Michel Hausser
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25 jan. 2024
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7 février 1927, Colmar (Haut-Rhin) - 25 janvier 2024, Munster (Haut-Rhin)
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© Jazz Hot 2024
Michel Hausser, Jazz à Vienne 2011 © Pascal Kober
Michel HAUSSER
Cat Vibes Blues
«Bien que n’ayant qu’un siècle d’âge, le jazz est pour moi la musique la plus belle, la plus vivante car toujours différente, en perpétuel mouvement et pleine d’imprévu. Enfant naturel, né, dans la douleur de l’esclavage, de sa rencontre avec la musique européenne, le jazz est, à travers le monde, un vecteur de bonheur, d’amitié et de paix pour une minorité, certes, mais à laquelle il fait bon appartenir.» Michel Hausser (Jazz Hot n°544, octobre 1997, cf. infra)
Michel Hausser était
le dernier des trois mousquetaires des mailloches en Europe après-guerre,
comprenant Geo Daly(1), son aîné de
quatre ans, décédé comme Milt Jackson en 1999, et (Pol) Sadi né en 1927 comme
lui, et parti en 2009. Comme on le sait, les trois mousquetaires étaient quatre, et le benjamin de l'instrument, Dany Doriz témoigne à la fin de cet hommage avec Marcel Loeffler qui partageait avec Michel Hausser l'amour de l'accordéon. Michel, que nous évoquons ici par son prénom parce qu'il nous a fait le plaisir de ses visites régulières à Jazz Hot et parce qu'il est un Ancien de la rédaction, était un musicien au sens complet: du piano familial
sur lequel son père lui apprend à jouer à 8 ans, à l’accordéon qu’il aborde à
14 ans, au bandonéon, instruments dont il parfait son apprentissage en Suisse
et en Allemagne après guerre, pour opter finalement pour le vibraphone, et
parfois le xylophone. Il est aussi bien un musicien de danse, de concert, de
studio, de petites et grandes formations, et prolonge la fibre paternelle en enseignant dès l’âge de 20
ans à l’Académie d’accordéon Oscar Diebold de Strasbourg, puis créant deux
écoles d’accordéons, 20 ans plus tard, et enseignant à l’EMDV de Munster
jusqu’en 2007! Il compose dès 1955, du classique contemporain au jazz, et la
composition restera sa toute dernière passion musicale de chevet; il apprend à
organiser une programmation en prenant en charge le lancement du Chat qui pêche
naissant en 1956, et crée le Jazz Munster Festival à 60 ans en 1988, un espace où
il reçoit, émerveillé comme au premier jour, ses idoles, Stéphane Grappelli et Milt Jackson(1), aussi bien que des
surdoués précoces avec lesquels il se régale visiblement (cf. vidéographie). Michel Hausser maîtrisait au point de savoir les
transmettre, le classique, la variété,
le jazz, aussi bien dans ses racines
américaines présentes en France jusqu’en 1966-1967 du fait des bases
militaires, que dans ses ramifications tsiganes en raison d’une communauté
importante d’héritiers de Django Reinhardt en Alsace, Allemagne, Belgique,
Hollande, sa zone de tournées régulières, l’accordéon faisant la jonction avec
le musette. Michel, après son baccalauréat, choisit comme beaucoup de sa
génération (cf. Philippe
Combelle, Michel Sardaby, Jean-Louis Chautemps),
la meilleure école, celle de la musique pour faire danser, apprenant à jazzer
en swinguant avec les étoiles montantes, dans ces années d’après deuxième
conflit mondial où danser est vital, au sens biologique et psychologique,
individuel et collectif: le jazz et la danse sont la respiration qui va
insuffler le courage après le chaos. A 21 ans, alors qu’il joue de l’accordéon
dans un orchestre swing à Strasbourg, Michel passe ses pauses à écouter
Jean-Pierre Richert (p) et Georges Bessières (vib,ts) dans un jazz club voisin;
après dissolution de l’orchestre, il leur rachète le vieux vibraphone (1948). En
1949, il monte son premier orchestre de variétés swing avec lequel il part au
Luxembourg, en Suisse, dans les Balkans et en Afrique du Nord: Michel est un globe trotter polyglotte, rivé à l’Alsace
dont il parle le dialecte avec plaisir mais dont les oreilles et l’âme ont été
ravies et éblouies par le toucher des
mailloches de Milt Jackson.
Premier article sur Michel Hausser,
Jazz Hot n°60, novembre 1951
© Collection Jazz Hot
En 1951, sa technique
autodidacte au vibraphone gagne en vélocité grâce à des cours avec un
percussionniste du Conservatoire Royal d’Amsterdam, ville où il travaille
régulièrement. En parallèle, sa «feuille» de jazz lover chevronné écoute
avec admiration Max Roach, Lionel Hampton (vib, 1908-2002), Charlie Parker, Dizzy Gillespie,
et Milt Jackson à la radio, grâce aux disques dénichés en Suisse ou en
République Fédérale d’Allemagne. Il assiste fasciné à ses deux premiers
concerts à Bâle avec Duke Ellington et Billie Holiday, et Buddy de Franco avec
Red Norvo. Fin 1951, il «monte» à la Capitale, déjà installé au vibraphone (cf. Jazz Hot n°60, infra) et en 1954, il rencontre un maréchal-ferrant voulant
faire des vibraphones qu’il aide à mettre au point: la marque Bergerault naît.
Michel était un
conteur, ses récits étaient enlevés, empreints de surprises, d’humour et dopés
à son énergie légendaire; son phrasé jazz était aussi élégant que sa tenue: il
avait un côté et un humour british, mâtiné
d’une voix au très léger accent alsacien, avec une élocution claire et une conversation bien structurée d’une
politesse exquise, un mélange subtil qui pouvait vite exploser quand il se
mettait en rogne. En 1997, il avait raconté sa vie à Jazz Hot avec de
savoureuses anecdotes (Jazz Hot n°544). Il faut dire que Michel avait aussi été rédacteur à Jazz Hot, au temps des «raisins aigres»
du bop qu’il partageait joyeusement avec Charles
Delaunay et Boris Vian!
(cf. ses contributions dans Michel
Hausser et Jazz Hot, cf. infra)
En février 2021, pour
ses 94 ans et la sortie de son beau coffret Mr. Vibes: Quartet & Octet Sessions
1958-1960 (Fresh Sound), nous lui avions téléphoné: il était ravi, toujours très alerte à
part une baisse auditive, nous demandant comment survivait le jazz avec les
confinements covid, prenant des nouvelles de tous ceux qu’il connaissait et il
en avait beaucoup car il avait bonne mémoire! Toujours pragmatique, actif et
bien dans la réalité.
