Il signe ses premières chroniques de disque dans le n°307 de Jazz Hot (juillet-août 1974) à l’époque où Charles Delaunay est encore le directeur de la revue dont l’équipe est animée par Laurent Goddet, d’abord secrétaire de rédaction puis rédacteur en chef. Jacques Chesnel est signalé comme membre du comité de rédaction du n°309 (octobre 1974) au n°374-375 (juin-juillet-août 1980), dernier numéro orchestré par Laurent Goddet qui est remplacé par Gérald Arnaud, tandis que le comité de rédaction n’apparaît plus. Les contributions de Jacques Chesnel sont très régulières de 1974 à 1980: il s’agit essentiellement de chroniques de disques qui se distinguent souvent par une formule humoristique, voire potache, en-dessous de la signature, et plusieurs interviews et articles (cf. Jacques Chesnel & Jazz Hot). Après une interruption de plus d’un an, du n°377 (octobre 1980) au n°390 (décembre 1981), Jacques Chesnel reprend la plume, mais de façon plus espacée, jusqu'au n°416 (décembre 1984) qui voit la publication de ses dernières chroniques. Parallèlement, il commence à organiser des concerts à Hérouville-Saint-Clair (près de Caen), et préside l’association Branché Jazz de 1978 à 1993. De plus, il devient conseiller artistique à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), de 1978 à 1983, où il participe à l’édition phonographique de ses propres archives sonores (une collection de 35 CDs de concerts enregistrés par l’ORTF).

Jacques Chesnel est, en outre, l’auteur de plusieurs ouvrages: Les grands créateurs du jazz (avec Gérald Arnaud), éditions Les Compacts/Bordas, 1989; Le Jazz en quarantaine: 1940-1946, éditions Isoete, 1994 (commandé par le festival Jazz sous les pommiers à l’occasion du cinquantenaire du Débarquement allié en Normandie); il contribue également à l’encyclopédie Mémoires du XX_^e siècle (éditions SGED/Bordas, 1995-1997) et à l’édition française de La Légende du jazz de Roy Carr (Larousse, 1998). Il auto-éditera aussi, en 2010, un recueil de textes littéraires: Plans-Séquences. Par ailleurs, il donne des conférences sur le jazz et ses rapports avec les autres arts, la peinture et la littérature en particulier, et continue de publier des chroniques de jazz sur internet, dans les décennies 2000 et 2010, de même que des textes plus personnels sur son blog. Il fut membre de l’Académie du Jazz avant d'en démissionner. 

En 2008, il avait fêté ses 50 ans de peinture par une rétrospective au Musée Charles Léandre (Condé-en-Normandie, Calvados) auquel il avait fait don de la série de 14 toiles «Thelonious Monk Reflections».