v=6ir8At9vC6Q
https://www.youtube.com/watch?v=4qDF_oEyhds
https://www.youtube.com/watch?v=AqpyRhq1wcU
https://www.youtube.com/watch?v=uckfHpZibgM
https://www.youtube.com/watch?v=_IpNPgdvwlg
https://www.youtube.com/watch?v=_jhFG0lYZ-Q
https://www.youtube.com/watch?v=t-IvTj2LTT8
https://www.youtube.com/watch?v=xmpt7KeviNE
https://www.youtube.com/watch?v=iIWVTwol2ww
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