«Comme tout provincial désireux de jouer du jazz, je suis venu à Paris en 1952. J’y ai rencontré Lionel Hampton, ce qui fut un moment important pour moi. Je commençais à peine ma carrière. Personne ne me connaissait. J’avais entendu dire que l’Hôtel du Grand Balcon, au carrefour Mazarine, était celui de tous les musiciens. Je m’y suis présenté pour louer une chambre. On m’a refusé, au motif que le propriétaire et les musiciens présents ne me connaissaient pas! J'étais très vexé. J’ai habité au Louisiane, en 1954, pour jouer avec Henri Crolla (g) et Emmanuel Soudieux (b) au Piano Club puis au Claridge. Lorsque l’année suivante j’ai remporté le 1er prix Jazz Hot, le patron est venu me proposer d’y loger. J’ai seulement accepté d’y habiter quand il m’a loué la chambre n°1, la plus grande, que j’ai gardée pendant huit ans! J’avais pour voisins de palier Kenny Clarke, Sadi, Bibi Rovère,Pierre Sim, Sonny Grey.» Michel Hausser (Jazz Hot n°544, octobre 1997)
Michel Hausser (vib) Raymond Beau (g), Pierre Sim (b),
Jazz Hot n°118, février 1957 © Collection Jazz Hot
Né à Colmar le 7 février 1927, Michel va grandir à Munster
où son père instituteur est muté en 1935, sa mère est au foyer, et il est enfant
unique. Ses deux parents sont mélomanes, son père est pianiste, a l’oreille
absolue. Une fois son baccalauréat en poche, Michel sera soutenu dans sa
vocation musicale à la Libération. 1953, l’année qui suit son arrivée à Paris
où le jazz est partout chez lui sur les deux rives de la Seine, Django Reinhardt,
auquel il avait été présenté, décède: c’est une sidération dans le milieu du jazz, John Lewis du MJQ(2) compose «Django» en 1954. Lorsque
Stéphane Grappelli intègre le fringant vibraphoniste à son quartet cette
année-là, il ne tarde pas à graver à Paris ses premiers disques de sideman en
1955, avec le Jean-Pierre Sasson (g) Quartette, le Stéphane Grappelly Sextette, et Henri Crolla (g), sa
Guitare et son Ensemble, côtoyant aussi en studio les amis incontournables Emmanuel
Soudieux (b), Georges Arvanitas/Maurice Vander (p) ou Maurice Meunier (cl,ts), (cf. vidéographie), des
disques qui lui ouvrent enfin les portes de l’Hôtel du Grand Balcon où il demeure
jusqu’en 1963 avec Sadi, Kenny Clarke, Bill Coleman (écrivant aussi dans Jazz Hot), Albert Nicholas, Luigi Trussardi… Il rencontre aussi Henri Crolla, arrivé de Naples à 2 ans, grandissant parmi les
Manouches de la Porte de Choisy suite à l’exil politique de sa famille en 1922,
et qui, très jeune, fréquente le révolutionnaire Groupe Octobre avec les Frères Prévert et Paul Grimault, ses amis; Henri Crolla est devenu un maître de la guitare, et comme
tous, l’admirateur de Django.
Ce démarrage précieux dans la Capitale, où il
fréquente aussi le Vieux-Colombier de Claude Luter,
lui permet de lancer durablement le Chat qui pêche (1955-1959, puis 1962, cf. Jazz Hot n°118, 142, 172), au début comme lieu de répétition avec Raymond Beau (g) et Pierre Sim (b), puis comme trio-maison, et par la suite, avec Henri Renaud (p), Ricardo Galeazzi (b) et Dante Agostini (dm) parmi d’autres jazzmen qui y défilent pour faire le bœuf. En septembre
1958, il écrira «Blues pour le Chat»,
peut-être un clin d’œil en vue de son départ de l’établissement en avril 1959.
Depuis 1956, Michel a aussi joué et enregistré pour Swing/Vogue (le second
label de Charles Delaunay) avec Lucky Thompson (ts)/Martial Solal (p), Benny Waters (ts)/Jean-Claude Naude (tp), George Duvivier (b)/Charles Saudrais (dm); il a investi en 1957 les grands orchestres de Christian
Chevallier et d’Eddie Barclay chez qui il noue une relation d’une vie avec Quincy
Jones aux côtés
duquel il reste trois ans en France et en Europe. A l’automne 1957, Michel participe
à la musique de Boris Vian/Alain Goraguer pour le film Le
Piège (Charles Brabant, 1958), et à cinq des émissions du NDR Jazz
Workshops, l’orchestre de la radio/TV de Hambourg, entre 1958 et 1965(3). Fin 1959, année mortifère dans le
jazz (Lester Young, Sidney Bechet, Boris Vian, Billie Holiday), Michel joue
avec Guy Lafitte et Michel de Villers dans les clubs parisiens; il étend ses tournées jusqu’en Scandinavie et passe au 1er Festival d’ Antibes l’été 1960 avec René Urtreger, Guy Lafitte, Wilbur de Paris (tb), et le trompettiste suisse Raymond Court (cf. Jazz Hot n°157, 158 et vidéographie); il met en place le premier concert de jazz à
Colmar en octet, au Théâtre de la ville, et retransmis par Radio-Strasbourg (cf. Jazz Hot n°159, infra): son appétit de conquérir de nouveaux espaces, de
nouveaux outils était l’héritage des pionniers qui construisaient le public du
jazz, tels Charles Delaunay vingt ans plus tôt qui crée Jazz Hot, revue bilingue dès mars 1935 (au pire moment des effets
de la Crise de 1929), puis le premier label de jazz, Swing, en 1937, et organise des concerts dans des lieux de musique
classique, de théâtre, des lieux de bals populaires, des universités/grandes
écoles, cherchant à implanter durablement cet art à la radio, puis à la TV, et
en imaginant des évènements comme La Nuit du Jazz, Jazz Parade ou des
festivals: ces pionniers avaient une mission de «service privé» offerte au
public: les temps ont changé!
«J’ai forgé mon style dans le bebop. Son aspect rythmique et ses progressions harmoniques exigent une grande rigueur certes, mais cette musique respire la joie de vivre et correspond bien à mon tempérament. Je crois que de 1950 à 1970, période pendant laquelle le jazz a été particulièrement riche, ma musique s’est forgée pour atteindre une forme aboutie. L’émulation était forte et nous avions la chance de jouer et de vivre avec de grands maîtres et de partager leur musique, sur le terrain.» Michel Hausser (Jazz Hot n°544, octobre 1997)
Rencontre extraordinaire entre toutes: par l’entremise de
son ami Nat Peck (tb), Milt Jackson (vib, MJQ) vient en 1955 le chercher jusqu’à
son hôtel du Grand Balcon pour aller au Tabou! Il retrouvera son mentor lors d’un
concert commun MJQ(2)/Jazz Groupe de Paris (2-n°7) au Festival de Cannes
en 1958. Ils seront amis toute leur vie jusqu’au décès de Milt Jackson en 1999,
de même qu’avec Charles Delaunay, organisateur de ce festival et directeur de Jazz Hot, ils resteront aussi en
contact, à la fin par téléphone, jusqu’au décès de Charles en 1988 à quelques
semaines du 1er Festival de Munster. Michel Hausser était fidèle en
amitiés, il écrira un bel hommage au décès de son ami Gérard
Gustin (p, Jazz Hot n°512), avec lequel il était parti dans l’orchestre de
Stéphane Grappelli en Italie.
Michel Hausser avec Milt Jackson © Photo X, Collection Michel Hausser by courtesy
Il travaille avec Sarah Vaughan (voc), Zoot Sims (s), Richard
Davis (b), Kenny Clarke (dm), Roger Guérin (tp), Donald Byrd (tp), Bobby Jaspar
(fl,s), Bob Garcia (ts), Michel Gaudry (b), Paul et Bibi Rovère (b), Walter
Davis (p), Doug Watkins (b), Art Taylor (dm), Clark Terry (tp), Johnny Griffin
(ts), Eric Dixon (fl,ts), Elek Bascik (g), Jean-Louis Chautemps (ts), Guy
Pedersen (b), Charles Bellonzi (dm), Daniel Humair (dm), Toots Thielemans (g,hca),
Benny Bailey (tp,arr), Jimmy Woode (b) pour n’en citer que quelques uns(1). Fin 1960, toujours curieux, Michel réalise pour Jazz Hot une interview de Günther Schuller avec lequel il travaille à Stuttgart: il lui pose toutes les questions que
lui-même, professionnel mais aussi amateur, se pose notamment sur la
composition (cf. Jazz Hot n°161 infra).
«Pendant une vingtaine d’années dans la capitale, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnalités extraordinaires et de vivre des anecdotes aussi formidables dans tous les clubs où j’ai joué, le Caméléon, les Trois Mailletz, le Club Saint-Germain… Puis, il y a eu l’aspect milieu et profession de la musique. Il y avait à l’époque du travail: beaucoup de boîtes et bien moins de musiciens se réclamant du jazz qu’actuellement. Nous pouvions jouer à vie dans un lieu et non pas une soirée de temps en temps comme maintenant. Personne ne chômait. On avait trop de travail! Mais nous voulions que les musiciens soient déclaréset bénéficient des protections sociales. Certains d’entre nous avaient, sur le champ,été licenciés de leur emploi parce que le patron d’un club avait trouvé un groupe d’étudiants suédois travaillant pour des clopinettes. En 1967, j’étais devenu président et Guy Lafitte vice-président de la branche jazz du syndicat des musiciens, affilié à la CGT.Nous espérions améliorer le statut des musiciens.Nous ne voulions pas que les patrons puissent engager n’importe qui sans déclaration. Nous avions mis en place, avec le représentant du service de la main d’œuvre de la préfecture,une sorte d’auto-contrôle de la profession.Kenny Clarke, Bill Coleman, Don Byas et les autres étaient nos amis. Eux-mêmes nous encourageaient à poursuivre notre action… » Michel Hausser (Jazz Hot n°544, octobre 1997)
Michel Hausser était réaliste quant à ses collègues musiciens qu’il défendait avec acharnement, et dont il dira encore trente ans après:«… Le syndicat avait réussi à obtenir son indemnisation pour licenciement abusif, mais les intéressés n’avaient même pas voulu payer le montant ridicule de leur cotisation syndicale! Les Français sont à la fois corporatistes et individualistes.»Un débat houleux agite les musiciens français (cf. Jazz Hot n°217 infra) pour conserver «leurs» scènes françaises, une erreur d'appréciation car le jazz souffre de la concurrence déloyale des musiques commerciales et des affres de la politique. Le Général de Gaulle signe, avec la fermeture des bases américaines en 1967qui apportaient leur clientèle, l’attaque de trop contre la vie du jazz à Paris et la relation transatlantique entre artistes, néfastes aux musiciens et aux clubs, déjà mis à mal par la télévision, le yéyé et les musiques commerciales depuis 1960 et par l'arrivée du rock (pop music) et des musiques de mode, jeunistes. En effet, en France comme aux Etats-Unis, le
jazz subit des chocs successifs: la mutation TV-consommation de
masse-banlieues-rock-yéyé des années 1955-1965 qui vide les clubs et tue les labels
indépendants, l’assassinat de Martin Luther King (1968) qui atteint
profondément les musiciens
afro-américains, les horreurs de la Guerre du Vietnam, les revendications de
mai 1968, la vague hippie-pop-folk-world et la financiarisation étendue à tous
les secteurs, sonnent le tocsin de la deuxième parenthèse enchantée du jazz,
notamment à Paris. Michel réorganise complètement sa vie, fait deux musiques de
films pour Fred Marshall (Popdown en 1969 et Chelsea
Bird en 1971), mais surtout il rentre en Alsace pour redevenir
professeur –cette recette de survie se généralise dans le jazz– en créant l’Académie d’Accordéon Michel Hausser à Munster et Colmar
(1969), pour retrouver également la sérénité de ses sapins, la pêche en rivière et
l’aéromodélisme, ses hobbies. En revanche, son idée de monter un grand
orchestre à la radio de Strasbourg à l’instar de ce qui se fait à cette époque en
République fédérale allemande ne pourra jamais être mis en place pour des raisons
budgétaires.
Parallèlement à son enseignement,
il fait quelques concerts dans sa zone de prédilection, poussant jusqu’en
Autriche ou au Royaume-Uni. En revanche, et comme Boris Vian, il ne fera jamais
«le voyage en Amérique»!, le pays du jazz, sa passion, à cette période en
pleine crise. En 1980, il rencontre Marie-Rose, et ils se marient en 1981. Dès lors, elle devient son deuxième regard pour
toutes ses grandes entreprises de sa troisième vie: Michel, un vrai chat, a eu plusieurs vies. Michel transmet à Olivier (p,acc,ts), son fils adoptif,
l’amour de la musique, mais celui-ci choisira une autre voie. En 1983, Marie-Rose,
venue de Colmar, trouve un emploi à la Mairie de Munster où elle travaillera 25
ans, et dont le concours sera indispensable pour les vingt premières années du
festival.
Décidant de prendre sa retraite de professeur en 1987, il
monte son trio dès 1986 avec Werner Brum (b, 1940, Niederrœdern) et Bernard Hertrich (g, 1959, Strasbourg), ses accompagnateurs jusqu'en 2017 et aussi le Michel
Hausser Regio Jazz Group, un septet franco-germano-suisse. Il continue à enseigner
à l’Ecole de Musique et de Danse de la
Vallée de Munster jusqu’en 2007. Son engagement dans l’enseignement de
l’accordéon en France lui fera décerner les
prestigieuses médailles Hugo Herrmann (1970), Hermann Schittenhelm
(1975) et Rudolf Wurthner (1980) par la Fédération allemande d’accordéon, ce que
Michel trouvait cocasse!
«Alors qu’il est relativement aisé d’enseigner la pratique d’un instrument à un élève motivé et travailleur, il n’en va pas de même en ce qui concerne la pratique d’un art. Le jazz est une musique essentiellement improvisée dont il est possible d’expliquer l’histoire,
les styles, les différentes structures musicales… Franchir le pas supplémentaire, c’est-à-dire en jouer, ne sera toujours possible qu’à un sujet doué, inventif et ayant beaucoup de goût. Le professeur pourra alors servir de guide, de conseiller et de stimulateur. D’ailleurs, le fait d’enseigner m’a obligé à me remettre en question, à approfondir mes connaissances et m’a permis de transmettre mon enthousiasme à mes élèves. Je pense que mon jeu personnel y a gagné en sérénité ; il est aujourd’hui plus posé, plus concis.» Michel Hausser (Jazz Hot n°544, octobre 1997)
Lors du 1er Munster Jazz Festival en 1988, qui se tient
chaque année la semaine de l’Ascension (mois de mai) avec un concert de
gospel-blues le jeudi dans l’Eglise protestante de Munster, ses vieux copains
dont Georges Arvanitas, Guy Lafitte, le convainquent de revenir jouer à Paris où il ne s’est plus produit depuis 1969. C’est ainsi qu’en
septembre 1989, Vingt ans après aurait
titré Alexandre Dumas, Michel Hausser retourne à Paris au Latitudes
Saint-Germain avec le trio de Georges Arvanitas (Jazz Hot n°466, p15). Jean-Pierre Vignola le programme
régulièrement au Jazz Club Lionel Hampton du Méridien jusqu’en 2010 (cf. Jazz Hot n°591, infra), date à laquelle il arrête les concerts sur Paris.
En revanche, il jouera en Suisse jusqu’en 2015.
Dans «son» festival, il invite Gérard
Badini (1991), Stéphane
Grappelli (1990, 1992), Milt Jackson quarante ans après leur première rencontre (1995), Ray Brown (1999), Niels-Henning Ørsted Pedersen, Mulgrew Miller, Liz McComb, Lee Konitz, Marcel Loeffler, Daniel Huck, Monty Alexander, Rhoda Scott, Randy Brecker, Mandy Gaines/Philippe Duchemin Trio, Jean-Loup Longnon, Cedar Walton, Pierre Boussaguet, Alvin Queen, Dany Doriz,
vibraphoniste hamptonnien de la génération suivante (2013) puis Dany Doriz avec Marcel Azzola,
accordéoniste aussi né en 1927 (2017), Cécile McLorin
Salvant,
Youngblood Quintet (Fred Nardin/Joachim Govin/Nicolas Charlier/David Enhco/Jon
Boutellier) dont certains forment ensuite The Amazing
Keystone Big Band, et
la liste n’est pas exhaustive!(1)
En 1996, le Festival de Munster a fait «école» en Alsace
et la ville de Colmar crée, elle aussi, son festival: Michel jouera cinq
fois dans sa ville de naissance et d’enseignement, dès 1996, puis en 1997,
2000, 2007 et en 2017, lors de ses adieux à la scène.
Stéphane Grappelli décède en 1998, Milt Jackson et Geo Daly en 1999, deux de ses
idoles et une part de sa jeunesse s’envolent. Michel parle de Stéphane dans Jazz Hot n°547: «Je dois à
Stéphane d’avoir fait ma carrière parisienne; il m’a retenu quand j’étais sur
le point de tout quitter… C’était un
musicien extraordinaire. Une musicalité et un sens de la mélodie hors du
commun. Une oreille absolue… et toujours à l’écoute des autres musiciens…
C’était un magicien de l’archet dont le talent a permis d’attirer au jazz tous
les publics, et notamment celui de la musique classique subjugué par son
aisance… Et alors qu’on lui faisait remarquer qu’il donnait toujours ses
concerts anniversaires un an à l’avance, il répondait sans rire: «Mon cher, on
n’est jamais trop prévoyant! ». Au tournant du millénaire, Michel est invité par Babik
Reinhardt, peu avant son décès, au Festival de Samois; en 2002, il est
programmé avec son trio au CREF de Colmar, et Philippe George fait de lui le
sujet du documentaire Le Chat qui pêche(52 min., cf. Jazz Hot n°602): c’est
une rétrospective de la carrière de Michel qui a alors 75 ans, avec archives.
2006-2008 reste une période soutenue pour Michel, âgé de 80
ans, car il devient grand-père d’une petite Justine avec laquelle il va pouvoir
partager la musique et le jazz; il enseigne encore, et les plateaux des 19e et 20e Munster Jazz (cf. Jazz
Hot n°631) sont consistants, et comptent par exemple The
Dizzy Gillespie Alumni All Stars avec Roy Hargrove, Jimmy Heath, Paquito D’Rivera, Slide Hampton;
lui-même joue avec son compagnon depuis cinq décennies René
Urtreger; le
tandem est programmé par Jean-Pierre Vignola au festival de Vienne (cf. Jazz Hot n°632), et il est convié dans sa ville natale au 12e Jazz à Colmar avec Rhoda Scott, Houston Person, Bobby Durham (cf. Jazz Hot n°644). En octobre, il est honoré, à Saverne, du Bretzel
d’Or de l’Institut des Arts et Traditions d’Alsace. Michel Hausser programme
son dernier festival en 2008 puis passe le flambeau de la direction artistique
à Jean-Pierre Vignola, mais il en reste le Président jusqu’en 2019. En 2011 et 2014, il fait le Festival de Vienne (cf. vidéographie) avec Rhoda Scott,
Cécile McLorin Salvant, The Amazing Keystone Big Band, et retrouve Quincy
Jones comme au premier jour (cf. Jazz
Hot n°657, infra).
Quincy Jones et Michel Hausser, Jazz à Vienne 2014 © Pascal Kober
A 90 ans, Michel raccroche les mailloches, il aime les
chiffres ronds et les périodes de 20 ans: il fait son dernier concert en mai
2017 pour le 30e Munster Jazz Festival avec Maxime Fougère (g), Fred
Nardin (p), et met le point d’orgue pour l’ouverture de Colmar en septembre
avec trois vieux complices, René Urtreger (p), Bernard Hertrich (g), Werner
Brum (b). Michel continue à jouer à la maison jusqu’en 2020, à
composer sur le demi-queue hérité de sa
tante paternelle. En 2021, Fresh Sound sort le beau coffret Mr.
Vibes: Quartet & Octet Sessions 1958-1960. Lors de notre appel téléphonique à cette occasion
et pour son anniversaire, Michel gardait bon pied bon œil et voulait tout savoir des «nouvelles du jazz en temps de covid»; son bébé,
le festival de Munster faisait les frais durables des confinements 2020 et
2021, comme tout le jazz, une matière vivante et collective par essence.
Fin 2023, Michel ne pouvait plus marcher. Alité, il
demandait toujours à Marie-Rose, le soir, son mélodica pour trouver le la et composer dans sa tête, à défaut de
ne plus pouvoir entendre correctement un disque, ni pouvoir écrire au piano ou sur
partition, ses mains et son dos le faisant souffrir. Entouré par les soins
attentifs de Marie-Rose et la présence affectueuse des siens, Michel s’est
éteint à leur domicile de Munster en disant qu’il «avait eu une belle vie,
guidée par la musique, sa famille et la foi». Les obsèques de Michel ont eu
lieu le 1er février 2024 à l’Eglise protestante de Munster, pleine de proches,
d’amis, de ses compositions interprétées par ses compagnons de trios, Werner
Brum (b,org), Bernard Hertrich/Bernard Struber (g), des accordéonistes, et une
chorale chantant en alsacien.
Jazz Hot salue un Ancien et partage
la peine de son épouse Marie-Rose, de son fils Olivier, de sa petite-fille
Justine, et de tous leurs proches.
Hélène Sportis, Jérôme Partage, Yves Sportis
Remerciements à Marie-Rose Hausser, Dany Doriz,
Marcel Loeffler et Jean-Pierre Vignola
Photos Pascal Kober, Collection Jazz Hot
Collection Michel Hausser by courtesy
Image extraite de l'INA.fr
Avec nos remerciements
1. N’hésitez pas à activer les moteurs de recherches et index dans Jazz Hot pour retrouver les articles sur les musiciens cités.
2. Le MJQ en 1958: Modern Jazz Quartet, composé de John Lewis (p), Milt Jackson (vib), Percy Heath (b), Connie Kay (dm) qui avait remplacé Kenny Clarke installé en France depuis trois ans.
3. NDR Jazz Workshops, Hambourg, 1958-1965, Michel Hausser (vib,p), 5 épisodes:
n°03 (dif. 22 déc. 1958). Avec Dusko Gojkovic/Roger Guérin (tp), Hans Koller (as,ts), Armin Rusch (p), Attila Zoller (g), Oscar Pettiford (b,cello), Jimmy Pratt (dm)
https://www.imdb.com/title/tt11814768/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
n°07 (dif. 23 oct. 1959). Avec André Hodeir Jazz Groupe de Paris: Roger Guérin/Christian Bellest (tp), Bill Byers (tb), Pierre Gossez/Armand Migiani (bs), Guy Pedersen (b), Christian Garros (dm). Michel Hausser est aussi producteur pour cette émission.
https://www.imdb.com/title/tt11834578/fullcredits/?ref_=tt_cl_sm
n°11 (dif. 26 fév. 1960). Avec Dominique Chanson (as,ts), Bob Garcia (ts), Roger Guérin (tp), Luis Fuentes (tb), René Urtreger (p), Michel Gaudry (b), Daniel Humair (dm)
https://www.imdb.com/title/tt11865962/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
n°20 (dif. 30 juin 1961). Avec Allan Botschinsky/Roger Guérin/Rolf Schneebiegl/Ack van Rooyen (tp,flh), Kurt Sauter (tp,mellophone), Christian Kellens (tb, euph,), Helmut Brandt (bar), Klaus Doldinger/Bob Garcia/Hans Koller (ts), Lennart Jannson (as), Rolf Kühn (cl), Peter Jacques (p, mellophone), Toots Thielemans (g,hca), Michel Gaudry (b), Daniel Humair (dm)
https://www.imdb.com/title/tt11885284/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
n°40 (dif. 2 juil. 1965). Avec Benny Bailey/Roger Guérin/Ivan Jullien/Rick Kiefer/Maurice Thomas (tp), Keith Christie/Erich Kleinschuster/Åke Persson (tb), Emile Vilain (tb,btb), Tubby Hayes (ts,fl), Hans Koller (as,ts), Rolf Kühn (cl,as,ts), Jacques Noureddine (bcl,as), Ronnie Ross (cl,bcl,as,bs), Johnny Scott/Leo Wright (fl,cl,as), Stuff Smith (vln), George Gruntz (harpsi, picfl), Jimmy Woode (b), Ronnie Stephenson (dm)
https://www.imdb.com/title/tt8488976/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
de g. à d.: Cécile McLorin Salvant, Michel Hausser, Rhoda Scott, Jazz à Vienne 2011 © Pascal Kober
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HOMMAGES À MICHEL HAUSSER
Dany DORIZ (vib)
Michel Hausser vient de nous quitter le 25 Janvier 2024: il aurait eu 97 ans le 7 février prochain. La France perd son Milt Jackson français.
Dans les années 1960, lorsque je me suis intéressé au vibraphone, j’ai tout de suite été impressionné par trois grands vibraphonistes européens: tous les trois ayant chacun une forte personnalité: - Géo Daly qui se rapprochait du style de Lionel Hampton et avec qui j’ai pris quelques cours, - Sadi qui jouait dans un style médium entre Lionel Hampton et Milt Jackson, - Michel Hausser, dont le style était très harmonieux, dans la lignée de Milt Jackson.
Quand Michel Hausser jouait au Chat qui pêche dans la rue de La Huchette à Paris, dans les années 1960, j’allais l’écouter à travers la trappe d’aération de la rue, trop timide pour entrer dans le club et l’aborder. Plus tard, quand j’ai commencé à jouer en professionnel, au Trois-Mailletz à Paris où j’étais programmé plusieurs mois, j’ai eu l’heureuse surprise un soir de voir arriver Michel Hausser venu faire le bœuf. Je m’en souviens encore, il avait joué le thème de Charlie Parker «Confirmation» avec une sensibilité inouïe, et j’avais été très impressionné.
Je n’oublierai jamais, alors qu’il faisait une émission en public dans un théâtre parisien, qu’il avait eu la gentillesse de m’inviter avec mon quintet. J’ai eu aussi le bonheur de jouer pour son festival deux fois à Munster avec Marcel Azzola et mon big band. Mon grand regret c’est de ne pas avoir pu faire avec lui un duo sur le vibraphone, comme je l’ai fait avec Lionel Hampton, Géo Daly, Sadi et avec le dernier grand vibraphoniste de Benny Goodman, Peter Appelyard. C’était à Ascona en 2008.
Michel Hausser avait un caractère bien trempé, il n’hésitait pas à faire connaître sa façon de penser, et en cela nous nous ressemblons… parfois même au risque de nous nuire. Cela faisait partie de sa personnalité. Je l’admirais beaucoup…
Marcel LOEFFLER (acc)
Je connaissais Michel depuis les années 1980, nous avions des relations communes parmi les accordéonistes, Marcel Azzola, Richard Galliano... A cette époque, j’avais un groupe manouche qui s’appelait Sweet Chorus (ndlr: Mandino Reinhardt, Sonny Reinhardt, Patrick Andresz, g, Ghislain Muller, vib, Pierre Zeidler, cl,s, Jean-Pierre Démas, b), et Michel nous avait fait venir au Festival de Munster, puis j’y ai été reprogrammé ensuite vers 2010; cette seconde fois, on a passé vraiment une très belle soirée parce qu’après mon concert, on a joué quelques morceaux ensemble, vraiment un moment exceptionnel! Il connaissait tous les grands jazzmen comme Django Reinhardt et Stéphane Grappelli bien sûr; après, on a continué la soirée dans le club des after du festival et là, ça a été une nuit mémorable qui a duré jusqu’à 5h du matin à jouer, à parler. Il était au vibraphone, il y avait des guitaristes, des saxophonistes et d’autres musiciens. Il m’avait raconté une anecdote de sa rencontre avec Django: ils étaient dans un bistro avec plein de musiciens autour de la table, et comme Django ne parlait pas beaucoup, il dessinait sur une nappe de table! Quand la soirée a été finie, le serveur a jeté la nappe à la poubelle et Michel a eu le regret de sa vie de ne pas l’avoir récupérée car les dessins étaient magnifiques. Avec Michel, on s’appelait assez souvent, trois ou quatre fois par mois; il défendait énormément l’accordéon. Les dernières années, il disait qu’il n’aimait plus trop ce métier car ça partait en mineur, musicalement, ce n’était plus trop sa tasse de thé; il avait connu la grande époque. J’essayais de lui dire qu’il y a aujourd’hui des jeunes musiciens qui ont énormément de talent, mais lui répondait que ceux-là n’étaient pas mis en valeur dans les médias. Depuis deux-trois ans, je n’avais plus trop de nouvelles car il était malade; je l’appelais pour savoir comment il allait, mais il ne donnait plus beaucoup de réponses…
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Michel Hausser, Jazz à Vienne 2010 © Pascal Kober
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MICHEL HAUSSER & JAZZ HOT (liste non exhaustive):
Jazz Hot n°60, novembre 1951, Silhouette du Hot Club: Michel Hausser par Dave Pochonet
Jazz Hot n°118, Février 1957, Un nouveau club de jazz au Quartier Latin: Le Chat qui pêche avec le trio de Michel Hausser par François Postif
Jazz Hot n°134, Juillet-Août 1958, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°140, Février 1959, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°142, Avril 1959, Jazz à la carte: Michel Hausser quitte le Chat qui pêche
Jazz Hot n°149, Décembre 1959, Jazz à la carte: Michel Hausser à la radio (NDR)
Jazz Hot n° 152, mars 1960, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°153, avril 1960, Jazz à la carte: Réponse à Frank Ténot de Michel Hausser
Jazz Hot n°155, juin 1960, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°157, septembre 1960, Antibes 1960
Jazz Hot n°158, octobre 1960, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°159, novembre 1960, Jazz à la carte: Michel Hausser à Colmar
Jazz Hot n°161, Janvier 1961, Le Musicien du troisième courant Günther Schuller interviewé par Michel Hausser
Jazz Hot n°166, juin 1961, Jazz à la carte: Michel Hausser au Caméléon + musique de film
Jazz Hot n°168, septembre 1961, Jazz notes: Michel Hausser
Jazz Hot n°172, janvier 1962, Jazz à la carte: Michel Hausser en Allemagne et au Chat qui pêche
Jazz Hot n°174, février 1962, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°175, avril 1962, Jazz à la carte: Michel Hausser, 2 infos
Jazz Hot n°177, juin 1962, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°179, septembre 1962, Jazz à la carte: Charles Saudrais rejoint Michel Hausser
Jazz Hot n°184, février 1963, Jazz à la carte: Michel Hausser
Jazz Hot n°185, mars 1963, Jazz à la carte: Michel de Villers et Michel Hausser
Jazz Hot n°188, juin 1963, Jazz à la carte: Michel Hausser représente la France au 4e festival de Bled, Yougoslavie
Jazz Hot n°192, novembre 1963, Brèves: Michel Hausser
Jazz Hot n°193, décembre 1963, Jazz Actualités et Brèves: Michel Hausser et les J.M.F. à Fontainebleau
Jazz Hot n°199, juin 1964, Jazz Actualités et Brèves: Michel Hausser en tournée
Jazz Hot n°203, novembre 1964, Lenissois qui mal y pense par Michel Hausser
Jazz Hot n°217, Février 1966, L'art et le métier par Michel Hausser, Lucien Malson, Siné, par Michel Hausser
Jazz Hot n°544, octobre 1997, Michel Hausser, Un Alsacien à Paris par Félix W. Sportis
Jazz Hot n°573, septembre 2000, Michel Hausser au Munster Jazz Festival
Jazz Hot n°591, juin 2002, Michel Hausser/Sylvain et Emmanuel Sourdeix au Jazz Club Lionel Hampton-Méridien
Jazz Hot n°602, juil-août 2003, Jazz on DVD: Documentaire Michel Hausser-Le Chat qui pêche de Philippe George
Jazz Hot n°631, juil-août 2006, The Dizzy Gillespie Alumni All Stars/ Roy Hargrove/Jimmy Heath/Paquito D’Rivera/ Slide Hampton, René Urtreger/Michel Hausser/Hervé Meschinet au 19e Munster Jazz
Jazz Hot n°632, septembre 2006, René Urtreger/Michel Hausser à Vienne
Jazz Hot n°641, juil-août 2007, Randy Brecker Quintet, Jean-Loup Longnon/Frédéric Delestré/Michel Hausser au 20e Jazz à Munster
Jazz Hot n°644, novembre 2007, Michel Hausser/Rhoda Scott/Houston Person/Bobby Durham au 12e Jazz à Colmar
Jazz Hot n°657, Automne 2011, Amazing Keystone Big Band/Michel Hausser/Rhoda Scott au 31e Jazz à Vienne
Jazz Hot n°669, Automne 2014, Amazing Keystone Big Band/Quincy Jones/Michel Hausser au 34e Jazz à Vienne
Jazz Hot 2020, Le Monde instrumental d'Alain Goraguer. Jazz et musiques de films 1956-1962
Jazz Hot 2021, Michel Hausser, Mr. Vibes: Quartet & Octet Sessions 1958-1960, Fresh Sound 994,
Jazz Hot 2021, Happy 94th Birthday, Michel Hausser!
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DISCOGRAPHIE
Leader/Coleader
45t 1958. Michel Hausser Quartet au Chat qui pêche, Columbia ESDF 1224 avec Henri Renaud (p), Ricardo Galeazzi (b), Dante Agostini (dm), 23 avril 1958, Paris
LP 1958. Michel Hausser Quartet + Bobby Jaspar, Vibes + Flute, Columbia FPX 173 avec Bobby Jaspar (fl), René Urtreger (p), Paul Rovère (b), Daniel Humair (dm), 16 décembre 1958, Paris
45t 1959. Michel Hausser Quartet, Vol N°2, Columbia ESDF 1254 avec René Urtreger (p), Paul Rovère (b), Daniel Humair (dm), 9-10 novembre 1959, Paris
LP 1960. Michel Hausser Octet, Up in Hamburg, Columbia FPX 189 avec Roger Guérin (tp), Luis Fuentes (tb), Dominique Chanson (ts,as, fl), Bob Garcia (ts), René Urtreger (p), Michel Gaudry (b), Daniel Humair (dm), 1960, Hambourg, R.F.A =CD 1958-60. Michel Hausser, Mr. Vibes: Quartet & Octet Sessions 1958-1960, Fresh Sound Records 994 .
LP 1963. Collectif, Jugoslovenski Jazz Festival Bled, Jugoton LPY-V-641 1 titre avec avec Michel Hausser Trio: Miljenko Prohaska (b), Silvije Glojnaric (dm), 6-9 Juin 1963, Bled, Yougoslavie
LP 1964. Michel Hausser, Holidays for Vibes and Cembalet, Columbia FPX 257 avec Pierre Gossez (bcl), Michel Portal/Jean Aldegon (cl), Charly Hernandez (fl), Michel Gaudry (b), Teddy Martin (dm,voc), février-mars 1964, Paris
CD 1995. Michel Hausser Jazz Trio, Blue Rose, Productions Musicales Michel Hausser 14171 avec Bernard Hertrich (g), Werner Brum (b), 23-24 octobre 1995, Illhaeusern (Haut-Rhin)
Sideman
45t 1955. Jean-Pierre Sasson et son Quartett, Jouent Django Reinhardt, Ducretet Thomson 460V067 (=CD Fresh Sound Records 1144) avec Jean-Pierre Sasson (g), Michel Hausser (vib), Jean Paul Mengeon (p), Charlie Blareau (b), Gérard Pochonet (dm), 6 avril 1955, Paris
LP 1955. Stephan Grappelly et son Sextette, Barclay 84006 (=CD Universal Music France 276 674-2) avec Stéphane Grappelli (vln), Michel Hausser (vib), Maurice Vander (p), René Duchaussoir (g), Benoit Quersin (b), Jean-Louis Viale (dm), 12 avril 1955, Paris
LP 1955. Henri Crolla et son Ensemble, Vega 35M703 avec Henri Crolla (g), Michel Hausser (vib), Maurice Meunier (cl), Georges Arvanitas (p), Emmanuel Soudieux (b), Jacques David (dm), juin 1955, Paris
LP 1956. Lucky Thompson & Gérard Pochonet et son Quartette Vol. 1, Swing 300.30 (=CD Fresh Sound Records 933) avec Lucky Thompson (ts), Michel Hausser (vib), Martial Solal (p), Jean-Pierre Sasson (g), Pierre Michelot (b), Gérard Dave Pochonet (dm), 14 et 24 mars 1956, Paris
1956 (format inconnu). Benny Waters, Europe n°1/So Tired/Blues in the Groove/Coronet Blues, Coronet (4 titres 56-136 à 56-139) avec Benny Waters (ts), Jean-Claude Naude (tp), Michel Hausser (vib), Bernard Guastella (p), Paul Rovère (b), Charles Saudrais (dm), 18 mai 1956, Paris
LP 1957. Eddie Barclay et son Grand Orchestre/Quincy Jones, Et voilà!, Barclay 82.138 (=CD Decca 573 455-2) avec Roger Guérin, Fred Gérard, Maurice Thomas, Henri Vanecke (tp), Charles Huss, André Paquinet, Benny Vasseur (tb), Gabriel Vilain (btb), Raymond Guiot (fl), Mickey Nicolas, Jo Hrasko (as), Marcel Hrasko, Lucky Thompson (ts), William Boucaya (bar), Stéphane Grappelli (vln), Michel Hausser (vib), Art Simmons (p), Pierre Cavalli (g), Jean Bouchety (b), Kenny Clarke (dm) + violons, groupe vocal, Quincy Jones (arr,cond), 24 juin 1957, Paris
LP 1957. Christian Chevallier, 6 + 6, Columbia FPX144 (=CD Fresh Sound Records 893) avec Christian Chevallier (p), Michel Hausser (vib), Georges Barboteu (crt), Roger Guérin (flh), Nat Peck (tb), Jo Hrasko (as), Georges Grenu (ts), William Boucaya (bar), Armand Migiani (bs), Pierre Cullaz (g), Pierre Michelot (b), Christian Garros (dm), 8 et 26 novembre 1957, Paris
LP 1958. François Vermeille et son orchestre, Du rêve à la danse, Barclay 82.146 avec François Vermeille (p,arr), Stéphane Grappelli (vln), Michel Hausser (vib), Bernard Hulin (tp), Marcel Hrasko (cl,ts), Gilbert Roussel, Joss Baselli (acc), Lily Laskine (harp), René Duchossoir (g), Alphonse Totol Masselier, Jacques Popof Medvedko (b), Arthur Motta (dm), 26 et 30 avril 1958, Paris
45t 1958. Alain Goraguer et son Orchestre, Le Piège, Fontana 460 579 ME (=CD Jazz & Cinéma Vol. 4, Gitanes Jazz Productions 548 318-2) avec Alain Goraguer (p,arr,comp,cond), Roger Guerin (tp), Raymond Guiot (fl), Georges Grenu (ts), Michel Hausser (vib), Claude Garden (hca), Pierre Michelot (b), Christian Garros (dm), Boris Vian (prod), 1958, Paris (bande originale du film Le Piège de Charles Brabant)
LP 1958. Sarah Vaughan, Vaughan and Violins, Mercury MG-20370 (=CD Universal Music France 0602498431726) avec Sarah Vaughan (voc), Michel Hausser (vib), Zoot Sims, Jo Hrasko, William Boucaya, Marcel Hrasko (s), Ronnell Bright (p), Pierre Cullaz (g), Richard Davis (b), Kenny Clarke (dm) + violons, Quincy Jones (arr,cond), 7, 8 et 12 juillet 1958, Paris
LP 1958. Roger Guérin, Benny Golson With Bobby Timmons, Columbia FP 1117 S (=CD Fresh Sound Records 942) 1 titre avec avec Roger Guérin (tp), Martial Solal (p), Michel Hausser (vib), Pierre Michelot (b), Christian Garros (dm), 18 décembre 1958, Paris
LP 1958. Bobby Jaspar, Barclay 84.063 (=CD Phenilisopropilamine, EmArcy 837207-2) avec
Bobby Jaspar (fl), Michel Hausser (vib,xyl), Paul Rovère (b), Kenny
Clarke (dm), Humberto Canto (perc), 19-20 décembre 1958, Paris
45t 1959. Lucky Thompson, Lucky in Paris, Symphonium 1230 (=CD Fresh Sound Records 933) avec Michel Hausser (vib), Martial Solal (p), Gilbert Gassin (b), Gérard Dave Pochonet (dm), Gana M'Bow (perc), 14 et 15 janvier 1959, Paris
LP 1959. Gérard Dave Pochonet and His French All Stars, Swingin’ in Paris, Taureau SW-3301 (=CD Fresh Sound Records 933) 2 titres avec Michel Hausser (vib), Martial Solal (p), Gilbert Gassin (b), Gérard Dave Pochonet (dm), Gana M'Bow (perc), 14 et 15 janvier 1959, Paris
CD 1959. Barney Wilen/Alain Goraguer, Jazz & Cinéma Vol. 1, Gitanes Jazz Productions 016 506-2 3 titres avec avec Alain Goraguer (p,arr,comp,cond), Roger Guerin (tp), Raymond Guiot (fl), Georges Grenu (ts), Michel Hausser (vib), Claude Garden (hca), Pierre Michelot (b), Christian Garros (dm), avril 1959, Paris (bande originale du film J'irai cracher sur vos tombes de Michel Gast)
45t 1960. Martial Solal, Si le vent te fait peur, Columbia ESDF 1319 (=CD EMI 794 249-2) avec Martial Solal (p), Michel Hausser (vib), Clark Terry, Fernand Verstraete (tp), Quentin Jackson, Charles Verstraete (tb), Eric Dixon (fl,ts), Pierre Gossez (as,bar), William Boucaya (bar), Elec Bascik (g), Benoit Quersin, Michel Gaudry (b), Kenny Clarke, Armand Molinetti (dm), 17 avril 1960 (bande originale du film Si le vent te fait peur d’Emile Degelin)
45t 1960. Martial Solal, L’Affaire d’une nuit, Columbia ESDF 1334 (=CD EMI 794 249-2) avec Martial Solal (p), Michel Hausser (vib), Roger Guérin (tp), Charles Verstraete (tb), Pierre Gossez (as), Jean-Louis Chautemps (ts), William Boucaya (bar), Guy Pedersen (b), Daniel Humair (dm), 16 septembre 1960 (bande originale du film L’Affaire d’une nuit d’Henri Verneuil)
45t 1961. Martial Solal, Jazz et cinéma, Columbia ESDF 1365 (=CD EMI 794 249-2) avec Martial Solal (p), Michel Hausser (vib), Roger Guérin (tp), Raymond Katarzynsky (tb), Raymond Guiot (fl), Pierre Gossez (as), Jean-Louis Chautemps (ts), William Boucaya (bar), Guy Pedersen (b) Daniel Humair (dm), 6 avril 1961
LP 1961-64. Collectif, NDR Jazz Workshop '64, Norddeutscher Rundfunk 629 585 3
titres avec Rolf Kühn (cl,arr), Michel Hausser (vib), Toots Thielemans
(g), Roger Guérin (tp,flhrn), juin 1961, Recklinghausen, RFA
LP 1965. Raymond Guiot, Bach Street, Vidéo International SVDF 1000 (=CD Cadans 504) Avec Raymond Guiot (fl), Michel Hausser (vib), Guy Pedersen (b), Daniel Humair (dm), 10, 11 et 16 février 1965, Paris
LP 1965. Raymond Guiot, Haendel With Care, Vidéo International SVDF 1002 (=CD Cadans 503) Avec Raymond Guiot (fl), Michel Hausser (vib), Guy Pedersen (b), Daniel Humair (dm), 10, 11 et 16 février 1965, Paris
LP 1965. Junges Forum 65: Unreleased Tapes From The MPS-Studio, HGBS Blue Records 18005 (édité en 2018) avec
Benny Bailey (tp,arr), Michel Hausser (vib), George Gruntz (p,harpsi),
Ivan Jullien/Rick Kiefer/Maurice Thomas (tp), Roger Guérin (tp,flhrn),
Keith Christie/Erich Kleinschuster/Åke Persson/Emile Vilain (tb), Rolf
Kühn (cl,as,ts), Leo Wright/Johnny Scott (cl,as,fl), Jacques Nourredine
(bcl,as), Hans Koller (ts), Tubby Hayes (ts,fl), Ronnie Ross
(bar,bcl,cl,as), Jimmy Woode (b), Ronnie Stephenson (dm), 1er et 2
juillet 1965, Recklinghausen, RFA
CD 1989. Brigitte Bader Meets Johnny Griffin, Passion, No Future, But Love, B.B. Production 00190 avec
Brigitte Bader (voc), Michel Hausser (vib), Wladyslaw Sendecki (p),
Andy Scherrer (ts), Peter Hanel (fl), Mads Vinding (b), Makaya Ntshoko
(dm), 18 septembre 1989, Suisse (Johnny Griffin n’est pas présent sur
cette session)
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VIDÉOGRAPHIE
Georges Arvanitas (p), Michel Hausser (vib), Jazz à Juan, juillet 1961 image extraite de l'INA.fr
Chaînes YouTube de Michel Hausser
https://www.youtube.com/channel/UCi0_PITQTRNYrlOujRreJAg https://www.youtube.com/channel/UCRUYN3ZUMiBASXv7IMdqORw https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_kz1jWDeFTBr0ZKCBjUHOrB3C1aQRCgFaI https://www.youtube.com/channel/UCu5gLDqbfMcUlfemmGbIpGw
1955. Michel Hausser, album Henri Crolla (g), sa guitare et son ensemble avec Maurice Meunier (cl,ts), Georges Arvanitas (p), Emmanuel Soudieux (b), Jacques David (dm), enregistrés à Paris, Véga V35M703, juin «There's a Small Hotel, Lullaby of Birdland, Body and Soul, Alembert's, The Continental, All the Things You Are, These Foolish Things» https://www.youtube.com/watch?v=cbyxe3l3vnc https://www.youtube.com/watch?v=UNNThrMlv3k https://www.youtube.com/watch?v=ogF1DjSQwyI https://www.youtube.com/watch?v=9xUXJK521Ko https://www.youtube.com/watch?v=X3ukYQn9RUE https://www.youtube.com/watch?v=gct7xyX7Yko https://www.youtube.com/watch?v=59Xw8utCzfg
1958. Une tournée des jazz clubs à Paris dont Michel Hausser, Georges Arvanitas (p), Ricardo Galeazzi (b), Dante Agostini (dm), au Chat qui pêche, RTF, Archives INA, 21 mars https://www.youtube.com/watch?v=VklAQ3O704k https://m.ina.fr/video/I09306248/la-tournee-des-clubs-de-jazz-a-paris-video.html
1958. Michel Hausser, Henri Renaud (p), Ricardo Galeazzi (b), Dante Agostini (dm), Palais des Festivals, Cannes, "Blues pour le chat", ORTF, Archives INA, 8-13 juillet https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09212896/michel-hausser-blues-pour-le-chat https://www.youtube.com/watch?v=jaOf1mOZT50
1960. Michel Hausser, Guy Pedersen (b), Daniel Humair (dm), 1er Festival de Jazz d'Antibes/Juan-les-Pins, ORTF, Archives INA, juillet https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i05154091/michel-hausser-now-s-the-time https://www.youtube.com/watch?v=BAkSD2dpFyo https://www.youtube.com/watch?v=vaS5-N0C4ps
1960. Michel Hausser, Hans Koller (ts), Guy Pedersen (b), Daniel Humair (dm), Télé music, Studios ORTF, Archives INA, octobre https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09245533/trio-michel-hausser-i-remember-clifford https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09245539/theme-joue-par-le-quartet-de-michel-hausser https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09245546/theme-joue-par-le-quartet-michel-hausser https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09245547/theme-de-jazz-par-le-quartet-de-michel-hausser https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09245555/theme-de-jazz-joue-par-quartet-de-michel-hausser
1961. Michel Hausser/Georges Arvanitas (p) All Stars de France, Roger Guérin (tp), Bob Garcia (s), Michel Gaudry (b), Charles Bellonzi (dm), Festival de Jazz d'Antibes/Juan-les-Pins, ORTF, Archives INA, juillet https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i05154088/michel-hausser-these-foolish-things https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i06024798/georges-arvanitas-michel-hausser-et-les-all-stars-de-france-un-poco-loco-et https://www.youtube.com/watch?v=gwV4GzC7640
1963. Michel Hausser, Miljenko Prohaska (b), Silvije Glojnarić (dm), 4e Jugoslavenski Jazz Festival (Label Jugoton, LPY-V-641), Festival Hall, Bled, Yougoslavie (Slovénie auj.), 6-9 juin https://www.youtube.com/watch?v=RncdKOjSvxU
1980. Michel Hausser Quartet: Joel Vandroogenbroek (p), Isla Eckinger (b), John Burrows (dm) & guests: Christian Baader, Mario Schneeberger (as), Peter Schmidli (g), Basler Jazzwoche, 26 janvier, Bâle, Suisse https://www.youtube.com/watch?v=nJ2ggaoKJJs
1991. Michel Hausser avec le Gérard Badini Super Swing Machine au 4ème Festival de Jazz de Munster, mai https://www.youtube.com/watch?v=QB6BGP4ZMEQ
2011 et 2014. Michel Hausser avec the Amazing Keystone Big Band*/Quincy Jones, Cecile McLorin Salvant (voc), Rhoda Scott (org), *Vincent Labarre/Thierry Seneau/ Félicien Bouchot/David Enhco (tp), Bastien Ballaz/Lou Lecaudey/Alois Benoit/ Loïc Bachevillier/Sylvain Thomas (tb), Pierre Desassis/Kenny Jeanney/Pierre Pothin/Eric Prost/Jon Boutellier/Ghyslain Regard (s), Thibaut François (g), Fred Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dm)*, Jazz à Vienne, juillet https://www.youtube.com/watch?v=vT9IgIAjQuQ https://www.youtube.com/watch?v=kGjKgmCgxKY https://www.youtube.com/watch?v=SdKRjmEh5Fw
2013. Michel Hausser, Solene Le Van (voc,vln), Sarah Le Van (vln), Sean Le Van (p,comp), Bernard Hertlich (g), Werner Brum (b), Mourad Benhammou (dm), «Nuages, Minor Swing, Fiddler's Fun, Groovalicious Jam, Blue Skies, 26e Munster Jazz Festival, 7 mai https://www.youtube.com/watch?v=55mcSBn53EY https://www.youtube.com/watch?v=dBZiqZnXtaI https://www.youtube.com/watch?v=C9po82xSGtk https://www.youtube.com/watch?v=BjNbpMNI6TA https://www.youtube.com/watch?v=A7CTU2xEoyg
2021. Michel Hausser, Mr. Vibes: Quartet & Octet Sessions 1958-1960, Fresh Sound 994, Indispensable Jazz Hot https://soundcloud.com/michelhausser https://www.youtube.com/channel/UCu5gLDqbfMcUlfemmGbIpGw https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_kz1jWDeFTBr0ZKCBjUHOrB3C1aQRCgFaI https://jazzhot.oxatis.com/PBCPPlayer.asp?ADContext=1&ID=2213579#MichelHausser
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